Les vêtements étaient prêts, le sac aussi, sa carte de train et bus était dans sa poche. Normandie était prêt pour partir en cours.
Il devait prendre le bus pour aller à la gare de Laval puis prendre le métro une fois arrivé sur Rennes.
Normandie ne stressait pas dû tout, c'était inattendu. À vrai dire, il avait déjà fait plus long pour aller au Vast donc les trajets en train ne lui faisaient pas peur.Pays de la Loire: Tu as bien tes cartes de train et de Tul Normandie ?
Normandie: P'tètre bien qu'oui, ils sont dans ma poche.Sa carte de Tul s'agissait de sa carte de bus. Les lavallois et sa métropole appelaient les bus par le nom de la société qui était Tul.
De ce que savait Normandie, il ne serait pas tout seul dans son lycée. Il connaissait une seule personne et fallait que ce soit Breizh. Loire lui avait dit la veille de la rentrée des classes. Le normand était dégoûté.
Depuis la fin des vacances, Normandie s'était un peu plus réouvert aux autres mais pas plus que ça. Il reparlait à nouveau mais pas très longtemps.Normandie était allez qu'une seule fois à Rennes. Quand il avait dix ans. C'était il y a cinq ans environ. Il ne se souvenait plus à quoi ça ressemblait. Son lycée était à l'autre bout de Rennes dans le quartier du Blosne. Quartier assez calme d'après les rennais.
Le lycée était assez grand et accueillait énormément de jeune venant d'ailleurs comme Normandie qui venait de Louverné en Mayenne.Normandie ne vit pas toute suite Breizh. Il s'avança à l'entrée de son établissement voir sa classe qui était indiquée sur des feuilles accrochées sous le préau sur des murs.
Normandie: *pense* Alors, je suis en... Seconde B. Je vais prier que Breizh ne soit pas dans ma classe.
Normandie regarda si il y avait un certain Breizh The Celtic dans la liste de ses camarades de classe. Par chance, il n'y figurait pas. Breizh était en seconde C mais ça lui empêchera pas de le croiser dans les couloirs et pendant les récréations.
Les deux garçons ne s'étaient pas une seule fois adressé la parole de la journée. Ils se fronçaient plutôt les sourcils chaque fois qu'ils se croisaient.Fin d'après-midi, Normandie sorti de l'établissement scolaire pour se diriger à la gare. Il devait un peu marcher pour prendre le métro au Blosne.
Tout d'un coup, il se fît interpeller. Il se retourna d'un regard noir car il avait reconnu la voix du jeune homme. Breizh.Normandie: Casse toi.
Breizh: Attend, je dois te parler avant !
Normandie: Qu'est-ce que tu me veux ?Normandie était bien naïf, Breizh s'était approché de lui pour lui mettre une gifle. Le normand surpris par le geste du gallèsant, s'énerva et l'attrapa par le col de son maillot noir.
Normandie: *s'énerve* Mais t'es pas net j'te jure !
Breizh: Raah t'as aucun humour !!
Normandie: *s'énerve* Mais y'avait rien de drôle espèce de kouign-amann alcoolo.Breizh rigola. Il kiffait bien se faire surnommer ainsi.
Breizh: *rigole* Ah ouais ? Je suis un kouign-amann alcoolo ?
Normandie: Et bah p'tètre bien qu'oui. Tu ne bouffes que des kouign-amann et tu sens le cidre.
Breizh: Ouais c'est vrai que je sens beaucoup le cidre. J'en bois asser souvent.
Normandie: *étonné* Eu... Souvent tu dis ? Tu es dépends de l'alcool Breizh ?
Breizh: *fronce les sourcils* Bien sûr et pourquoi tu es étonné Normandie ? T'es bien addict à la mutilation.
Normandie: *surpris* Je te demande pardon !?Breizh prit le bras de Normandie et remonta la manche de la veste et de la chemise du normand. Les coupures avaient cicatrisé.
Breizh: Et c'est quoi ça alors ?
Normandie retira son bras de la main de Breizh d'une telle violence. Il lui fronça les sourcils en lui hurlant dessus.
Normandie: *s'énerve* JE T'INTERDIS DE ME TOUCHER !!
Le breton était surpris de sa réaction et elle était compréhensible. Normandie détestait qu'on le touche.
Breizh: Arrête d'être étonné de ma dépendance Normandie. C'est hypocrite.
Le breton gallèsant retourna vers son lycée attendre son bus devant l'arrêt de bus. Normandie se rhabilla correctement et se dirigea en direction du métro en marche rapide.
Normandie: *pense et intrigué* Il avait l'air d'être inquiet pour moi... Bizarre venant de lui, il est plutôt du genre à s'en battre les couilles de ma personne.
Le lion était très pensif durant son trajet. Loire l'avait remarqué en rentrant.
Loire: Tu penses à quoi Nono ?
Normandie: Rien dû tout, laisse moi...
Loire: Ta rentrée s'est mal passée ?
Normandie: Rien à voir, elle s'est très bien passée...
Loire: *fronce les sourcils* Normandie !
Normandie: *se retourne* Quoi !?
Loire: *fronce les sourcils* Tu sais très bien que je veux que tu sois heureux.
Normandie: *s'énerve* Et moi j'aimerais bien qu'on me foute la paix !Il ouvra la porte de sa chambre et la claqua. Il jetta son sac au pied de son lit et se jetta dans ses draps serrer son oreiller contre son torse. Loire ouvra la porte et la referma derrière elle. Elle profita que Mayenne ne soit pas encore rentrée pour s'infiltrer dans la chambre de lui et du normand.
Normandie: Je sais que c'est toi Loire. Tu peux faire demi tour.
Loire: C'est Breizh qui te rend comme ça ? Vous vous êtes disputé ?
Normandie: Comment dire qu'il était bizarre tout à l'heure.
Loire: *intriguée* Comment ça bizarre ?
Normandie: Il avait l'air de s'inquiéter pour moi.
Loire: *étonnée* En effet, je suis très étonnée de ce que tu viens de me sortir !
Normandie: Il m'a dit que c'était hypocrite d'avoir fait une remarque sur ses dépendances à l'alcool.
Loire: Je vois ce qu'il veut dire.
Normandie: J'ai compris ce qu'il voulait me dire. Pourquoi faire des remarques sur ses dépendances si moi même je suis dépendant ?
Loire: Et il n'a pas tord en soit.
Normandie: Je ne savais pas qu'il était alcoolique.
Loire: *triste* Je m'inquiète beaucoup pour vous deux tu sais...?
Normandie: ...Le normand ne savait pas quoi répondre. Il ne s'en rendait pas compte du mal qu'il faisait autour de lui à cause de sa mutilation. Loire tenait vraiment à son frère et son meilleur ami et elle souffrait en les voyant souffrir.
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•Le deuil des lionceaux• 🦁
Mistério / SuspenseRésumé, Quelque part dans un petit village normand du Cotentin, vivait une petite famille assée spéciale. Le père n'était plus de ce monde, la mère présentait quelques troubles psychologiques et leurs enfants n'étaient pas très aimés dans leur école...