Mirages et Ténèbres : BakugoXoc

Chapitre 23

Sakura est en train de terminer ma coiffure lorsque Best Jeanist débarque dans le salon.

- Masako, Bakugo, en route. On vient de me signaler un vol de bijouterie, c'est pas très loin.

Katsuki et moi nous levons d'un coup et enfilons nos costumes en quatrième vitesse.

Ça va être la première fois qu'on interviendra sur le terrain.

Deux minutes plus tard, on se tient devant la bijouterie. Elle se situe juste à côté d'un chantier, désert apparemment.

Les vitres sont brisées, et j'aperçois deux vilains à l'intérieur de la boutique.

On se bat pendant quelques minutes, et Best Jeanist réussi à capturer le premier.

Le deuxième vilain s'enfuit.

- Restez la, nous ordonne le numéro 4. Surveillez le vilain qu'on a capturé en attendant la police.

On hoche la tête, et on monte la garde à côté du vilain ficelé.

Un bruit très discret me fait lever la tête.

J'aperçois une ombre se faufiler sur la grue. Je mets ma main en visière, pour mieux voir.

Il y a quelqu'un dans la grue. Sûrement un ouvrier.

La grue se met en mouvement, et je reporte mon attention sur le vilain au sol.

Un sourire est apparu sur ses lèvres.

Prise d'une intuition, je lève la tête rapidement, et vois avec horreur qu'une charge de pierre, portée par la grue, est juste au dessus de Bakugo.

Je vois la scène se dérouler comme au ralenti. Je me jette sur mon camarade, et on s'affale tout les deux au sol. Je crée un énorme abri de ténèbres.

Les pierres s'abattent une milliseconde plus tard, et éclatent en mille morceaux lorsqu'elles rentrent en contact avec mes ombres.

La pluie de gravats me semble infinie, et mon abri perd de la force.

J'utilise mes mirages, et crée des illusions de Bakugo et moi courant loin de notre emplacement.

Je sens la pluie de gravât lâchée par la grue s'orienter loin de nous, pour les projeter sur nos sosies.

Je soupire de soulagement, et Bakugo lance une explosion sur la grue, qui s'effondre.

Best Jeanist arrive quelques instants plus tard, et ligote le deuxième vilain.

On se relève tant bien que mal.

Mon camarade se tourne vers moi.

- Merci, il souffle. Tu m'as sauvé...

- Pour une fois que c'est moi qui t'aide... je réplique en souriant.

Notre maître de stage se tourne vers nous, et me félicite pour ma réactivité.

Le reste de la journée se déroule sans anicroches.

Le soir, quand je rentre à l'hôtel, la première chose que je fais est de me mettre en maillot de bain ( bleu pailleté, mais waw ), et je me précipite dans le jacuzzi.

Je reste dans l'eau trente secondes, avant de me rendre compte qu'il me manque une boisson pour être parfaitement bien.

Je fais mine de me lever pour aller la chercher, mais hors de l'eau, il fait trop froid.

- Bakugo ! je crie.

Mon camarade passe la tête par le porte fenêtre et me regarde en levant les yeux au ciel.