XLIX : Asher

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Un mauvais pressentiment ne me lâche pas depuis ce matin, j'ignore si c'est dus au nombreux murmures que les élèves font à chaque fois qu'ils me voient ou si c'est ceux des professeurs. Au tout début de matinée je n'y prêtais pas attention, seulement j'ai l'impression que ça s'est amplifié au fil de la journée. D'ailleurs Azur partait être aussi touché par ce problème. Je joue avec la chevalière que je porte depuis deux semaines en réfléchissant au fait que je ne vois que deux options, soit je deviens paranoïaque, soit il y a un réel problème. Je ferme les yeux en réalisant un détail qui m'a échapper quand j'ai dû me faire pardonné. Par acquis de conscience je vais sur son profil vérifier si la dernière vidéo qu'il a poster à le détail auquel je pense. Je manque d'éclater mon téléphone au sol en voyant qu'on y vois plus que bien la chevalière et le bracelet que m'a défunte sœur m'a offert à Noël dernier. Je pote c'est deux bijoux, quelqu'un a du faire le rapprochement. Je m'enferme dans la salle de clans se en priant de m'être tromper et que je suis simplement paranoïaque. J'envoie un message à Azur en lui demandant si il avait eus des questions ou des regards étranges. Il me répond simplement qu'on en discutera à la maison car il ne peu pas maintenant. La pose déjeuné se termine. Je donne mes cours comme si de rien n'était en essayant de faire abstraction des murmures. Pour la première fois j'angoisse réellement, pas a l'idée de perdre mon travail si le proviseur vain a l'apprendre mais a l'idée de perdre Azur. D'avoir interdiction de le voir, de lui parler, ou même pire qu'on s'en prenne à lui parce qu'il est en couple avec moi. Les pensée intrusives remplisse rapidement mon esprit, ça ne m'était jamais arrivé de perdre le contrôle à ce point.

-Fermez la, je hurle en tapant du point sur la table.

Le silence règne à nouveau pour mon plus grand plaisir. Je soupir et reprend mon cour en espérant garder ce silence.

Pour mon plus grand malheur l'heure suivante est dédiée à la classe d'Azur. Les élève ont à peine le temps de s'assoir que Mila se permet une question.

-Monsieur, vous avez cette chevalière depuis longtemps?

-Mes effet personnels ne vous regarde en rien mademoiselle, merci de poser des questions uniquement sur le court.

-Très bien je me demandais, vue que nous somme en éducation sexuelle, un majeur qui a une relation avec un mineur c'est punis comment?

Tout en gardant mon calme, sans laisser aucune émotion paraître sur mon visage, je lui réponds ce que dit la loi. Azur dévisage Mila en comprenant que cette garce est à l'origine des bruits de couloir. Je pense qu'elle était sincère quand elle disait à Azur qu'elle serai là pour lui. A mon avis ce n'est pas pour le blesser lui qu'elle fait ça mais plutôt pour m'atteindre moi. Après tout elle sait que son ex l'a trompé avec un autre homme et je sais qu'Azur lui parle souvent de son couple sans jamais me mentionner.

-Mais monsieur, vous vous risquez quoi en tant que professeur?

-Je vous demande pardon?

-Bah si vous, un professeur, couchez avec un élève, en plus de la prison et l'amande vous aurez toujours le droit d'exercer?

-Seule une court de justice peut décider de ce genre de chose. Que vous soyez médecin, enseignant, animateur, tout métier en contacte avec des mineurs, il n'y a qu'un juge qui peu décider ou non vous enlevez le droit d'exercer. Les sanctions sont établies en fonction de l'âge du mineur, si il y avait ou non consentement, abus de pouvoir. L'âge entre également en compte pour parler ou non de consentement, dans notre état il est fixé à seize ans.

-Donc dans votre cas c'est ce que vous allez plaider?

-Je n'aime pas du tout vos allusions infondé mademoiselle.

-Et moi je n'aime pas avoir un professeur qui a enrôler mon ex, alors qu'on était ensemble à ce moment, dans une relation malsaine.

-Dans le bureau du principale, maintenant. La classe le court et terminer vous pouvez partir.

Je traîne la jeune jusqu'au bureau du principale. En attendant que ce dernier finisse son rendez-vous la gamine me regarde triomphante.

-Vous n'aviez cas pas me le voler.

-Ce que vous faites est extrême est grave jeune fille, ça s'appelle de la diffamation.

-Je m'en fou j'ai déjà prévenu ces parents.

-Vous gâchez sa vie et la mienne par pure jalousie.

Le principale ouvre la porte, Mila s'empresse d'expliqué que je devrais être renvoyé car selon elle je suis un pervers manipulateur. Je la laisse expliquer sa version en gardant mon calme extérieurement même si à l'intérieure je me vois lui éclater le crâne contre le sol. Elle montre la vidéo où on vous m'a chevalière et mon bracelet, le principale reste stoïque.

-Je tiens à préciser que cette jeune c'est permis de tenir ce genre de propos pendant mon court devant une classe entière, qui puis est devant la prétendu victime.

-Mademoiselle, vous vous rendez compte que se sont des accusation extrêmement grave que vous porter contre monsieur Millici et de plus sans preuve concrète. Un bijoux que l'ont vois quatre secondes sur une vidéo de dix secondes n'est pas une preuve suffisante pour accuser un professeur d'agression sexuel ou de manipulation. Qui est l'élève concerné?

-Azur Wilmer.

-Très bien, je vais le recevoir et en discuter avec lui, veuillez sortir je vais m'entretenir avec votre professeur.

Elle quitte la pièce, le principale soupir et me fait signe de m'assoir.

-Très bien, il est vrais que c'est assez intriguant car vous portez exactement les mêmes bijoux.

-Monsieur je...

-Silence. Je ne veux rien savoir, vous n'êtes le premier à passer dans mon bureau pour cela.

Je change de tête sans savoir si c'est positif ou négatif.

-Vous...

-Laissez moi parler. Je ne veux rien savoir de vos pratique contre nature, je vais recevoir le jeune et voir avec ses parents ce qu'il décide. En fonction de cela nous discuterons vous et moi de votre avenir chez nous. Pour le moment je vais vous demander de prendre votre semaine, nous devons garder une image d'élite face au parents des élèves.

J'hoche la tête en sachant que tout va se jouer dans la semaine à venir. Je quitte son bureau, monte dans ma voiture et rentre chez moi. Je verrouille la porte et pète enfin mon câble.

A.M & A.WOù les histoires vivent. Découvrez maintenant