Chapitre 32

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Bakugo sourit d'un air amusé, et on s'installe sur le canapé.

- On s'en était arrêté ou, déjà ? je lui demande.

- Quand Georgina vient de se faire défoncer par Blair.

Je le regarde en me retenant de rire.

- Bah dis donc, tu es un tel fan que tu te souviens exactement de la scène.

Le blond me fait un doigt d'honneur. J'adore sa politesse.

On regarde la série pendant deux heures, puis, saisie par la faim, je descend prendre un paquet de chips.

- T'en veux ? je dis la bouche pleine de pringles en tendant le paquet vers Bakugo.

Les chips sont finies en un épisode. Épisode qui dure 40 minutes, on a été vraiment hyper raisonnable.

Alors que Chuck offre des fleurs à Blair, l'écran devient subitement noir.

- Ah non ! je râle en me levant. Cette scène est trop bien !

J'essaye de rallumer mon ordinateur, mais il reste inanimé. Je vérifie que la prise est bien branchée.

- Cherche pas, m'interrompt Bakugo en appuyant sur mon interrupteur. C'est une coupure de courant.

En effet, aucune lumière ne fonctionne.

- Ça, c'est chiant, je constate. Il est 20h, il va bientôt faire nuit, j'espère que ça va revenir...

Tout le quartier est coupé d'électricité.

Au bout d'une dizaine de minutes, la maison devient de plus en plus sombre.

- T'as pas des bougies ? me demande mon camarade.

- Si, je répond. Mais elles sont à la cave, et compte pas sur moi pour y aller. Il fait tout noir, c'est trop flippant.

Bakugo éclate de rire.

- Rigole pas, je fais d'un ton sérieux. C'est toujours comme ça, dans les films d'horreur. Les personnages principaux descendent dans le noir à la cave... et ils se font tuer.

- La vie n'est pas un film d'horreur, la naine, se moque le blond. Moi, je descends à la cave chercher ces bougies. A toi de voir si tu viens.

- Je reste là, je risque pas ma vie moi.

Mon camarade hausse les épaules et descends les escaliers.

Je me retrouve seule dans la pénombre de ma chambre.

- Attends ! je lui crie. Je viens finalement, comme ça, si y'a un méchant, on sera deux pour le combattre...

Bakugo reviens sur ses pas et esquisse un sourire narquois.

- Avoue que c'est plutôt parce que t'as peur de rester toute seule.

- N'importe quoi, je grommelle avant de descendre à sa suite.

On arrive face à la porte de la cave, et Bakugo n'hésite pas un seul instant avant de l'ouvrir.

Une odeur délicieuse me chatouille les narines. J'adore l'odeur des caves, premier degré.

Malheureusement, il n'y a que l'odeur de positif ; les escaliers descendant au sous sol sont plongés dans l'obscurité.

- Ah non, j'annonce. Pas question qu'on descende là. Pas besoin de risquer notre vie pour des bougies !

- Arrête ton cirque, réplique le blond. On risque rien !

Mirages et Ténèbres : BakugoXocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant