A.M & A.W

34 : Azur

-Allé Azur, il faut que tu te prépare pour aller en cours.

Je m'étire puis met un oreiller sur ma tête. Je lui ai tout raconter de font en comble et il est d'accord avec moi mon cousin est un connard. Je ne veux pas aller en court, simplement dormir toute la journée.

-S'il te plaît Azur je ne veux pas qu'on se chicane simplement parce que t'as la flemme.

-Je veux dormir je suis fatigué.

-Ça te ferra du bien de te changer les idées. Puis aujourd'hui tu as deux évaluations dont une importante.

-De toute façon je vais les louper, je bougonne en enlevant l'oreiller de ma tête.

Il se penche, ses lèvres sont à quelques millimètre des miennes, je ne peux m'empêcher d'avoir envie de lui.

-Je sais que tu vas y arriver, tu connais tes cours.

-J'aurai besoins d'une motivation supplémentaire, dis-je taquin.

-Si tu as D plus de sexe jusqu'à une note plus correcte, C tu n'aura ni récompense ni sanction, B je te fouetterais avant de te baiser.

-Et A?

-J'obéirai à tes ordres et tes envies pendant une journée.

Je l'embrasse en souriant pour conclure l'accord. Il câline mes cheveux un court instant puis sépare nos lèvres.

-D'ici à l'école on met une demie heure, dit il.

-Je me prépare en cinq minutes comprenant le brossage de dents, prend mon petit déjeuner en dix minutes aussi. Ça nous laisse vingt minutes vue que vous semblez déjà prêt monsieur le professeur.

-En réalité je commence plus tôt, j'ai une réunions ce matin.

-C'est nul.

-J'ai dix minutes max.

-C'est assez pour une branlette ça.

Je reprend ses lèvres contre les miennes et glisse ma main dans sous son pantalon et son sous vêtement et commence à le caresser en attendant de lui qu'il fasse de même. Je le sens sourire contre ma peau et descendre ses lèvre dans mon cou. Je gémis instantanément en ayant un mouvement de bassin. Je ressent enfin l'extase quand il saisie ma queue et commence les va et viens au même rythme que moi avec sa queue. Je comprend rapidement que si j'en veux plus je dois lui donner plus. Sans hésiter j'accélère en la ressent d'avantage, il fait de même et nous jouons comme ça jusqu'à ce que je finisse.

-Vous n'avez pas...

-Tu sais que je suis compliqué à faire venir, me coupe t'il.

-Désolé, je murmure gêné.

-T'inquiètes pas tu prendras cher se soir c'est tout, rit il en se rhabillant. Tu te sers pour le petit déjeuné n'hésites pas. Je t'ai laisser un double des clefs sur la table.

-Ça ne vous gêne pas que je squatte, je demande embarrassé.

-Je préfère te savoir sous mon toit plutôt que dans la rue. La seule choses c'est que tu ne le crois pas sur tout les toit. Je ne veux pas avoir de problème au boulot.

-Je ne comptais pas en parler.

-Je te fais confiance. A tout à l'heure.

Il m'embrasse puis disparaît. Je soupir et me prépare. J'aimerai appeler mes parents mais j'ai peur. Je ne veux pas qu'il me rejette à nouveau et pourtant je suis intimement convaincue que même si ils ont du mal avec ça ils m'aiment. Puis c'est peut-être mieux si je ne les appelles pas, ils ont certainement besoins de temps.

J'arrive au lycée, me gare, allume ma clope, et marche vers le portail. Mila me saute dans les bras un sourire rayonnant aux lèvres. Ma colère envers elle et envers Mike est passé. Depuis un mois on se reparle réellement comme avant, ils ont compris que si je ne voulais plus faire de soirée c'est simplement parce que j'ai peur de replonger. De mon côté j'ai compris que j'ai transféré la colère que j'avais contre moi à ce moment là sur eux. D'ailleurs j'ai rendez vous avec ma thérapeute ce soir, ils faut que je pense à prévenir Asher.

-Az écoute moi bien. Vraiment bien. Ouvre en grand tes oreilles.

-Mes oreilles sont ouvertes.

-J'ai assez de point pour mon diplôme.

-C'est super ça.

-Et j'ai été admise au programme d'échange scolaire, je part quatre mois au Canada!

-Félicitation ma belle.

Je la ressert dans mes bras. Elle se met à avoir son aire tristounet et soupire.

-Tu vas me manquer.

-Toi aussi mais ça va on s'appellera.

-Et je t'avoue que je ne sais pas quoi faire avec Mike.

-Bah si vous vous sentez de tenir au relation à distance.

-Ouais mais j'ai peur qu'il me trompe.

-Il est plus intelligent que moi,

-Ça te gêne pas qu'on en parle?

-Non, j'ai fais le con, je t'ai mentis et trahis et pourtant quand j'ai fini à l'hôpital tu m'a apporter mes chocolats et les cours que j'avais manqué pour éviter que je prenne du retard.

-Bah quelque part je pensais que c'était ma faute si tu buvais autant.

-Viens on s'éloigne un peu pour discuter.

On s'i tale un peu plus haut, nous avons quinze minutes devant nous avant le début des cours.

-Az tu fais une tête bizarre.

-Je suis attirer par les mecs.

Elle me regarde bêtement pendant des secondes qui me paraisse une éternité puis elle souri tendrement.

-C'est pour ça que tu buvais? Parce que t'es gay?

-Je ne sais pas si je suis gay, pan, bi, y'a beaucoup de trop de catégorie, j'en sais rien mais en gros c'est l'idée. Je t'ai tromper parce que j'arrive plus à prendre mon pied avec toi et comme tout bon connard qui se respecte je me suis dit que le problème venait de toi et non de moi.

-Je t'avoue que je ne sais pas quoi penser ni quoi dire en faite.

-Et je t'ai tromper avec un mec. C'est bon tu me gifler et aller le dire à tout le monde.

-Je ne suis pas en colère, juste triste que tu ne m'en ai pas parler avant. En soit sur le principe je peux comprendre mais je pensais que tu avais confiance en moi.

-Mili, il a fallut que je me retrouve à l'hosto et que je vois une thérapeute pour me rendre compte que ce n'étais forcément une honte. Je ne pouvais pas t'en parler parce que je n'arrivais pas à l'admettre. Pour moi au devis c'était une passade, genre un truc nouveau et interdit parce qu'on m'a toujours dit que c'était mal. Je pensais sincèrement que ça partirai et que tout redeviendrai normal.

-Azur.

-Oui?

-La prochaine fois qu'il t'arrive une crise existentiel, au lieu d'attendre de finir à l'hosto et de devenir un véritable petit con, parles en. Je ne dis pas que je suis là plus heureuse du monde après tes confessions mais je reste ton amie.

Une larme m'échappe et un sentiment de culpabilité grandi d'un cou en moi. Comment peut-elle être aussi douce et gentille après ce que j'y ai dis, personnellement à sa place je me serai gifler au minima.

-Merci ma belle et si tu savais comme je suis désolé.

Je le prend dans mes bras et la sert fort.

-Rassure toi je n'en parlerai pas, même pas à Mike, que tu puisse faire ton coming out à ton rythme.

-Tu mériterais une coupe de là meilleur personne du monde et le prix Nobel de la paix.

-Ça te ferra deux semaines de dessert, rit-elle.

-Même six si tu veux, je te dois bien ça.

-Hum...vas pour huit. Maintenant tu peux me lâcher je ne respire plus.

-Ah oui bien sûr.