Chapitre 53 : La fée & le guerrier

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PHARELL

Neuf mois plus tard.

- Putain de merde Pinky, si tu restes dans cette position, je ne réponds plus de rien.

Assis derrière mon bureau, j'observe les courbes de la tempête qui partage ma vie. Dans son petit tailleur jupe blanc, elle est penché dans une armoire à dossiers me laissant une vue imprenable sur son cul.

Elle tourne la tête vers moi, un sourire taquin sur le visage en remuant des fesses, et fatalement j'ai envie d'elle.

Maintenant.

Ce que je m'apprête à lui dire avant qu'April ne décide de jouer les emmerdeuses.

- Je suis encore là. Non pas que je ne veuille pas voir le petit cul de Goldy Sweetie, mais je veux m'éviter la vue du tien Walsh.

Je tourna la tête vers ma secrétaire slash assistante qui me lance un regard dégoûté avec un sourire complice.

- T'es viré.

Goldy éclate de rire et vient s'installer sur mes genoux en passant un bras autour de ma nuque. Mes bras autour de ses hanches, j'inspire son odeur mêlé à la mienne.

Nous avons emménagé dans l'appartement du dessus en le transformant en duplex spacieux. Un endroit, une maison, authentique à notre image avec un tourne disque irlandais qui joue sans arrêt, et des coussins à paillettes roses sur le canapé.

Un pot à brosses à dents avec une licorne dessus, et un sac de frappe dans la troisième chambre.

C'est notre chez nous.

Après plusieurs semaines, nous avons décidé de placer mon bureau en face du sien. Nous avons chacun notre entreprise bien distincte, mais nous travaillons en étroite collaboration.

Dans tous les sens du terme.

Mes affaires tournent principalement autour des enquêtes des connaissances que Édouard m'a fait rencontrer, mais aussi sur les dossiers de Goldy. Il était donc plus pratique de rester tous les deux dans le même bâtiment.

Et très sincèrement, la voir tous les jours travailler est ni plus ni moins un rêve éveillé. Nous sommes fusionnels mais après ce que nous avons vécu c'est plutôt logique, et de toute façon j'en ai rien à carrer de ce qu'on peut dire.

J'aime voir ma tempête jouer les femmes d'affaires, avec autorité et douceur dont elle sait faire preuve.

Et j'aime aussi me rendre dans son bureau, fermer la porte à clé et la faire gémir de plaisir à tout moment de la journée.

Les affaires tournent bien, j'ai pu même m'acheter une Mustang d'époque, quasiment identique à la mienne. Sauf qu'il y a un cœur en nounours rose suspendu sur le rétroviseur intérieur ...

Je vais aux alcooliques anonymes chaque semaine, Goldy m'a accompagné pendant plusieurs séances avant que je décide d'y aller seul. C'est mon truc à moi, et parfois j'ai besoin d'exprimer mon envie de boire sans qu'elle ne soit déçue.

Je sais que ce n'est pas le cas, mais j'ai toujours cette pointe d'appréhension.

J'ai eu mon jeton des un an de sobriété et putain, j'étais tellement fier que je me suis mis à sauter à pieds joints dans le canapé comme un gamin.

Goldy a cru que j'avais de nouveau perdu la boule.

Une chieuse.

Une vraie comique cette foutue Petrova.

Ma tempête.

- Tu n'aurais pas vu le dossier de Gabrielle Abernathy mon grincheux ? Demande-t-elle en tirant légèrement sur mes cheveux pour que j'arrête de mordre sa mâchoire.

Pinky PromiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant