Mirages et Ténèbres : BakugoXoc

Chapitre 34

Mon réveil sonne, et je me lève en grognant. Je déteste les lundis.

Et puis, avec l'histoire de l'enlèvement, j'ai raté beaucoup de cours, je vais être en retard sur le programme... et puis, me retrouver au milieu de tous mes camarades, ça va être bizarre.

Sur le groupe de ma soirée, ils avaient tous l'air soulagé que Bakugo et moi soyons revenus. Même Uraraka, Jiro et Hagakure.

L'ambiance va être étrange, je le sens.

Je fais un gros câlins à ma tante, qui part en tirant sa grosse valise pour l'aéroport.

Un grand silence s'installe dans la maison, et je décide de manger mon petit déjeuner en écoutant de la musique.

Je connecte mon téléphone à l'enceinte, et ma playlist se lance.

Tu la love, de Jul, commence. Je mets le volume à fond, et m'ambiance toute seule.

- « Elle fait les quatre cents coups mais quoi qu'elle fasse t'es accro... »

Je chante en prenant ma banane comme un micro.

- « ... Car tu la love, tu la love... » je m'égosille.

Je m'interrompt soudainement. Bakugo me regarde avec des yeux ronds depuis son jardin. Et la fenêtre de la salle à manger est ouverte.

Il devait être en train de faire de la musculation ; des poids et des alters gisent au sol.

Je rougis, et jette un coup d'œil à ma tenue : un short très court noir avec le bas en dentelle, et un énorme pull rose, « je suis une princesse, respecte moi » inscrit en paillette dessus.

J'essaye de coiffer mes cheveux qui partent dans tous les sens.

- Foutu vis à vis, je grommelle.

Le visage toujours aussi rouge qu'une tomate, je m'approche de la fenêtre et prend un air détendu.

- Héhé, salut Bakugo... Tout va bien pour toi ?

Le blond a un petit sourire narquois.

- Pas aussi bien que pour, apparemment. Tu fêtes quelque chose ?

- Pas du tout, je vois pas pourquoi tu dirais ça, je grogne.

- Tu chantes du Jul à fond.

Je plisse les yeux.

- Ah, tu as du rêver, je mens. J'écoute pas Jul, et je chantais pas.

C'est à ce moment là que se lance à fond Lova, de Jul évidemment.

Bakugo hausse les sourcils en souriant.

- Tu oublies que tu m'a vue, je siffle. Compris ?

- Tu me donnes pas d'ordres, la naine. Et puis, j'ai absolument rien vu, il ironise.

Je me penche sur la fenêtre pour tenter de le frapper, mais il se met hors de mon atteinte avec un sourire moqueur.

- Va plutôt t'habiller, et te coiffer, suggère mon camarade en me jugeant.

Je lui fait un doigt, et ferme la fenêtre d'un coup sec.

Je monte dans ma chambre, et reste devant ma penderie pendant 10 minutes. Que mettre ?

J'opte finalement pour une robe bandeau élastique blanche Subdued, et je rajoute une ceinture très fine sur la taille pour habiller le tout.

Je m'empare du lisseur et essaye de donner un joli mouvement à mes mèches inégales, et je dois dire que le résultat est vraiment pas mal.