ʙᴀᴄᴋ ᴀᴛ ʜᴏᴍᴇ:1

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Journal de voyage:
Cela dure maintenant plusieurs heures que je roule depuis que j'ai quitté Atlanta. Je me suis arrêté presque toutes les deux heures pour pouvoir continuer à boire du café pour me laisser éveiller. Je ne veux pas dormir, je veux me reposer correctement une fois arrivé à Forks. 2h à tenir, ce n'est rien...

J'arrête la voiture dans une station-service après avoir roulé deux heures. Je ne voulais pas m'arrêter, mais il me devait de m'arrêter sinon j'allais m'endormir sur le volant et il me doit de rester prudente. En toute situation.
Je coupe le moteur, prend un peu d'argent et sort de la voiture après m'être détaché. Rien qu'en sortant de la voiture, je peux déjà souffler en me disant que je suis arrivé à Forks, je peux sentir le vent froid, et le ciel gris recouvre complètement le ciel. Depuis que j'ai quitté la Californie, le ciel s'est directement assombri et la chaleur s'est vite dissipée pour un ressentiment de fraîcheur.

Je marche vers le petit magasin et y rentre jusqu'à marcher jusqu'au distributeur de café.
Je regarde aux alentours et vois que peu de personnes sont dans le magasin. L'air a l'air tendue, bizarre, lourd. Tout pour me faire donner la chair de poule. Je paie mon café et prends le gobelet pour le mettre dans la machine qui s'active automatiquement.

- Salut beauté. Je relève la tête et regarde le garçon de mon âge juste à côté de moi.

Ce dernier est blond, yeux bleus, visage parfait, sans boutons, ses cheveux sont aussi bien coiffés que les miens. Le mec le plus bizarre et le plus collant de la planète, je le sais d'avance.

- Au revoir. Dis-je simplement, rabaissant la tête.

Je sens la présence du gars s'éloigner de moi. Une fois le café remplie dans mon gobelet, je m'installe sur une table, un peu éloigné de toutes les autres.

En buvant mon café, je peux sentir le regard lourd du blondinet sur moi, cela en devient lourd. Même très lourd. Je bois très vite mon café même si le liquide est très chaud.

Je jette le gobelet dans la poubelle et sors du magasin à toute vitesse. Je regarde derrière moi pour voir s'il ne me suit pas mais heureusement, il ne le fait pas.

Journal de voyage:
Je suis soulagée que le gars louche ne m'ai pas suivie. J'arrive dans quarante cinq minutes et j'ai plus que hâte de me retrouver à la maison.

Je sors mes deux valises de la voiture et rentre dans la grande maison appartenant à mon arrière-grand-mère autrefois.
J'ouvre la porte d'entrée et une bouffée de chaleur m'envahît tout mon corps frais ainsi qu'une bonne odeur de cookie vient m'envahir le nez. Cette odeur m'avait manqué, cette chaleur m'avait manqué.

Je monte directement les escaliers en face de moi et accours jusque devant ma chambre qui se trouve au fond à droite du couloir. Rien que de voir la porte de ma chambre, cela me fait revivre des souvenirs que j'avais enfouis au fond de ma tête depuis maintenant plus de 10 ans.

Une pancarte est accrochée juste au milieu de la porte avec écrit: 𝕀𝕟𝕥𝕖𝕣𝕕𝕚𝕔𝕥𝕚𝕠𝕟 𝕕𝕖 𝕣𝕖𝕟𝕥𝕣𝕖𝕣 𝕤𝕒𝕟𝕤 𝕞𝕠𝕟 𝕒𝕦𝕥𝕠𝕣𝕚𝕤𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟.
La clenche est de couleur rose pâle peint par mes soins, je me rappelle très bien que grand-mère me criait dessus parce que j'avais interdiction de le faire toute seule.

J'ouvre la porte et la nostalgie s'empare aussi tôt de moi, je me revoie rouvrir plusieurs fois cette porte pour voir exactement la même pièce qui n'a pas changé.

Le sol est recouvert de moquette brune avec des motifs blancs et verts qui recouvrent toute la moquette, mon plafond est peint de rose pâle avec juste sur les murs d'en haut de la tapisserie rose avec des fleurs et sur les murs d'en bas, séparé par une bande blanche, peint de vert.

Mon lit deux places, se trouve au fond à gauche de ma chambre. Ce meuble a des draps blancs et beaucoup de coussins blancs. Un canapé se trouve juste devant mon lit et à côté du canapé, à droite, s'y trouve une fenêtre dont la lumière est cachée par un volet ainsi que des rideaux blancs et roses.
Au-dessus de ma table de chevet qui se trouve dans le coin de mon lit se trouvent des petites babioles comme les coquillages de la mer, ou encore la fleur immortel, d'ailleurs si je ne me trompe pas, cette fleur sent la lavande. Sur le mur du dessus de mon lit s'y collent des posters et des photos de mes anciennes amies d'Atlanta de quand j'étais en primaire. Bien sûr, maintenant je n'ai plus d'amies.

𝘔𝘦𝘳𝘤𝘪 𝘚𝘢𝘮𝘢𝘯𝘵𝘩𝘢

Je me rappelle que j'avais ramené ces photos lorsque ma génitrice ne pouvait pas me garder à la maison parce que soi-disant elle avait du travail.

𝘔𝘦𝘯𝘵𝘦𝘶𝘴𝘦

À droite de mon lit, s'y trouve une seconde fenêtre, cette fois, sur cette fenêtre, je peux y m'asseoir si j'enlève tous les coussins qu'il y a dessus. Comme la première fenêtre, des rideaux blancs et roses cachent la lumière avec le volet fermé sauf qu'il y a des guirlandes qui recouvrent tout le long du rideau.

Ensuite, à ma gauche au fond, sur le mur sont collés des dessins coloriés par mes soins. Sur le sol s'y trouve un grand miroir qui ne colle pas le mur. Le miroir est en diagonale avec le canapé.

Pour continuer sur la gauche, avant le miroir se place mon petit bureau qui est aménagé que par une lampe et des livres bien rangés sur le coin du bureau. Quant à la chaise, cette dernière est tout aussi petite que la table.
Pour terminer sur la gauche, une commode se retrouve juste à côté du bureau. Sur la commode je retrouve d'autres babioles comme des dessins ou mon lecteur DVD ainsi que d'autres livres. Dedans, j'imagine qu'il n'y a aucun vêtement.

Je m'avance un peu plus dans ma chambre pour retrouver ma coiffeuse juste à ma droite. Sur celle-ci, ma brosse à cheveux de quand j'étais petite y est toujours mais c'est la seule chose qu'il y a dessus. Un grand miroir est collé sur le mur pour que je puisse me regarder quand grand-mère me coiffait le soir.

Je m'avance vers mon lit et je m'y jette dessus regardant le plafond avec mon esprit inondé de questions et de souvenirs mais surtout de questions. Est-ce que maintenant que je ne suis plus à Atlanta me faire des amis sera simple ? Est-ce que je dois rester moi-même ou est-ce que je dois changer ma façon d'être ? Est-ce qu'ils savent que je ne suis qu'une moins que rien ? Est-ce qu'ils savent ce que j'ai enduré durant ma scolarité à Atlanta ? Est-ce qu'on va me refaire endurer les mêmes choses ?

𝘈𝘭𝘪𝘴𝘴𝘢, 𝘢𝘳𝘳ê𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳

𝚁𝚎𝚍 𝚂𝚘𝚕𝚊𝚛 | J.HaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant