🦁13- Retour au passé Partie 2

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Normandie était assez étonné de ce que Pays de la Loire et Le Mans venaient de lui dire.
Pays de la Loire ne montrait pas forcément ses émotions. Elle faisait passer la colère avant la tristesse.
Pour Le Mans, il faisait passer la rigolade avant la tristesse.

Normandie: Vous aviez vous aussi perdu des membres de votre famille ?
Pays de la Loire: Oui mais ce n'est pas la raison de ce qu'on est aujourd'hui. J'avais dix ans quand je me suis réveillée à l'hôpital. Je ne savais rien de moi et de ce que j'avais vécu avant. J'étais persuadée que j'étais née à ce moment là. En réalité, j'avais juste perdu la mémoire suite à un accident de voiture. J'étais la seule qui avait des graves séquelles. Ma grande sœur n'avait rien eu, mes parents non plus. Mes parents me décrivaient avant cet accident comme une petite fille adorable et souriante. Je n'étais plus dû tout cette petite fille là car quand j'étais retournée à l'école, j'étais très violente, insolente et je ne souriais peut.

Pays de la Loire n'avait aussi jamais connu sa soeur. Seulement dans sa ancienne "vie". Sa grande sœur avait quitté le domicile familial pour aller chez ses grands-parents suite à son accident. Les parents de Pays de la Loire voulaient absolument être là que pour la petite.
Pays de la Loire avait aussi vu sa mère mourir sous ses yeux à l'âge de ses quinze ans. Son père avait tiré une balle sur sa femme et également sur son meilleur ami. Ça avait fait le tour des journaux nationaux.
Le père de Pays de la Loire s'était suicidé en prison quand elle était enceinte de son deuxième enfant, Sarthe.

Normandie: Donc tu n'as plus de parents Pays de la Loire ?
Pays de la Loire: Non et je ne suis pas aussi dévastée que les gens puissent le penser. Mes parents n'étaient que des menteurs qui faisaient de la différence entre moi et ma sœur puis mon père n'était qu'un pauvre cinglé. Il ne méritait pas que je pleure sa mort. Tu pleurerais la mort de Cérences Normandie ?
Normandie: ... P'tètre bien qu'non. Je n'ai pas pleuré la mort de Bréhal non plus.

Bréhal était le père biologique de Normandie décédé d'un cancer quand le lionceau avait huit ans.

Normandie: Et toi Le Mans, t'es parents sont encore de ce monde ?
Le Mans: Oui, obligé, je n'ai eu aucun message pour me dire qu'ils sont morts et tout comme Pays de la Loire, je ne pleurerais pas la mort de personne qui m'ont maltraité et rabaissé toute mon enfance. Normandie, c'est moi qui a absolument voulu que tu viennes. Je voulais absolument que tu es une famille aimante. Je te considère comme si tu étais mon fils biologique Nono.

Le Mans étant plus jeune, il se faisait harceler de partout que ce soit à la maison ou à l'école. Ses parents disaient qu'il ne réalisera jamais son rêve d'être un pilote de formule 1 à cause de sa taille et de son poid. Il était trop petit et trop maigre. Aucune fille ne voulait de lui et les garçons en profitaient pour le frapper car il était faible.
Si Le Mans était un adulte rigolo et un peu stupide aujourd'hui, c'était pour propager la bonne humeur et penser à autre chose qu'à son passé. Il détestait le sérieux et la tristesse car ce lui faisait repenser à son enfance terrible.

Le Mans: Puis... Ma grand-mère s'était suicidée suite à l'une de ses phases dépressives... Elle était bipolaire. C'était la seule qui m'aimait et qui me comprenait mais ses troubles l'ont rattrapé. Je n'avais que dix-huit ans quand elle s'était donnée la mort.
Pays de la Loire: Donc Normandie, tu vas toute suite arrêter ces coupures. Elles ne servent à rien à part défigurer tes bras. Ces coupures ne changeront rien au faite que ta fraterie est partie.

Normandie fixa ses coupures qui avait déjà bien cicatrisé pour certaines.

Normandie: P'tètre bien qu'oui j'arrêterais...
Pays de la Loire: Bon très bien, cette conversation s'achève et je ne veux plus en entendre parler. Mayenne, tu as intérêt de revenir nous voir si il recontinu ses coupures.
Mayenne: *tremble* Oui maman...

Mayenne ne savait rien du passé de ses parents, il était sous le choque de savoir que ses grands-parents n'étaient que des personnes mauvaises et qu'il avait de la chance d'avoir des parents aimants prêts à tout pour leurs enfants. C'était peut être dû à leur passé si ils étaient autant protecteurs. Ils savaient les conséquences si leurs enfants subissaient pareilles et ils ne voulaient pas être considérés comme des parents horribles. Mayenne s'était juré de rendre cette amour en retour à ses futurs enfants. La mémoire d'un enfant est quelque chose de précieuse et doit être préservée.

Normandie avait très bien compri que Didi et Norman ne reviendrait plus, il en était conscient. Ce n'était pas le genre d'enfant à être encore dans le déni.
Didi et Norman devaient être contents pour Normandie au ciel. Ils devaient être contents que Normandie avait pu s'échapper avant de finir comme eux.
La seule chose que souhaite Normandie était que Cérences devait payer les conséquences de ses actes. Elle ne devait pas continuer à rôder ici, elle devait être interné ou autre qu'être laisser en liberté.
Elle ne devait certainement pas rester ici.

Pays de la Loire avait beau m'avoir fait une morale en disant que la mutilation ne servait à rien mais parfois ça m'arrivait de me faire du mal, c'était vraiment rare. Je trouvais que voir le sans couler le long de mon bras me satisfaisait, ça me faisait du bien et je n'avais pas mal, c'était même doux. Je savais très bien que c'était mal mais c'était plus fort que moi. Je cachais toujours ses coupures grâce à mes chemises. J'essayais de me mutilé seulement en hiver quand personne ne pouvait voir mes bras. Avoir mit un t-shirt ce jour là était une erreur de débutant.
Même encore à trente ans je continuais encore de me tracer des traits et les cacher. Bon, en réalité la personne avec qui je vivais le savait.

•Le deuil des lionceaux• 🦁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant