Épuisé, je sort du bain en tremblant toujours, je n'avais pas mal tant que j'étais excité mais maintenant je sens que ça tire. Comme un idiot je fait frotter la serviette dans mon dos et ressent toute la douleur dés coupeur et des plaies du au fouet. Je lâche un râle de douleur et sans qu'il me prend la serviette et tapote doucement mon dos.
-Ça va aller, demande t'il presque inquiet.
-Oui, j'ai juste été bête de frotter aussi fort.
-Ça t'as plus?
-Oh oui, je t'avoue que j'ai eus un peu peur au début mais après j'étais au max entre excitation, humiliation, torture et plaisir mon cerveaux a totalement déconnecter de la réalité, j'admet enthousiaste et gêné.
Il nous tourne vers le miroir pour que je puisse faire un état des lieux. Je ne pensais pas avoir subit autant, entre les bleus et les plaies, sans parler de mon cou, si j'avais subit ça en dehors du sexe j'aurai certainement déjà perdu connaissance. Je touche mon cou violacé en restant bouche bée, il pose les mains sur mes hanches et embrasse ma tempe en posant sa main sur mon cou. Je ne tressaille pas au contraire, je souris et penche ma tête en arrière pour l'embrasser. Je tends mon bras pour attraper son téléphone et prend une photo de nous deux dans cette position, me l'envoie puis le repose.
-Je peux la poster sur Insta?
-Non je ne veux pas qu'on sache qu'on ensemble tant que tu n'as pas quitter l'école.
-Mais on est trop canon!
-Oui surtout avec tes bleus. Comme ça je me retrouve en taule pour t'avoir battu et maltraité.
-T'es pas marrant.
-Je sais.
Il me lâche pour se brosser les dents, je fais comme lui. Je prend son téléphone pour mettre un peu de musique en fond et regarde les photos qu'il a pris pendant la séance. Pris entre la honte et l'envie je rougis de plus bel. Il roule des yeux en ricanant.
-T'es photogénique, rit il après avoir cracher le dentifrice.
Je lui tape gentiment l'épaule en guise de réponse et crache à mon tour. J'ignore pourquoi mais j'aime être en photo pendant les rapports, ça rajoute de l'envie à mon sens.
-T'aime être pris en photo toi?
-Non, je préfère les prendre, que se soit pendant ou hors sex.
-Pourtant tu sais bien prendre la pose regarde, je m'exclame en lui montrant la photo de nous deux.
-Ne t'y habitue pas, rit il en posant les mains sur mes hanches.
Il m'embrasse délicatement en reprenant son téléphone.
-Non n'éteint pas la musique, je râle, c'est la meilleure celle là.
-Si tu insistes mais après faudra vraiment que je mette en charge et qu'on parte se coucher, demain on doit se lever.
-Arrête de faire ton rabat-joie et amuse toi un peu.
Je commence à danser et fini par réussir à le faire danser avec moi. On rit ensemble comme dans les films. Il m'attrape et me porte tel une princesse jusqu'à sa chambre.
-Maintenant dodo, s'exclame t'il en embrasant mon front.
-Non j'ai pas sommeille, je répond comme un enfant.
-Et tu vas faire quoi?
-Ça.
Je bascule au dessus de lui et parcoure son corps nue de baisé, il frémis quand j'arrive à son bassin. Je saisi ses hanches puis lui fait un bisou prout en chatouillant ses hanches. Surpris par mon geste il explose de rire et se vante en me chatouillant aussi. J'explose de rire à mon tour. Je découvre qu'il est très sensible aux chatouilles peu importe l'endroit.
-Stop stop arrête Az j'en peux plus.
Je m'arrête, nous somme tout les deux en pleure tellement notre fou rire était puissant. Il part en quatrième vitesse au toilette et reviens en reprenant son souffle. Il est magnifique avec ce sourire coller au visage. Je ne peu m'empêcher d'admirer cette merveille avec un sourire béa. Si seulement il l'avait plus souvent...
-J'en peux plus j'ai plus l'habitude de rire comme ça.
Il s'écrase contre le lit, je m'installe sur son épaule en continuant de l'admirer.
-Ça faisais combien de temps que tu n'avais pas rit autant?
-La dernière je pense que c'était avec Daryl donc je devais seize, dix-sept, donc sept ans.
-Ah oui ça date quand même.
-Quinze minutes de rire me fatigue plus que la baise, s'exclame t'il en penchant la tête vers moi. Bah alors c'est quoi ce regard et ce sourire.
Je prend mon courage à deux mains, nous ne nous le sommes jamais dit pour je ne sais quelle raison mais je pense que maintenant c'est le moment.
-Je t'aime.
Il en trouve la bouche mais aucun son ne sort, il semble surpris mais aussi perdu.
-Par...pardon?
-Je t'aime.
L'angoisse commence à monter, si ça se trouve je viens de détruire notre relation. Il me laisse dans le flou quelque seconde puis il me sourit tendrement.
-Moi aussi je t'aime.
Je soupir de soulagement et l'embrasse. Mon téléphone sonne, ma mère. Je me redresse et lui montre qui c'est avant de décrocher. J'attrape mon paquet de clope, et décroche en descendant.
-Allô?
-Bon anniversaire.
-Merci.
J'entends mon père me le souhaiter également en bruit de fond.
-Comment tu vas?
-Je vais bien, je suis nourri, logé et chéri.
-Ou tu dors?
-Chez mon petit ami.
-Ah...tu es toujours homosexuel.
-C'est pas quelque chose qu'on peu changer maman, je ne décide pas de qui je tombe amoureux. Bref j'ai pas envie de gâcher cette journée parfaite donc si c'est pour avoir des reproches je ne préfère pas qu'on reste au téléphone.
-Tu viendras pour Noël?
-Je ne sais pas, je t'avoue que je suis enfin heureux et savoir que papa et toi allez me faire des reproches, me critiquer et plus encore ne me donne pas envie de revenir. Puis c'est assez ironique que je vienne fêter Noël qui est une fête de partage, d'amour et de joie alors que vous m'avez foutu à la porte.
-Tu es très désagréable.
-Non je suis simplement tristes parce que vous ne m'acceptez pas.
-Bonne soirée.
-Bonne soirée.
Je tire sur ma clope en soupirant.
-Tu va prendre froid, murmure la voix suave de mon prof en me mettant un plaid sur les épaules.
-Merci.
-Ça va aller?
-Oui ne t'inquiètes pas.
-Tu montes te coucher?
-Oui je fini ma clope et je monte.
Il m'embrasse la joue et remonte, je monte peu de temps après lui et me glisse dans le lit. On se câline en silence jusqu'à sombrer dans une sommeille profond.
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A.M & A.W
RomanceLes sanctions physique étant autorisé dans l'établissement. Monsieur Asher Millicci ne se prive pas pour, un soir, sanctionner Azur Wilmer. Au lieu de provoquer un effet disciplinaire sur son élève il lui provoque une envie d'un tout autre type. Tou...