Cérences appela ses enfants pour le dîner. Au menu c'était du steak et des pâtes. Quelque chose de basique, elle ne savait pas faire grand chose.
Comme d'habitude, aucune conversation à table. C'était comme un repas entre quatre tombes. Le steak était à peine cuit, c'était encore gorgé de sang et les pâtes étaient à moitiés mangeables et encore durs. Cérences ne savait vraiment pas faire la cuisine, elle n'y mettait pas du sien et ne faisait aucun effort pour manger quelque chose de potable.Une fois le repas fini, les enfants débarrassèrent leur place sous les ordres de leur mère qui leur ordonna de suite de quitter les lieux.
Didi: *dégoûtée* Je sens que je vais être malade demain...
Norman: *dégoûté* Je n'aime pas manger de la viande saignante.
Normandie: Soyons heureux qu'elle nous est fait de la viande. Ce n'est pas souvent.
Didi: Oui c'est vrai, on devrait être content.Un bruit strident d'un verre qui se brisa résonna dans toute la maison. Normandie se retourna surpris dans la direction de son frère et de sa sœur qui le suivaient derrière. Didi était au milieu d'éclat de verre pied nu sous le choque et tremblante.
Normandie attrapa sa sœur en la levant pour l'éloigner des éclats de verre.Normandie: *choqué* C'est... C'est le vase de la maman de mère.
Norman: *choqué* La robe de Didi a effleuré le vase donc celui ci est tombé.
Didi: *sanglote* Je vais finir dans le sous sol !
Normandie: *choqué* Faut fuir.Mais c'était trop tard et prendre la fuite n'aurait pas servi à grand chose. Cérences avait très bien entendu le vase se briser sur le sol. Elle était dans la pièce à côté du salon.
Ses pas avançèrent de plus en plus vite au salon. Son regard n'était plus noir, elle était calme et paisible. Les enfants ne comprenaient pas trop.Cérences: Qui a brisé le vase de ma mère ?
Elle le disait dans un tons posé comme si ce n'était pas si grave que ça. Personne ne répondait, ça hésitait mais il fallait quand même que l'un se dénonce. Ça ne pouvait être qu'eux.
Cérences: Je vois que personne ne répond. Très bien.
Elle s'avança vers ses enfants, son regard redevenait noir et perfide. Elle attrapa Norman par le bras et arracha Didi des bras de Normandie. Les deux jumeaux débataient.
Cérences: Toi tu restes ici.
Elle emmenait les deux jumeaux dans le sous sol en les jetant dans les escaliers. Par chance, les escaliers n'étaient pas trop longs et ils avaient bien atterri. Cérences s'approcha ensuite de son fils aîné et l'attrapa par le bras et le jetta de la même manière que les jumeaux.
La mère descenda des escaliers avec une corde.Cérences: Vue que personne se dénonce, je vais vous punir tous les trois. Ça me fascine d'avoir des enfants cons.
Normandie: *s'énerve* Nous ne sommes pas cons ! Tu nous maltraites depuis que nous sommes nés car on n'était pas désiré ! Pourquoi tu ne nous as pas abandonné à la naissance !? C'était pour le plaisir de nous battre !? N'est-ce pas !?Cérences détestait les leçons de moral. Elle fixa son fils aîné avec ses yeux remplis de haine et de rage.
Cérences: *folle de rage* Tu vas me parler sur un autre tons !!
Elle l'attrapa par le bras et le plaqua contre une poutre. Normandie se fera ligoter sans possibilité de bouger ses bras.
Cérences: J'ai horreur qu'on me réponde.
Didi et Norman leur faisaient signe de la tête de ne pas rétorquer. Ils étaient complètement apeurés et leurs corps tremblaient de partout.
Cérences était remonté au rez de chaussée sans fermer la porte de la cave. Les jumeaux étaient paralysés de peur et n'osaient pas se lever. Pendant ce temps, Normandie essayait de se libérer.Normandie: Je vais nous sortir de ce pétrin.
Les deux jumeaux ne l'écoutaient plus, ils étaient figés fixant la porte grande ouverte de la cave.
Trois minutes s'étaient écoulées et Cérences revena avec un outil dans sa main. Un couteau qu'elle utilisait pour couper la viande. Un couteau de cuisine. Normandie était paralysé à son tour. Il savait ce qu'il allait se passer.Normandie: *choqué et pense* C'est bon ? C'est fini ? Elle va me tuer ?
Il n'arrivait même pas à pleurer, il ferma les yeux persuadés de se prendre un couteau dans le corps, il attendait mais au lieu de cela, il entendait les hurlements de son frère et de sa sœur. Il ouvra les yeux d'un coup et vit une scène horrifique qui restera graver dans sa mémoire à vie.
Cérences avait planté son couteau dans le crâne de Didi. La jeune fille se laissa glisser sur le sol baignant dans son sang sous les yeux horrifiés de ses frères.
Norman n'échappa pas à la mort. Cérences l'avait attrapé par le bras et lui planta le couteau dans le cœur. Il tombera de la même manière que sa sœur baignant dans son sang qui continuait de couler sur le sol sale de la cave.
Cérences était devenue encore plus folle qu'elle ne l'était déjà. Elle avait prit plaisir à tuer ses jeunes enfants, âgés de cinq ans et demi.
Normandie ne bougeait plus, il croyait même avoir fait un arrêt cardiaque et d'être mort de cette manière. Il venait d'assister à la mort horrible de son frère et de sa sœur et il ne pouvait rien faire à part regarder.
Cérences se retourna en direction des escaliers. Elle ne marchait pas droit, elle titubait et elle était courbée avec son couteau ensanglanté à la main. Elle avait oublié que Normandie était ligoté sur le côté, c'était un coup de chance pour l'ainé.
Elle refermera la porte de la cave ignorant complètement que Normandie était le seul survivant de son massacre.Normandie: *choqué et pense* Faut que je sorte d'ici.
Normandie réussissa enfin à se libérer des cordes. Il alluma la lumière de la cave et courra en direction de son frère et de sa sœur qu'il prit dans ses bras. Des larmes lui coulaient, il pleurait en silence pour ne pas être repéré par cette folle.
Normandie: *chuchote et pleure* J'en suis certain que si je n'avais pas répondu, vous ne seriez pas au ciel...
Il reposa les corps de sa fraterie sur le sol et se leva pour tenter de fuir la cave.
Il savait où passer pour fuir. Il devait passer par la porte du jardin qui était à l'arrière de la maison. Cette porte n'était jamais fermée. Normandie pourra la prendre et fuir par son jardin rejoindre le bourg du village et crier S.O.S.
Il monta les marches des escaliers de la cave sur la pointe des pieds en priant que le bois ne craque pas. Il ouvra tout doucement la porte de la cave. Cérences n'était pas dans la cuisine. L'arme du crime était posée sur la table de la cuisine. Il ne referma pas la porte derrière lui par peur de faire trop de bruit.
La porte du jardin était juste en face dans la cuisine. Ce n'était pas si compliqué. Il s'approcha de cette fameuse porte et appuya sur la poignée de porte. La porte s'ouvra comme prévu et Normandie courra le plus vite qu'il le pouvait à la sortie de sa maison en sautant par dessus la clôture pied nus et avec des vêtements peut adéquats pour un soir d'Avril.
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•Le deuil des lionceaux• 🦁
Mystery / ThrillerRésumé, Quelque part dans un petit village normand du Cotentin, vivait une petite famille assée spéciale. Le père n'était plus de ce monde, la mère présentait quelques troubles psychologiques et leurs enfants n'étaient pas très aimés dans leur école...