Avril 2018, ça faisait déjà trois ans que Didi et Norman étaient au ciel. C'était le pire moi pour Normandie. Il détestait le jour de son anniversaire car il était de ce moi d'Avril. Avril signifiait la mort de ses deux petits lionceaux.
Pour son anniversaire le dix Avril, Normandie ne voulait rien. Il voulait juste la paix.Mayenne: Normandie ?
Normandie: Laisse moi s'il te plait...
Mayenne: *soupire* Je sais que tu ne voulais rien pour ton anniversaire mais je voulais vraiment t'offrir ça.Mayenne donna un pendentif en forme de coeur à Normandie.
Normandie: *intrigué* Pourquoi tu me donnes ça ?
Mayenne: C'est un pendentif qui s'ouvre et tu peux mettre une photo dedans.
Normandie: *étonné* Ah ouais ?Normandie avait trouvé l'ouverture du pendentif. Le pendentif s'ouvra montrant une petite photo de Didi et Norman. Mayenne avait fouillé les affaires de Normandie et avait trouvé une photo de son frère et de sa sœur. Il avait scanné la photo pour la rapetessire.
Normandie était ému en voyant cela. Des larmes glissaient le long de ses joues.Mayenne: Alors, ça te plaît ?
Normandie: Me... Merci Mayenne...Normandie n'avait pas encore eu l'occasion de retourner sur Le Vast au cimetière. Il ne savait pas que son frère et sa sœur avait été enterré là bas malgré qu'ils n'étaient pas chrétiens. Le prêtre était si déboussolé de la mort si injuste de ces jeunes enfants qu'il avait fait un petit mémorial rien qu'à eux au fond du cimetière du Vast.
Normandie ne savait pas mais une marche blanche avait été faite dans son village et à la ville de naissance des deux jumeaux à Valognes. Un deuxième mémorial avait été installé en face de la mairie de Valognes.
Tous les habitants du Vast avaient appris que Cérences était une très mauvaise mère et une femme complètement cinglée. Elle n'avait que des petits troubles bipolaires. Elle était fort alcoolique et elle avait perdu la tête lors de son accident de train quand elle était adolescente.
Le maire du Vast avait quitté sa fonction de maire l'année dernière suite au décès de sa fille atteinte d'un cancer de la peau. Il était partie sur Cherbourg-en-Cotentin avec sa femme au bord de la mère.
Pays de la Loire et Le Mans n'avait plus de nouvelle de cet homme, il avait changé de numéro de téléphone.Pays de la Loire: Tu crois qu'on devrait emmener Normandie au Vast ?
Le Mans: Pourquoi faire ? Pour encore plus le faire souffrir ?
Pays de la Loire: Mais non pas dû tout ! Normandie ne sait rien de ce qui c'est passé dans son village natal après son départ. Il ne sait même pas que le prêtre du Vast avait fait un mémorial pour son frère et sa sœur et que l'ancien maire avait organisé une marche blanche dans le village et à Valognes.
Le Mans: Ouais c'est vrai. Il ne sait même pas que l'affaire avait fait le tour du Cotentin.
Pays de la Loire: Je n'aime pas cacher des choses à ce petit garçon. Il souffre déjà asser.Quelques jours après l'anniversaire de Normandie, Pays de la Loire et Le Mans lui avait demandé si il voulait retourner au Vast en lui disant toute la vérité sur ce qui c'était passé après son départ.
Normandie: *surpris* Sérieux ? Les habitants de mon ancien village ont fait une marche blanche pour Didi et Norman alors qu'ils nous craignaient ?
Pays de la Loire: Il y a aussi eu une marche sur Valognes.
Normandie: *surpris* Pourquoi ils font les hypocrites ? Ils ne sont même pas venu m'aider le soir où j'ai crié à l'aide.
Pays de la Loire: *soupire* Normandie, tu veux te rendre au mémorial de ton frère et de ta sœur ?
Normandie: *surpris* Parce qu'ils ont fait un mémorial pour eux !?
Pays de la Loire: Le prêtre oui. Il y en a aussi un en face de la mairie de Valognes.Normandie ne voulait plus répondre. Les deux adultes avaient préféré lâcher l'affaire. Normandie ne se sentait pas encore prêt pour y aller à nouveau.
Je voulais y aller mais une entité me disait que c'était dangereux, que mère devait encore se trouver dans les environs et qu'elle attendait le bon moment pour surgir.
Le moi d'Avril s'écoula, Normandie était à nouveau libéré. Il ne savait pas quand cette déprime allait disparaître à jamais mais pour l'instant, elle était encore en lui et ne partira pas de si tôt.
