Chapitre 7

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Le reste de la journée se déroule calmement. Midorya, qui avait été élu délégué dans la matinée, décide de nommer Iida à sa place.

***

Je suis allongée dans mon lit, dans la chambre du lycée.

Je ne sais pas quoi faire, et je m'ennuies profondément.

Mes pensées me ramènent sans cesse a l'épisode de ce midi, lorsque Bakugo m'a encore aidé.

Tout le monde le voit comme un garçon désagréable, pourtant, à chaque fois que j'ai été en difficulté depuis le début de l'année, c'est lui qui m'a aidé.

Je repense à mon combat contre Bakugo et Iida.

J'aurais pu mourir, si le blond n'avait pas été là.

Tout cela parce que je n'ai aucune résistance physique, ni endurance.

Et je manque cruellement de muscles...

Il faudrait sérieusement que je pense à me mettre à la musculation...

Ça tombe bien ; je n'ai rien à faire et le gymnase du lycée est ouvert aux élèves après les cours.

Qu'est ce qui m'empêche d'y aller ?

Motivée, j'enfile ma tenue de sport - qui se constitue d'un simple débardeur et d'un legging -, je me fais une queue de cheval haute, et je suis prête.

Lorsque j'arrive au gymnase, à mon plus grand soulagement, il n'y a pas d'autres élèves.

Je comprends, je ne pense pas que beaucoup de gens aiment passer leur temps libre d'après les cours à s'entraîner...

Je m'échauffe doucement, et commence à frapper dans un sac de boxe.

- T'as pas le bon geste, la naine. Faut que tes épaules restent face au sac.

Je fais un bond tellement je suis surprise.

Je me tourne vers Bakugo, la main sur le cœur.

- Tu m'as fait peur, je souffle pour me justifier.

Il hausse un sourcil moqueur, et enfile ses gants de boxe.

Il se place à côté de moi et frappe à toute vitesse dans le sac, avec tellement de puissance que la corde du punching-ball ne tarde pas à casser.

Le sac tombe à terre avec un grand bruit.

Ma mâchoire manque de se décrocher.

D'un air blasé, le blond passe à un autre sac sans me prêter la moindre attention.

Il se remets à frapper, et j'en profite pour l'observer.

Ses épaules ne bougent pas, ce sont seulement ses bras qui frappent.

Son buste est légèrement tourné, et ses pieds écartés. Je recopie sa position et ses gestes, et me concentre sur le sac face à moi.

Mirages et Ténèbres : BakugoXocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant