25 - Complicité

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À plat ventre sur le lit, les pieds battant l'air et son ordinateur posé sur l'oreiller, Kyôko grignotait une pomme tout en parcourant les fenêtres ouvertes sur l'écran. Le bruit de la douche lui parvenait depuis la salle de bain. À la lecture d'une ligne, sa main s'immobilisa. Elle souffla et attrapa un crayon et son bloc sur la table de chevet pour prendre quelques notes. Il faudrait qu'elle vérifie ça dès demain. 

Shuji la rejoignit et il s'arrêta à l'entrée de la chambre, complètement nu.

– C'est ma chemise, ça, dit-il.

Kyôko lui jeta un regard par-dessus son épaule. Elle avala le morceau de pomme qu'elle avait dans la bouche et saisit le col de la chemise pour y plonger son nez.

– Oui, dit-elle. J'adore ton odeur.

Il rigola.

– Tu peux en avoir plus si tu veux, dit-il en venant s'asseoir sur le bord du lit.

Il passa la main le long de sa jambe jusque sous le tissu de la chemise et caressa ses fesses.

– Pas de culotte ? Remarqua-t-il.

Elle haussa les épaules avec un sourire aguicheur.

– Pour quoi faire ? Dit-elle.

Shuji se pencha pour se placer au-dessus d'elle et regarder l'écran tout en repoussant ses cheveux pour lui picorer la gorge.

– Tu bosses sur quoi ?

– Le type que Ran devait éliminer, dit-elle. J'essaie de savoir qui l'a aidé à trouver une planque si rapidement.

– Oh ? Il est mort. On s'en fout.

– Je déteste ne pas savoir, dit-elle.

Shuji tendit la main et ferma le portable.

– Ça urge pas dans la seconde, si ? Demanda-t-il.

Kyôko secoua la tête.

– Non, dit-elle. Je satisfais juste ma curiosité.

Elle reposa l'ordinateur sur la table de chevet.

– Je vais te satisfaire autrement, dit-il.

Kyôko se retourna et les lèvres de Shuji vinrent trouver les siennes. Elle se laissa tomber en arrière sur le lit pour goûter les sensations que sa langue faisait naître dans son ventre. Elle aimait tout de son corps : son poids sur le sien, la texture de sa peau, le contour de ses muscles, sa poigne ferme quand il la maintenait. Et son odeur par-dessus tout. 

Elle releva le genou pour venir caresser sa taille et il prit sa cuisse pour l'amener contre lui. Son baiser se fit plus violent et Kyôko sentit son érection enfler entre leurs deux corps.

Lorsqu'ils se séparèrent, elle demanda :

– Qu'est-ce qu'on fait ? On attend ?

– Je peux pas, dit-il en fondant de nouveau sur ses lèvres.

Il glissa la main sous sa chemise pour aller chercher un des ses seins et il se mit à le malaxer. Kyôko gémit entre leurs bouches jointes.

– Shuji... oui...

Ses doigts pincèrent son téton et elle cria.

– Ah !

Elle releva les jambes, une chaleur qu'elle n'arrivait pas à contenir entre les cuisses. 

Un coup retentit à l'entrée et la porte s'ouvrit sans attendre de réponse. 

Sanzu les rejoignit.

– Je suis à la bourre, dit-il.

La voie du crime [Hanma x OC x Bonten]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant