10 : Azur

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Les examens de fins d'année terminé, je profite de mon été tranquille. Le seul problème c'est que je n'ai pas vue monsieur Millicci depuis quelques jours. Il m'avait prévenue qu'il partait voir sa famille et m'a dit que ça nous ferrai du bien d'être un peu sépare. Ça ne me dérange pas en soit. Ce qui me dérange c'est que monsieur est rentré et sort boire des verres avec je ne sais qui, sans me prévenir de son retour et qu'il ignore mes messages!
Bonus pour moi, mes parents sont absents jusqu'à la rentrée.

Depuis une semaines j'enchaîne les soirées à la maison, pour laisser un peu de repos aux employés de maison j'ai décidé d'arrêter pour le moment et de retrouver tout le monde chez Mike. Depuis une semaine je n'ai pas dessoûlé.

La soirée bat son plein, entre un verre et un joint je trouve le temps de fumer une clope et d'appeler monsieur Millicci pour savoir pourquoi il m'ignore!

-Azur tout vas bien, demande t'il en décrochant.

-Fais pas genre ça t'intéresse! Je sais que t'es rentré et tu m'ignores.

-Tu as bus?

-Seulement une bouteille ou deux mais c'est pas le sujet!

-Jusqu'à preuve du contraire nous ne somme pas un couple, de plus tu es saoul.

-Je ne suis pas saoul, juste pompette.

-Dis moi que tu as un chauffeur pour rentré chez toi.

-Non et c'est pas le sujet! Je veux savoir pourquoi tu m'ignore.

-On discutera quand tu seras clean.

Il raccroche. J'attrape la bouteille et la vide en quelque minutes.

J'ignore comment j'ai atterri devant chez lui mais j'y suis. Je toque plusieurs fois avant de sentir mes jambes lâcher.

Ma tête me brûle et me fait atrocement mal. J'ouvre les yeux et prend une bouffer de panique. Ce n'est pas ma chambre et je suis en sous-vêtement. Je me lève en sursaut et cherche mon téléphone, il est introuvable. La porte s'ouvre sur mon prof qui semble avoir envie de me tuer. Sans un mot il referme la porte. Un sentiment de peur m'envahis, je commence à avoir le souffle coupé. Tout ce met à tourner autour de moi. Je l'entend me parler mais j'ai l'impression qu'il est tellement loin.

Tout redeviens normal, il tient ma tête légèrement en arrière et câline ma tignasse.

-C'est ça respire calmement. Tout vas bien.

-Monsieur...

-Maintenant que t'as fini ta crise d'angoisse, prend ton médicament contre la migraine.

J'obéis sans réfléchir. Je suis épuisé et il s'en rend compte, il m'allonge et continue de me câliner. Je m'effondre en larme. Je ne comprend et contrôle plus rien. Je fini par m'endormir de nouveau et me réveille quelques heures plus tard, je crois. Mon téléphone est posé en charge sur la table de nuit, mes vêtement son lavés et pliés posés sur une chaise. J'entends des gens parler en bas, je retrouve mes esprits et toute mes capacités cérébrales. Je sort de la chambre et part immédiatement au toilette puis retourne dans la chambre. Comment j'ai pus osé me pointé chez lui comme ça alors que j'ai déjà du mal à l'embrasser.

-A nous deux maintenant!

Le prof entre et referme derrière lui. J'avale ma salive et baisse immédiatement les yeux trop honteux.

-Je suis désolé...

-Ça ne suffira pas. Tu te pointes chez moi à deux heures du matin totalement ivre et défoncé. Tu réveilles la moitié de ma famille en criant à ma porte, tu a vomis dans mon salon et mes escaliers. Tu as pissé dans ma douche et tu m'a fait ça.

Il lève son teeshirt pour me montrer un bleu sur ses côtes. Je laisse une larme s'échapper et baisse de nouveaux les yeux.

-Je...je ne me rappelle pas.

-Pour être franc ça ne me surprend pas. Tu étais tellement défoncé que je me suis demandé comment ça se faisait que tu sois encore vivant et conscient.

-Je me souviens juste avoir été en colère contre vous.

-Tu te rappelles de l'appelle que tu m'as passé?

Je colle mes genoux à mon torse en me remémorant la scène absurde.

-J'ai honte putain.

-Tu peux avoir hontes, c'était pitoyable. Maintenant que tu as dessoûlé tu vas m'écouter. Nous ne sommes en aucun cas un couple. A aucun moment tu as des comptes à me rendre comme moi je n'en aies pas à t'en rendre.

-J'en sais j'étais simplement en colère de vous avoir vue au bar avec je ne sais qui alors que vous m'aviez dis que vous n'étiez pas là. Et j'avoue que j'ai passer une semaine à vider les bouteilles et à fumer, je pensais que ça ferai passer tout ça et ça a eus l'effet inverse.

-Si tu fais des crises de jalousie c'est certainement qu'il vaux mieux tout arrêter. C'était une erreur.

-Non justement.

Il arque un sourcil et s'assoie sur lit à à côté de moi.

-Explique toi.

Je rougis en sachant que je vais devoir admettre à voix haute ce que j'ai du mal à accepter.

-Quand on fait...nos affaires pour dire ça comme ça, je n'ai plus envie de me défoncer le crâne. Et en toute franchise, je suis entrain d'aimer cette nouvelle partie de moi que je découvre avec vous. Je ne serai pas l'expliquer vraiment mais quand je peux la laisser sortir c'est comme si je n'avais plus de problème, comme si tout allais enfin mieux et que je pouvais être...enfin vous voyez.

-Ne je ne vois pas, dis le.

Sa voix me fait comprendre que si je le dis tout ne sera pas perdu, il acceptera certainement de me laisser une seconde chance, j'espère.

-Je peux enfin être...être...

Bordel mais c'est bien plus compliqué à dire à voix haute que ce que je pensais!

-Dis le, souffle t'il d'une voix plus suave.

-Moi même, j'admet en enfonçant ma tête dans mes genoux.

-Si tu me refait une scène de jalousie, un faux pas, ou que tu me mets dans une situation délicate, je te promet que tu le payeras dans le mauvais sens du therme.

-Ça veux dire que vous me laisser une seconde chance?

-Oui. Par contre tu vas rester enfermer ici temps que ma famille n'est pas partie, je ne veux pas mélanger mes différent monde.

-Dit le prof qui torture son élève, je murmure en riant.

-Si l'élève tiens vraiment à ce que le prof continue à s'occuper de son cul il ferrai mieux de se faire oublier après le bordel qu'il a foutu.

J'affiche un sourire apaisé en voyant qu'il rigole avec moi. Il embrasse mon front et quitte la pièce en referment derrière lui. Je soupire en m'égalant sur le lit. Je profite de ce temps poire répondre au diverse message que mes amis et ma blonde, inquiets, m'ont laissé car il ne me trouvais plus.

Ça va être drôle je le sens.

A.M & A.WOù les histoires vivent. Découvrez maintenant