Chapitre 39

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Je suis réveillée par un rayon de soleil qui filtre à travers les rideaux de mon salon.

J'ouvre les yeux, et soupire devant l'amoncellement de gobelets en plastiques, de cannettes et de pailletes sur le parquet.

Je me rends compte que je suis dans les bras de Bakugo, littéralement : je repose à moitié sur son torse, appuyé contre l'accoudoir du canapé, et ses bras m'entourent la taille.

Comment suis-je arrivée là ?

Je me rends compte que Mirio et quelques élèves de terminales sont encore là, endormis sur des fauteuils ou des chaises.

Je cherche du regard Shoto, qui a du monter dormir dans ma chambre.

Je me frotte les yeux et tente de me rappeler des événements de la veille.

J'ai le souvenir des lèvres de Mirio sur les miennes, d'une dispute avec Bakugo, d'un terminal et la porte d'un cabanon, puis plus rien.

J'ai vraiment merdé, hier.

Malgré le trou noir qui occupe mon esprit après le dernier souvenir de la porte de l'abris de jardin, j'ai l'impression de ressentir des choses ; d'abord de la peur, puis une sensation agréable dans mon ventre.

Je me rends compte que le col de ma robe est dégrafé, et que je porte la veste de Bakugo, qui m'entoure comme une couverture.

Je me redresse, et observe le visage d'Apollon de Katsuki.

Je rougis en me rappelant que j'ai dormi dans ses bras.

Néanmoins, le fait que je ne me rappelle pas bien de la soirée m'inquiète, aussi, je secoue le blond pour le réveiller.

Il bouge, puis grogne, et met sa main sur ses yeux.

- Quoi ? il grommelle d'une voix rauque.

- Bakugo, j'ai besoin de toi, la.

Mon camarade se redresse, et ouvre les yeux. Il me semble le voir rougir, mais je n'en suis pas sure.

- Il s'est passé quoi, hier ? j'interroge d'un air curieux.

Le blond me fixe d'un air mi-énervé, mi-soulagé.

- Tu t'en souviens vraiment pas ?

Je secoue négativement la tête.

PDV Katsuki

Je ne sais pas trop quoi penser du fait que la naine ne se souvienne pas d'hier soir. D'un côté, c'est mieux qu'elle ai oublié ce connard de terminal.

Mais je n'arrive pas à savoir si c'est mieux qu elle ai oublié que je l'ai embrassée.

Hier, je n'ai même pas réfléchis ; elle était paniquée, s'agitait dans tous les sens, pleurait, et mes lèvres se sont posées sur les siennes sans que je n'ai pu le contrôler.

Je ne dois pas perdre le contrôle de moi a cause de la naine. Un héros ne doit pas se laisser perturber, encore moins le numéro 1.

C'est mieux qu'elle ai oublié.

Au bout d'une dizaine de fois que je me répète la phrase en boucle, je commence à y croire.

La naine m'observe d'un air interrogateur, et insiste :

- Alors, il s'est passé quoi, hier ?

- Bah, t'étais complètement bourrée, t'as dragué, t'as embrassé deux mecs différents en une demie-heure. Ses traits s'affaissent, mais la fureur commence à m'envahir. Je continue : Tu es allée t'enfermer dans un cabanon avec un mec de dernière année donc tu connaissais même pas le nom, qui a essayé des trucs avec toi, avant de te droguer pour faire je ne sais quoi de degueulasse. Et j ai dû, encore une fois, le tabasser pour assurer TES bêtises !

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 20 ⏰

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