Deux semaines après le début du moi de Mai, les garçons étaient en t-shirt dehors car il faisait bon. Ils faisaient de la balançoire ensembles et rigolaient. Mayenne avait remarqué de drôle de coupure sur les bras de Normandie. Il y en avait trente pour être précis.Mayenne: *intrigué* Tu t'es fais agressé par un chat Nono ?
Normandie: *incompris* Comment ça ?
Mayenne: *suspicieux* Bah t'es coupé de partout sur tes bras. J'ai compté trente coupures.
Normandie: Ah ça ! Ce n'est pas un chat qui m'a agressé. Je me suis juste coupé avec mon compas pendant tout le moi d'Avril donc pendant trente jours.Mayenne était sous le choque. Normandie disait ouvertement qu'il s'était mutilé tout le moi d'Avril sans gêne comme si c'était quelque chose de normal.
Mayenne: *choqué* Et tu me dis ça comme si c'était normal Nono ?
Normandie: *étonné* Bah tu ne fais pas ça quand tu es triste Mayenne ?
Mayenne: *choqué* Mais pas dû tout ! Personne ne fait ça Normandie !
Normandie: *étonné* Ah ouais ?Normandie trouvait ça dégueulasse d'être encore en vie alors que c'était de sa faute si son frère et sa sœur avaient été assassiné. Les trente coupures représentaient sa punition. Pendant tout le moi d'Avril, il devait se tracer un trait sur le bras avec son compas pour qu'il se rappelle qu'il ne devrait pas être ici encore en vie.
Mayenne: Tu ne fais ça que le moi d'Avril Normandie ?
Normandie: P'tètre bien qu'oui. C'est ma punition.
Mayenne: Quelle punition ?
Normandie: D'être encore en vie Mayenne. Je ne le mérite pas.Mayenne ne voulait pas en entendre plus. Il descenda de suite de sa balançoire pour prévenir ses parents de ce que Normandie faisait sur ses bras.
Pays de la Loire était fort en colère quand elle avait appris ça. Le Mans, lui, il pleurait.Pays de la Loire: *s'énerve* Normandie, on a déjà eu cette conversation ! Je t'ai déjà dit multe fois que tu n'y es pour rien de la mort de ton frère et de ta sœur ! Tu le sais très bien en plus ! Tu le sais très bien car tu as tout vu ce jour là !
Normandie: Sauf que si je n'avais pas répondu, Cérences n'aurait rien fait. Elle nous aurait juste battu.Normandie ne considèrait plus Cérences comme sa mère. Il la nommait donc par son prénom.
Pays de la Loire: Cérences était alcoolisée au moment des faits. Elle était inconsciente en plus d'être violente de nature. Tout est de sa faute à elle.
Normandie: C'est moi qui aurait dû me faire planter...
Pays de la Loire: Et tu souhaiterais que ce soit des enfants de cinq ans qui subissent ce que tu subis à l'heure d'aujourd'hui ? Dans tout les cas, ils auraient été malheureux et si ton frère et ta soeur auraient survécu, cela m'étonnerait que tu les reconnaisses. Tu sais Normandie, un enfant traumatisé depuis son plus jeune âge sera traumatisé à vie et les sequelles seront toujours là. *soupire* J'imagine que tu as changé suite à la mort de ta fraterie ?
Normandie: Hum... P'tètre bien qu'oui...
Pays de la Loire: J'imagine que tu étais un garçon très protecteur vu comment tu y tenais à ton frère et ta soeur. Maintenant, tu es un petit garçon très réservé et introverti qui a dû mal à s'ouvrir aux autres. Ce n'est pas ta vraie personnalité Normandie. C'est ce que tu as vu ce jour là qui a modifié ce que tu es maintenant car tu n'avais que dix ans.Le Mans qui séchait ses larmes à côté de Pays de la Loire lui disa.
Le Mans: Normandie, nous sommes comme toi, des personnes qui ont une fausse personnalité. Une personnalité modifié à cause de leur enfance.
Normandie: *étonné* Ah bon ?Pays de la Loire n'était pas une femme autoritaire et aigri ?
Le Mans n'était pas un homme rigolo et stupide ?
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•Le deuil des lionceaux• 🦁
Mystère / ThrillerRésumé, Quelque part dans un petit village normand du Cotentin, vivait une petite famille assée spéciale. Le père n'était plus de ce monde, la mère présentait quelques troubles psychologiques et leurs enfants n'étaient pas très aimés dans leur école...