Izyria - Villa de l'empereur
Il avait ensuite été amené à la demeure du blond, une grande bâtisse de pierres blanches possédant un étage, entourée d'un jardin de fleurs magnifiquement entretenu. Tout était trop parfait, trop propre.
L'argent rendait la vie tellement facile.En sortant du tribunal, Izuku n'avait pas pu manquer la statue de marbre représentant l'empereur, plantée au milieu de la place publique. Pour sûr, cet homme s'était construit un culte de la personnalité. Et il allait devoir le supporter pour une période indéterminée, qu'il espérait courte.
Il soupira, laissé enfin seul par les gardes. L'homme parcourut l'espace qui l'entourait de ses yeux verts, passant des divans de couleur clair aux meubles en bois de noyer, jusqu'au tapis crème. Tout était si impersonnel, si propre. Quelqu'un habitait il réellement ici ?Rapidement, une femme vint l'accueillir en lui offrant un grand sourire.
__ Monsieur n'est pas encore rentré. Souhaiteriez vous visiter ? Lui proposa-t-elle d'une voix calme.
Il se rendit compte qu'il n'avait pas bougé d'un iota depuis que les deux hommes l'avaient lâché, comme si, inconsciemment, il n'avait pas envie de salir l'endroit. Alors, pour contredire cette idée, il fit un pas en avant, et lui rendit son sourire.
__ Avec plaisir.
Parfait, que l'on lui fasse visiter tous les recoins de cet endroit. Sa porte de sortie n'allait pas être trouvée toute seule. La servante hocha la tête poliment, tandis qu'elle lui tourna les talons afin de lui montrer le chemin.
Ils dérivèrent de pièce en pièce silencieusement, à part les quelques moments où Midoriya posa des questions. Comment était il censé se retrouver ? Sérieusement, l'intérieur semblait encore plus grand que ce qu'il avait imaginé, et aussi illogique que les couloirs de la prison.__ Vous vous reposerez ici, expliqua-t-elle en arrivant dans une pièce dans laquelle se trouvait un simple sommier. Bien évidemment, vous ferez chambre à part.
Heureusement qu'ils ne dormiraient pas dans la même pièce ! Continuant la visite du propriétaire, l'homme tenta d'engager la conversation :
__ Il n'est pas trop difficile à vivre ? J'imagine que vous n'avez même pas choisi de travailler pour lui, et pour son petit confort.
En réalité, il cherchait quelqu'un avec qui il pourrait cracher sur l'empereur, mais au regard que lui envoya la jeune femme, il comprit que ce ne serait pas avec elle. Son visage se couvrit d'incompréhension suite à cette question, alors qu'elle prit le temps de s'arrêter dans le couloir de l'étage.
__ J'ai tout à fait choisi mon travail. De plus, je vous prierai de ne pas insinuer quoique ce soit quant au caractère de monsieur. Si vous saviez combien nous lui sommes redevables, vous ne diriez pas ça. C'est un grand homme.
Izuku eût simplement envie de froncer les sourcils. À répondre de cette façon, elle avait simplement l'air manipulée, ce qui semblait renforcer la théorie du culte de la personnalité. Malgré tout, il haussa les épaules, et détourna le regard.
__ Si vous le dites. Je suppose que vous avez vos raisons.
Inutile de continuer cette conversation avec elle. Il n'attendrait donc pas de soutien de sa part, et, rapidement, pu se rendre compte que ce ne serait le cas de personnes des serviteurs de cette demeure. Tous avaient eu le même discours à la bouche, la même fascination pour le personnage affreux qu'était le blond. Qu'avait il bien pu faire ou dire pour les avoir tous dans sa poche de la sorte ?
Au moins, il avait été nourri le midi, et avec un vrai repas. Combien de temps depuis qu'il avait pu se nourrir de la sorte ! Son ventre le remerciait amplement, et lui se permit de faire passer le message au cuisinier. Ce dernier lui offrit un sourire comme réponse, et Midoriya sortit des cuisines, tentant de se souvenir du plan de la villa.
Essayant de reconstituer ses souvenirs, il recommença à tout visiter, à comprendre l'agencement des pièces. Bientôt, il s'arrêta au milieu d'un couloir, se demandant où est-ce que l'empereur tyrannique pouvait bien dormir.
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empire - bakudeku
FanfictionKatsuki Bakugo est un empereur connu pour son autorité et son intransigeance. Semblant froid comme la glace, son peuple commence à s'agiter : court dans les rues la rumeur qu'un coup d'état se prépare pour renverser le pouvoir. Lorsque cela arrive...