Lorsque je me réveillai, j'étais dans un lit, mais ce n'était pas le mien. J'étais dans un endroit complètement blanc. Je me suis dit que j'étais au paradis. Puis, je sentis quelque chose dans mon bras et je vis que j'avais un baxter. Je vis aussi quelque chose sur mon cœur. C'étaient des électrodes qui renvoyaient mes pulsions cardiaques à un appareil qui faisait bip-bip à chaque battement de cœur, c'était comme dans les films. Alors que je me réveillais, une jeune infirmière se ramena devant moi et commença à me parler... en néerlandais ! Elle me fit boire un truc immonde, du charbon de bois activé.
Puis, une psychologue vint me parler. Je lui dis que j'étais suivi par deux psychiatres et elle partit leur téléphoner. Ensuite, mes parents se rappliquèrent. Maman m'avait ramené des fringues. Ils m'expliquèrent comment j'avais atterri ici.
Pendant que je roulais ma clope, j'étais tombé dans les vapes. Ma mère essaya de me réveiller, mais rien à faire. J'ai quand même réussi à lui dire que j'avais pris des médocs. Elle monta dans ma chambre, et lorsqu'elle vit tout ce que j'avais pris, téléphona sans plus tarder au médecin. Celui-ci annonça qu'il fallait d'urgence appeler une ambulance. Cette dernière arriva, et le médecin commença directement la réanimation. Ils me conduisirent aux urgences de l'hôpital universitaire de Leuven, qui était le plus proche de la maison. Les docteurs mirent plus d'une heure et demie à me sauver. Après cela, on m'emmena aux soins intensifs où je me trouvais désormais.
Alors que mes parents m'expliquèrent cela, on était déjà le lendemain, le mercredi 4 mars 1998. Après m'avoir raconté cela, la psychologue se rappliqua et nous annonça que j'allais être transféré à l'hôpital Erasme suite à une discussion que Debruin et mon psy habituel avaient eue concernant mon hospitalisation. Ma mère demanda si elle pouvait m'y conduire, mais la psy refusa et dit que le transfert devait se faire obligatoirement en ambulance.
Après le dîner, soit dit en passant infect et dont je n'avais quasi rien touché, je me changeai, enleva la belle robe blanche que les médecins m'avaient foutue, mis mes fringues à moi. J'attendis un peu et les ambulanciers vinrent me chercher, me mirent dans leur belle camionnette blanche (Pardi ! Moi qui déteste cette couleur) et me conduisirent dans cet hôpital à Bruxelles où j'allais rester un bon mois.
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Salut, moi c'est Greg [édité chez Atramenta]
No FicciónEst-ce que cette histoire vaut la peine d'être racontée ? Honnêtement, je n'en sais rien. Pendant des années, je pensais que ce que j'avais traversé faisait de moi quelqu'un d'extraordinaire, d'avoir une histoire hors du commun et qu'il fallait que...