Chapitre 13. Welcome back.ABDELLAHI Ibrahim
Sous l'eau chaude revigorante, je prenais mon temps, refusant de me laisser emporter par la hâte du matin. J'embrassais pleinement ma routine matinale, laissant mon corps se réveiller progressivement à une nouvelle journée pleine de défis. Une serviette solide, accrochée à la barre métallique, m'attendait pour l'étape suivante.
Une fois la douche terminée, je m'occupais de mon visage, veillant à garder une apparence fraîche et soignée. Le nettoyage et l'hydratation étaient des étapes rapides, mais essentielles pour bien commencer la journée. Après avoir séché ma peau, j'ajoutais une touche de parfum, choisissant un arôme masculin et subtil pour m'accompagner tout au long de la journée.
Après m'être habillé, je rassemblais mes affaires pour la journée : mon portefeuille, mes clés et mon téléphone, tous placés dans mon sac à dos robuste. Une dernière vérification de l'essentiel, et j'étais prêt à affronter ce que la journée me réservait.
En descendant les escaliers, j'entrais dans la cuisine où régnait une atmosphère matinale tranquille. Un rapide échange de salutations avec ma tante occupée me suffisait pour commencer la journée du bon pied.
Je lui fis un bisous sur le front.
— Sbah el kheir.
Khalti fatiha— Sbah an nour mon fils.
— Labas 3lik ?
Khalti Fatiha— Ca va al hamdulilah.
Je m'asseyais ensuite sur la chaise qui se trouvait en face d'elle.
— J'ai trop la flemme d'aller en cours.
Khalti Fatiha— Mais tu vas y aller quand même.
— Ouais.
Khalti Fatiha— Ouais quoi ? Aller lève toi sale kalb.
— Que ça veut m'insulter ici frère.
Khalti Fatiha— Je suis ton frère moi ? Hein ? Ibrahim ana masha sahbake alors parle bien avant que je t'en mette une. dit-elle tout en me tirant les oreilles.
Je ne suis pas ton amie *— Pardon. Pardon. Tata mais wAllah arrête ça fait mal.
Elle se recula, puis me regarda droit dans les yeux.
Khalti Fatiha— Alors maintenant c'est Tata would al haram. continua-t-elle tout en le tapant avec un torchon.
insulte *— Tu me fais mal.
Khalti Fatiha— Tanpis pour toi. Ça t'apprendras. Va à l'école.
Elle détourna ensuite son regard vers mes cheveux laissés en afro, faute de trouver un coiffeur pour les tresser.
Khalti Fatiha— Allah y barek t'es cheveux wouldi. Ils sont tous beau comme ça.
Est ce qu'on est bipolaire de la sorte ?
— Ouais moi aussi j'aime.
Khalti Fatiha— Je préfère ça parce que tes coiffures « bandit bandit ». J'aime pas.
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Taht sama' almaktub |
RandomAu cœur des quartiers sereins de la banlieue, Ibrahim, un jeune mauritanien de 18 ans, entrelace les fils de sa vie sous le regard bienveillant de la mère de son beau-frère, résidant aux côtés de sa sœur de lait, Nourhâne. Dévoué à surmonter les déf...