Il était midi quand les Slatché et Normandie sont arrivés sur Louverné en face de la grande maison familiale.
L'ainé de la famille attendait devant la porte grande ouverte. Il avait douze ans et était comme sa mère. Son regard naturel était froid et on avait l'impression qu'il était toujours en colère.
Il avait les cheveux courts et rouges avec les yeux blancs. Sa peau était très blanche comme son père et il portait un grand coeur vendéen dans ses cheveux. Il portait une petite veste violette, une chemise plutôt blanche, un pantalon noir, des chaussettes blanches qui sortaient de ses chaussures noirs et cirés comme celles de Normandie.
C'était la tenue traditionnelle des hommes de Vendée.Pays de la Loire: Tu attendais devant la porte depuis combien de temps Vendée ?
Vendée: Je dirais une dixaine de minutes.Les parents et les enfants avaient rejoint la maison familiale et avaient refermé derrière eux.
Sur le canapé, se trouvait deux petites filles. Une grande qui était plus âgé que Mayenne mais plus jeune que Vendée. Elle avait onze ans et s'appelait Sarthe. Elle portait les cheveux courts et bleus foncés comme son petit frère Mayenne.
Elle avait les yeux verrons rouge et jaune avec des lunettes noirs. Elle portait une chemise orange et un pantalon noir et portait un appareil photo autour de son coue.
La petite à côté d'elle était plus jeune que Mayenne. Elle s'appelait Loire Atlantique mais tout le monde la surnommait Loire. Elle avait neuve ans et c'était la plus douce et ouverte de sa famille.
Elle avait les cheveux courts et blancs avec de grands yeux bleus foncés.Sarthe: C'est lui le petit Normandie ?
Pays de la Loire: Oui, il est un peu... discret.
Sarthe: Coucou Normandie, je m'appelle Sarthe. Elle c'est Loire, le grand qui fait toujours la gueule c'est Vendée, le gars qui te tiens la main c'est Mayenne et la petite qui porte le maillot d'Angers est Maine-Loire.
Vendée: *s'énerve* Je ne fais pas la gueule !
Sarthe: Un petit peu quand même. C'est quand la dernière fois que tu as souri à ta famille ? Je t'ai vu sourire récemment. Tu étais même tout rouge devant ton amie Charente-Maritime !
Vendée: *surpris et rougis* Quoi !!? Mais n'importe quoi !!
Pays de la Loire : *rouspète* Vous aviez fini de vous disputer bêtement !?
Sarthe: Oui maman !Sarthe aimait beaucoup embêter son grand frère. Vendée n'était pas un garçon très sociable et il cachait beaucoup de chose à ses parents. Sarthe devinait tout ce qu'il faisait en cachette.
Pays de la Loire: Je vais préparer le repas. Mayenne, tu peux faire la visite de la maison à Normandie et lui montrer où il dormira ?
Mayenne: Pas de problème m'an ! Tu vas voir Normandie, notre maison est giga grande et on sera dans la même chambre !Normandie ne lui répondi pas et se comptentait juste de le suivre. La maison était en effet très grande. Chaque enfant avait leur chambre pour eux tout seul sauf Mayenne. Il n'y avait pas plus de chambre pour Normandie donc Mayenne avait accepté de le prendre avec lui dans sa chambre de plus que sa chambre était la plus grande de la maison.
Les deux garçons avaient chacun leur côté. Celui de Mayenne était proche de la porte et celui de Normandie était au bout de la chambre.
Une grande armoire séparait les lits des deux garçons pour qu'ils aient chacuns leur intimité.Mayenne: Alors, la maison te plaît ?
Aucun mot ne sortait de la bouche du jeune normand.
Mayenne: *réalise* Oh ! J'ai oublié de te montrer le jardin ! Suit moi !
Mayenne courait jusqu'au escaliers et les détalait. Normandie le suiva en descendant tout doucement les marches des escaliers.
Mayenne avait ouvert la porte du jardin qui se situait dans la cuisine. Normandie était émerveillé en voyant la petite aire de jeu au fond du jardin. Un toboggan et des balançoires. Il avait toujours rêvé de jouer là dedans mais sa mère refusait toujours de l'emmener au parc de son village.
Normandie se jeta sur la balançoire en s'asseyant dessus.
Mayenne était assez surpris de sa réaction.Mayenne: *surpris* La balançoire t'étonne tant que ça ?
Normandie: Je n'ai jamais fais de balançoire. J'ai toujours rêvé d'en faire.C'était la première fois que Mayenne entendait réellement sa voix. Il ne prenait pas en compte le petit "p'tètre bien qu'oui" tout timide de tout à l'heure dans la mairie de Saint-Lô.
Mayenne: *intrigué* Il n'y avait pas de parc à jeu dans ton village ?
Normandie: P'tètre bien qu'oui.
Mayenne: *incompris* Comment ça "p'tètre bien qu'oui" ? Tu ne sais pas si il y avait un parc à jeu dans ton village ?
Normandie: Mais je t'ai répondu, y'en avait un. Je n'avais juste pas le droit d'y aller...Mayenne ne voulait pas trop rentrer dans les détails. Après tout, il savait ce qu'avait subit Normandie avec sa mère. Il avait écouté toutes les conversations de ses parents très tôt le matin.
Mayenne: Tu veux que je te balance ?
Normandie accepta. Pays de la Loire les fixait de la fenêtre entrain de s'amuser tous les deux. Elle leur souriait. Le Mans qui était entrain de nettoyer la vaisselle puis la ranger lui disa.
Le Mans: Heureusement que Mayenne est là.
Pays de la Loire: Qu'est-se qui te fait dire ça ?
Le Mans: Tu crois que Normandie aurait agis de la sorte avec les autres ?
Pays de la Loire: Je pense que Loire aurait été pareille que Mayenne dans cette situation.
Le Mans: Oui c'est vrai, notre petite Loire.
Pays de la Loire: J'espère qu'il va bien s'intégrer ici. Il n'a plus de famille de toute façon. Ses parents étaient enfants uniques et ses grands-parents sont tous décédés depuis longtemps.
Le Mans: Je ne comprends pas pourquoi les services sociaux n'ont pas enlevé la garde des enfants de cette femme. Elle a de gros problème psychologique.
Pays de la Loire: De ce que le maire m'a dit, cette femme présentait des troubles bipolaires et était alcoolique mais rien n'avait été signalé.
Le Mans: Bipolaire... Ma grand-mère était bipolaire mais elle n'était pas dû tout une femme violente. Je pense que c'est l'alcool qui a détruit cette femme.
Pays de la Loire: Oh ça, c'est certain. Après, nous n'étions pas avec elle pour savoir comment elle était envers ses enfants et comment elle se sentait mentalement.
Le Mans: Elle me manque ma grand-mère d'ailleurs.Le Mans n'avait jamais pû compter sur ses parents mais plutôt sur sa grand-mère. Sa grand-mère malgré ses troubles bipolaires, c'était une femme forte et c'était quelqu'un d'important. D'ailleurs, Le Mans lui avait rendu hommage à la naissance de sa deuxième fille.
Sa deuxième fille portait son premier prénom, Loire.
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•Le deuil des lionceaux• 🦁
Misteri / ThrillerRésumé, Quelque part dans un petit village normand du Cotentin, vivait une petite famille assée spéciale. Le père n'était plus de ce monde, la mère présentait quelques troubles psychologiques et leurs enfants n'étaient pas très aimés dans leur école...