30 - Célébrations

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Quelques jours plus tard, Kyôko et Sanzu furent convoqués dans la suite présidentielle du trente-troisième étage. 

Koko, Ran et Takeomi étaient déjà avec Mikey lorsqu'ils arrivèrent.

– Sanzu, dit le boss, j'ai décidé que tu allais éliminer le type du Sumiyoshi Kai qui a essayé de nous mettre des bâtons dans les roues. Kyô te donnera tous les renseignements. N'hésite pas à faire un exemple.

– Ça marche boss, dit Sanzu avec un grand sourire. Et je fais quoi de sa famille s'il en a une ?

Mikey réfléchit.

– Débarrasse-t'en aussi. Tu n'as qu'à emmener Hanma ou Mochi avec toi.

Il tourna les yeux vers Kyôko.

– Kyô, reprit-il. Concernant ce dont nous avons parlé, je suis d'accord. Ne rate pas ton coup, je te fais confiance.

– C'est bien mon intention boss, répondit-elle.

Son visage n'exprimait aucune expression. Impossible de savoir ce qu'elle pensait réellement. 

Une fois dehors en compagnie de Ran, Sanzu la prit par le cou.

– Allez mon chou ! Dit-il. Fais pas la gueule ! Ils doivent bien mourir un jour de toute façon !

Elle posa la main sur sa poitrine et rit.

– Ne t'en fais pas, dit-elle, je m'en remettrai.

Un instant, Ran parut vouloir l'interroger, mais il n'en fit rien et Sanzu reprit.

– Dis-moi tout ce que tu sais Kyô-chan, j'ai hâte de passer à l'action ! Pour une fois que je peux me lâcher !

– J'aurais presque pitié d'eux, fit remarquer Ran.

– Tu peux, lui dit Sanzu. Tu vas voir le sort que je réserve à ceux qui se dressent sur le chemin du Bonten !




Une semaine plus tard, lui, Hanma et Mochi partirent pour le nord de la préfecture de Saitama et la petite ville de Chichibu, au pied du mont Ryôkami. Aichiro Mûso s'y était réfugié avec sa femme et ses deux petites filles après la mort du banquier qui était venu lui demander son aide.

 Son neveu, un homme d'une trentaine d'années dont le clan était affilié au Sumiyoshi Kai, semblait dépassé par la situation.

– Pourquoi tu as fait ça Oji-san ? (NDA : terme honorifique désignant un oncle) Tu aurais dû m'en parler avant, le clan s'en serait occupé !

Mûso renifla.

– Ne me fais pas rire, dit-il. Tout le monde vous voit vous coucher devant ces chiens du Bonten. Ils ne me font pas peur à moi !

Son neveu se retint de lui dire que, dans ce cas, il était stupide. Le Bonten avait bâti sa réputation sur la violence de ses méthodes. Ses membres ne reculaient devant rien pour asseoir leur pouvoir et même des clans plus puissants que le sien préféraient éviter la confrontation. 

Contrairement au Yamaguchi-Gumi, qui était constitué d'une famille à laquelle se rattachait une multitude de petits clans, le Sumiyoshi Kai, lui, était composé d'une fédération de petits gangs. Cette organisation leur permettait de couvrir un territoire immense, mais en contrepartie, elle affaiblissait les décisions centrales. Impossible d'obtenir la protection du clan-mère si rapidement, son neveu le savait.

(NDA : Ce qui est l'exact vérité, je vous ai déjà parlé de mon historique internet ??)

– Je vais te laisser des hommes, dit-il. Ils vous protégeront. Mais n'agis plus sans m'en parler.

La voie du crime [Hanma x OC x Bonten]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant