🦁6- Changement radical

1 0 0
                                    

Monsieur le maire avait habillé le jeune normand avec des vêtements propres et pas déchirés de tous les côtés.
Il lui avait donné une de ses vieilles vestes traditionnelles normandes. Une grande veste grise qui s'arrêtait aux genoux généralement. La veste était trop grande pour Normandie donc ça lui faisait la taille d'une robe qui arrivait au pied. Sous sa veste, il portait une chemise toute neuve pour remplacer l'ancienne.
Il portait aussi un pantalon typique de chez lui. Un pantalon marron avec des chaussettes blanches et des chaussures cirés et noirs.

Maire: Et je te donne ce petit foulard pour que tu ne chopes pas froid avant les beaux jours.

C'était un petit foulard blanc et rouge.

Maire: On va devoir aller à la capitale départementale Saint-Lô, il va y avoir de la route Normandie.
Normandie: *interrogateur* Vous allez m'emmener où ?
Maire: Je vais t'emmener à la mairie de Saint-Lô, là bas, une grande famille viendra te chercher et tu partiras avec eux.
Normandie: *étonné* Vous ne me gardez pas avec vous ?
Maire: *attristé* Nous ne pouvions pas malheureusement, nous voulons te protéger Normandie. Tu n'es plus en sécurité ici. Tu partiras pour la Mayenne dans les Pays de la Loire. C'est la région à côté de chez nous, ce sont nos voisins.
Normandie: *suspicieux* Est-ce qu'ils sont gentils ?
Maire: Bien sûr ! Ils ont plein d'enfant dont l'un à ton âge.

Normandie n'était pas encore rassuré, il avait peur de revivre de la maltraitance dans sa nouvelle famille mais il ne disait rien et se laissait faire. Il s'installa à l'arrière de la voiture en fixant par la fenêtre, les enfants de sa classe qui jouaient ensemble dans le bourg en face de la mairie. Ces jeunes enfants fixaient Normandie dans la voiture du maire, ils ne comprennaient pas trop qu'est-ce qu'il faisait là dedans. Leurs parents ne leur avaient rien dit concernant le meurtre, ils étaient beaucoup trop jeunes pour comprendre.

Le maire quittera le petit village du Vast, c'était la première fois que Normandie voyait le panneau "Le Vast".
Le jeune lionceau fixa le paysage par sa fenêtre durant tout le trajet jusqu'à Saint-Lô.
Le maire se gara sur un parking en face de la mairie dans le centre ville. Beaucoup de voiture circulait devant la mairie, il était difficile de se garer sans être interrompu pour un automobiliste trop pressé.

Maire: Je déteste les grandes villes.

Le maire réussissa enfin à se garer et sorti de la voiture en ouvrant la porte à Normandie qui avait une sécurité enfant.
La ville de Saint-Lô impressionnait beaucoup le jeune normand qui n'était jamais allez dans une ville.

Maire: La mairie est juste en face, dépêchons nous, on ne va pas les faire trop attendre.

Le maire du Vast se faisait accueillir par la maire de Saint-Lô qui l'invita à entrer à l'intérieur de la mairie au chaud.

Maire de St-Lô: Vous voulez un café ?
Maire: P'tètre bien qu'non, merci. Je partirais quand les Slatché arriveront.
Maire de St-Lô: Ils sont déjà là dans mon bureau.
Maire: Ah c'est super !

Normandie tenait fort la main du maire, il tremblait et son cœur battait énormément. La maire de Saint-Lô ouvra la porte de son bureau où se trouvait un homme très petit, blond aux yeux verrons rouges et bleus, avec une peau asser blanche et une tenue de pilote de formule 1. À côté de lui se tenait sa femme, une femme très grande aux cheveux courts bicolores bleus et rouges avec un grand coeur des châteaux de la Loire dans ses cheveux et des petits yeux verrons bleus et blancs. Elle avait une peau beige un peu plus foncé que son marie et portait des nœuds blancs dans les cheveux avec une petite chemise bleu et une grande robe noir avec un tablier blanc. Elle portait également des petites bottes noirs.
Son marie tenait une petite fille sur ses genoux, une petite de quatre ans et à côté de la mère, il y avait un jeune garçon.
La petite fille portait le maillot de foot d'Angers, elle avait les cheveux longs et bleus avec une grande croix rouge et jaune qui ressemblait à la croix de la résistance française. Elle avait de grand yeux jaune et une peau plutôt beige.
Son frère lui, c'était un hybridé lion comme Normandie. Il avait une grande queue jaune, avait les cheveux courts et bleus avec une grande moucheture d'hermine noir dans les cheveux, des yeux verrons rouges et jaunes, une peau beige et portait une tenue qui ressemblait à la tenue traditionnelle normande.

Maire: Normandie, je te présente Pays de la Loire et son marie Le Mans. Ce sont eux qui vont t'accueillir.

La grande femme du nom de Pays de la Loire faisait un peu peur à Normandie. Elle avait un regard qui ressemblait à celle de sa mère mais ce n'était pas la même chose. C'était dans la nature de Pays de la Loire de ne pas être souriante et noir dans son regard mais c'était une femme très attentionnée prête à tout pour ses enfants.
Le Mans, l'homme très petit se leva de sa chaise et s'approcha du jeune normand.

Le Mans: Hey p'tit lionceau ! Je suis Le Mans ! On va bien s'entendre toi et moi, j'aime beaucoup rire, tu aimes bien rire ?

Normandie ne lui répondi pas et se cacha derrière le maire du Vast.

Pays de la Loire: Le Mans, tu lui fais déjà peur. Il ne faut pas être direct comme ça. Tu as oublié ce qu'il a vécu hier soir ?
Le Mans: *attristé* J'essayais juste de détendre l'atmosphère...

Leur fils, l'hybridé lion, s'approcha à son tour de Normandie et lui tendi sa main.

Mayenne: J'm'appelle Mayenne, j'ai dix ans !

C'était le garçon qui avait le même âge que le jeune normand.

Mayenne: Tu auras tout ton temps pour t'y habituer mais ne t'inquiète pas, nous sommes des personnes gentilles prêtes à aider beaucoup de monde. C'est pour cela que papa et maman ont bien voulu te prendre, tu mérites mieux que ça.

Mayenne était comme son père mais pas trop non plus. C'était un petit rigolo mais avait le sérieux de sa mère dans des situations adéquates, ce que son père ne savait pas faire parfois.
Mayenne savait ce que Normandie avait vécu, il avait écouté la conversation de ses parents ce matin.

Mayenne: Tu t'appelles Normandie ?
Normandie: P'tètre bien qu'oui...
Mayenne: Tu nous suits Normandie ?

Le lionceau avait de l'hésitation, il fixa le maire qui lui souriait et lui faisait signe de prendre la main de ce jeune garçon.
Normandie se décida de prendre la main de Mayenne tout tremblant.
Monsieur le maire retira son beret gris traditionnel normand et le posa sur la tête du petit normand.

Maire: On ne va plus se revoir Normandie donc je te donne ça en guise de souvenir. Merci de m'avoir fait confiance Normandie.

Normandie ne repondi pas, il n'osa pas trop.
Pays de la Loire s'approcha du lionceau. Normandie remarqua que son regard n'était pas aussi noir qu'il le pensait. Ce n'était pas un regard noir mais son regard naturel.

Pays de la Loire: Nous allons rentrer, tu peux dormir dans la voiture, on a beaucoup de route à faire.

Normandie suiva sa nouvelle famille en tenant la main de Mayenne. Le trajet fût long mais ce n'était pas un problème pour Normandie, il s'endormira au bout de trente minutes.

•Le deuil des lionceaux• 🦁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant