🦁35- La lionne est partie

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Plusieurs années s'étaient écoulées, on était en 2036.
Normandie avait pû rattraper ses études et faire ce qu'il désirait de faire. Bosser dans les bureaux. Il avait une petite maison dans un lotissement au bord de la mer avec son mari Breizh et ses enfants.
Il avait deux jumelles de neuve ans, Gwilen et Manche et un fils de trois ans, Sougéal.
La petite famille vivait sur Avranches en Normandie.

Le normand revenait de son travail. Il était assez tard. Breizh était encore au bar, il était devenu barman. Les enfants étaient avec lui.
Normandie arriva dans le bar de son mari qui était assez rempli.
Ses filles foncèrent sur lui lui faire un câlin.

Manche: Tu nous as manqué papa !
Normandie: *étonné* Tant que ça ? C'est long une journée sans se voir ?
Manche: P'tètre bien qu'oui parfaitement !
Normandie: Il est où votre frère ?
Gwilen: Avec papa Breizh.
Normandie: *pense* Fils indigne.

Normandie s'approcha du bar pour embrasser son mari et prendre Sougéal qui était dans les pattes de son père Breizh.

Breizh: Alors ?
Normandie: Le patron me casse les couilles. Comme d'habitude.
Breizh: Ça ne change pas de d'habitude.
Normandie: Et toi ? Je vois qu'il y a du monde.
Breizh: Y'a match aujourd'hui. Caen contre Laval.
Normandie: En effet, je comprends mieux. Tu comptes rester là jusqu'à qu'elle heure ?
Breizh: Eu... Très tard.
Normandie: J'embarque les enfants, je vais les faire manger et les envoyer au lit.

Il embrassa une dernière fois son mari et quitta le bar avec ses enfants.
Sougéal faisait la tête.

Normandie: Sougéal, arrête de faire la gueule.
Sougéal: Je voulais rester avec papa kouign-amann !
Normandie: *ricane* C'est comme ça que tu appelles ton père toi ?
Sougéal: Bah oui, il s'appelle comme ça !
Normandie: Et je m'appelle comment moi ?
Sougéal: Bah papa camembert ?
Normandie: *déprime* Ok d'accord j'ai compris...

Sougéal était un peu brute et bordélique. Il avait un petit mélange de la personnalité de ses pères.
Gwilen tenait beaucoup de Normandie que ce soit en personnalité et en apparence. Sa couleur de cheveux et de ses yeux correspondaient à la mère de Normandie qui était toujours sous les radars de la police. Ça faisait un peu de mal à Normandie mais il en passait outre.
Et Manche, elle était le portrait craché de Breizh.

Après le repas, Normandie ordonna aux enfants d'aller se coucher. Sougéal rouspèta.

Normandie: Je ne veux rien entendre Sougé ! Tu vas au lit avant que je me fache !
Sougéal: *s'énerve* J'vais l'dire à papa kouign-amann !
Normandie: *lève les yeux au ciel* Et ben dit le à ton père je m'en fous ! Tu vas au lit avant que je te colle une fessée !

Sougéal s'éclipsa de suite de la cuisine pour aller au lit.

Normandie: *pense* Têtu ce gosse. Il est comme son père ! D'ailleurs, je ne suis pas aller à la boite au lettre.

Normandie se leva de table et se dirigea à l'extérieur de sa maison en direction de la boite au lettre. Il y avait en effet une lettre. Une lettre venant du commissariat d'Etretat.

Normandie: *intrigué* Qu'est-ce que c'est que ça ?

Normandie prit la lettre et rentra chez lui. Il posa la lettre du commissariat sur la table. Il allait la lire après avoir débarrasser la table.
Entre temps, Breizh était rentré.

Breizh: Pfiou ! Ils étaient chiants les supporters ce soir !
Normandie: J'ai reçu une lettre du commissariat d'Étretat.
Breizh: *étonné* Ah bon ? Pourquoi ?
Normandie: Je ne sais pas justement. Elle est sur la table.

Breizh s'approcha de la lettre et la prit pour l'ouvrir.

Breizh: Tu veux que je la lise à voix haute ?
Normandie: Je vais bien p'tètre bien qu'oui.
Breizh: "Boujou M.Mlacha, ici, une lettre du commissariat de la commune d'Étretat. Nous vous envoyons cette lettre pour vous signaler que votre mère Mme.Norand a été capturé hier soir par la gendarmerie local d'Étretat. Elle est actuellement en garde à vue et sera jugée dans une semaine. Merci de votre compréhension, au revoir."

•Le deuil des lionceaux• 🦁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant