26.2 - tragedy

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Ad astra per aspera

Ad astra per aspera

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JAREK (suite)

Je déglutis et je me contente de la fixer sans savoir comment réagir. Puis, comme si on était dans un putain de film, un compte à rebours retentit de la maison. On peut entendre les voix des gens à l'intérieur alors qu'ils crient les secondes qu'ils restent avant minuit.

10 ! 9 ! 8 !

Je vois les étincelles dans ses yeux et mon pouls s'accélère. Elle se penche plus près de moi et peu importe à quel point je connais chaque détail de son visage, je suis ébahi par sa beauté.

7 ! 6 ! 5 !

Ses cils papillonnent. Ses lèvres s'entrouvrent en un souffle. Je suis fasciné par elle, par chacun de ses mouvements et mon corps se rapproche du sien comme attiré par un aimant.

4 ! 3 ! 2 !

- Je peux arranger ça, déclaré-je rapidement.

1 ! Bonne année !

Et là, ma tête se baisse vers elle et mes lèvres recouvrent les siennes. Sa bouche commence immédiatement à se mouvoir sur la mienne, comme si elle aussi avait espéré ce moment toute la soirée, et mes yeux se ferment alors qu'elle lève la main pour caresser les cheveux sur ma nuque. Mes mains trouvent ses hanches et j'approfondis le baiser. On se rapproche l'un de l'autre, nos corps fusionnent, et on s'embrasse comme si on était sur un champ de bataille. C'est un baiser inextricable et passionné. Nos dents s'entrechoquent dans la hâte, comme si on voulait prendre le plus possible avant que cela ne se termine, avant de revenir à la réalité. Je la fais monter sur mes genoux et un souffle tremblant lui échappe. Ses mains se déplacent vers mes joues et nos langues se rencontrent. Dans mes bras, j'ai l'impression qu'elle a été faite pour moi et que sa place est à mes côtés. Et puis, elle s'arrête pour reprendre sa respiration, pose son front contre le mien et je sens un vide en moi. Elle ne me regarde pas, ses yeux sont fermés et je ne peux pas m'en empêcher, je l'embrasse à nouveau. Elle est réceptive et je sens ses mains sur moi, partout sur mon corps et je retiens un gémissement. À ce moment, je sais que ce baiser est imprimé dans mon esprit pour toujours. Cette fois, c'est moi qui recule car je dois m'arrêter avant de ne plus en être capable. On se regarde, nos poitrines bougeant lourdement à cause de notre respiration.

- Je crois que je veux plus qu'un baiser, dit-elle dans un souffle.

Mon cœur rate un battement et une certaine partie de mon corps réagit à ses paroles.

- Tu es ivre. Tu ne le penses pas vraiment.

- Je sais ce que je veux depuis un moment maintenant. Le fait que je sois bourrée n'y change rien.

Nos combats les plus précieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant