Après deux semaines de cours où Normandie devait supporter le breton, ce normand avait un autre regard sur son ennemie.
Ils se battaient parfois, ça finissait toujours chez le CPE avec des heures de colle et des visites chez la principale adjointe qui les connaissait par cœur.Principal adjointe: *déprime* Encore vous deux ?
Breizh: *s'énerve* J'ai mes raisons !
Normandie: *s'énerve* T'as aucune raison espèce de kouign-amann au Chouchenn !
Breizh: Je devrais goûter le kouign-amann au Chouchenn.
Normandie: *s'énerve* Ce n'est pas le sujet !!
Principal adjointe: *s'énerve* Doucement !! Je veux savoir ce qu'il s'est passé encore ! Une dispute avec des bagarres encore !?
Normandie: *s'énerve* Il m'a provoqué !
Breizh: *s'énerve et lève les yeux au ciel* Pff même pas vrai !
Principal adjointe : Une esxlusion d'une semaine dès le moi de la rentrée, ça vous va ?
Breizh: *surpris* Nann madame ! Ma mère va me défoncer !
Normandie: *surpris* Ma tutrice va m'enterrer vivant !
Principal adjointe: Parce qu'en plus de ça, vous allez décider de votre peine ?Normandie s'était battu avec Breizh pour aucune raison. Comme d'habitude.
En sortant du bureau de la principale adjointe, Breizh groméla et n'adressa pas la parole à Normandie.Normandie: *s'énerve* C'est de ta faute si on est esxlus.
Breizh: *s'énerve* Oh le menteur ! Ça rejette la faute sur les mecs qui marchent tranquillement dans les couloirs !
Normandie: *s'énerve* Tu le meritais avec ta tête de con.Breizh l'attrapa par le bras et le plaqua contre le mur.
Normandie: *surpris* T'es au courant qu'on est encore dans l'administration ?
Breizh: *s'énerve* Rien à foutre, de toute façon, y'a pas de bureau dans ce couloir !Normandie remarquait que Breizh rougissait et fuyait son regard, comme ce fameux jour derrière le lycée. Il n'était pas bourré cette fois si donc c'était réel. Normandie faisait effet à Breizh.
Normandie: *lève les yeux au ciel* Tu sais, si je te met autant mal à l'aise, je ne sais pas pourquoi tu continues toujours de me plaquer contre le mur.
Breizh le lâcha et s'éloigna un peu de lui.
Normandie: T'es bizarre.
Breizh: *rougis et s'énerve* N'im.... N'importe quoi !Breizh quitta l'administration en courant. Normandie ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il n'avait pas encore compris que son pire ennemi n'était pas vraiment son pire ennemi.
Breizh avait très chaud dans tout le corps alors qu'il ne faisait pas quarante degrés dehors.Breizh: *pense et rougis* Parfois je devrais être un peu plus intelligent et arrêter de me battre avec lui.
Il sorti son portable pour appeler son meilleur ami qu'il avait rencontré dans les Cornouailles quand il avait treize ans en colonie de vacances.
Ils avaient gardé contact.Breizh: Demat Corn' ! (Bonjour Corn' !)
Cornwall: Salud Breizh ! Mont a ran ? (Salut Breizh ! Comment tu vas ?)
Breizh: Hum... Mad ? (Hum... Bien ?)
Cornwall: Oh an gaouiad ! (Oh le menteur !)
Breizh: *s'énerve* Serr da veg Cornwall, ne imor on ket ! (Ferme ta gueule Cornwall, je ne suis pas d'humeur !)
Cornwall: Ah ma digarez... (Ah désolé...)
Breizh: Je n'arrive pas trop à supporter d'être amoureux de l'autre troue de Calvados au camembert.
Cornwall: *rigole* Bordel je m'en doutais que tu étais de mauvaise humeur à cause de lui !
Breizh: Je ne comprends pas pourquoi je l'aime, quand on était gamin, je le détestais et il avait une tête à claque !
Cornwall: *rigole* Les goûts changent qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Breizh: Je vois que tu préfères te foutre de ma gueule que de m'écouter...
Cornwall: Ma digarez Breizh... (Désolé Breizh...)
Breizh: Normandie a besoin d'être aider. Je sais très bien que ce n'est pas un homme facile. Il est complètement dépressif, il se mutile et j'ai bien peur qu'il va un jour tenter de se suicider.
Cornwall: *attristé* Et tu penses que savoir que tu l'aimes va l'aider à sortir de sa dépression ? Ça me paraît un peu bancale ton idée.
Breizh: Tu ne comprends pas, Normandie a besoin qu'on l'aide.
Cornwall: Je l'ai compris Breizh mais en quoi ça va l'aider qu'il sache que tu es amoureux de lui ?
Breizh: *s'énerve* Bah pour qu'il sache que quelqu'un l'aime peut importe ce qu'il est !
Cornwall: Ça me paraît toujours bancale Breizh...
Breizh: *s'énerve* Putain !
Cornwall: Pourquoi tu l'aimes ?
Breizh: *s'énerve* Mais je ne sais pas Cornwall ! C'est venu tout seul !
Cornwall: Arrête de gueuler on va entendre ce que tu dis !
Breizh: *s'énerve* J'men branle ! De toute façon, les pelots de l'administration sont tous des parigots qui ne parlent pas un seul mot du breton donc ils ne vont jamais comprendre ce que je dis !
Cornwall: En effet mais arrête de gueuler mar plij ganeoc'h (s'il te plaît).Normandie sorti à son tour de l'administration. Il aperçeva Breizh au téléphone s'énerver. Il ne comprenait rien à ce qu'il disait car il parlait en breton.
Normandie: *pense* Ça fait bizarre de l'entendre parler en breton. Je l'entends toujours parler français.
Breizh parlait couramment le gallo et le breton chez lui. Il parlait français qu'au lycée et avec la famille de Loire.
De tant en tant, Breizh et Loire se parlaient en breton. Loire avait des cours particuliers pour apprendre le breton et parfois, Breizh l'aidait dans ses cours et lui apprenait de nouveau mot.
Le meilleur ami de Breizh, Cornwall, il parlait breton en plus du cornish et de l'anglais. Les deux amis se parlaient donc en breton.Breizh raccrocha et rangea son portable dans la poche de son pantalon. Il remarqua que Normandie le fixait.
Breizh: Qu'est-ce que tu regardes ?
Normandie: Eu bah... C'est que ça fait bizarre de t'entendre parler une autre langue que le français.
Breizh: *étonné* Ah bon ?
Normandie: Bon après même quand tu parles français, je ne comprends pas trop certains mots.
Breizh: Normal, tu parles que le normand.
Normandie: P'tètre bien qu'ouais. Tu parles que le breton et le français ?
Breizh: Non, je parle aussi le gallo. C'est ma langue maternelle avec le breton. Le français je l'ai juste appris par force à Paris. C'est une longue histoire.C'était quand il était dans la famille du président qui était un pur jacobin malgré qu'il était corse. Breizh n'avait pas le choix d'apprendre le français dont le faite qu'il soit trilingue actuellement.
Normandie: Tu peux parler gallo ?
Breizh: C'est comme le français, ça ne va pas changer grand chose.
Normandie: Bah dit quand même.
Breizh: Hum... Bertègn ést me payiz.
Normandie: La Bretagne est mon pays ?
Breizh: Ouais.
Normandie: Assez facile en effet...
Breizh: Je l'aime bien ma langue. Chez moi, on parle généralement le gallo. C'est assez rare qu'on parle breton. Même quand j'étais avec mes parents biologiques. On se parlait toujours en gallo. C'était surtout à l'école où je parlais le breton.
Normandie: J'ai beau avoir eu des cours de français, je n'arrive pas à apprendre cette langue puis on me rajoute le breton depuis l'année dernière. J'ai encore plus de mal. Je ne sais rien dire en breton à part "demat", "mont a ran" et "kenavo".
Breizh: Au moins tu sais dire bonjour et au revoir et tu sais demander aux gens si ils vont bien mais, je peux t'aider en breton. J'aide un peu Loire aussi.
Normandie: Eu... Je...
Breizh: *passe sa main dans ses cheveux* Je ne t'y obliges pas hein !
Normandie: Je vais y réfléchir.Normandie trouvait que Breizh avait un drôle de comportement mais il n'y faisait pas trop attention. Après tout, il venait de s'enguirlander avec quelqu'un au téléphone.

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•Le deuil des lionceaux• 🦁
Misterio / SuspensoRésumé, Quelque part dans un petit village normand du Cotentin, vivait une petite famille assée spéciale. Le père n'était plus de ce monde, la mère présentait quelques troubles psychologiques et leurs enfants n'étaient pas très aimés dans leur école...