A.M & A.W

24 : Azur

Je le réveille en suçant son érection, il gémit en resserrant mes cheveux. Je me sens mieux depuis que je ne bois plus et ne fume plus autre chose que des clopes, même si parfois c'est difficile. Je joue avec mon piercing et m'amuse avec ses réactions.

-C'est nouveau ça t'es bien entreprenant, murmure t'il.

Je me contante de la prendre plus profondément en guise de réponse. J'accélère et décélère en fonction de l'intensité avec la quelle il agrippe mes cheveux. Il me laisse m'amuser un peu puis reprend le contrôle. Il se vide dans ma bouche, j'écarquille les yeux puis avale difficilement.

-Désolé j'avais oublié.

-Pas grave, je répond un peu dégoûté. Faut bien que je passe par là à un moment ou un autre.

-Tu sais que tu n'es toujours pas passer par la salle de bain depuis hier, rit il.

-En même temps j'ai pas vraiment pus, vous m'avez quand même baisé et torturé jusqu'à ce que je tombe d'épuisement.

-C'est ça qui est bon, s'exclame t'il.

Je roule des yeux et part sous la douche. Il me rejoint pour une douche à deux sans sexe, juste des petites taquineries de temps en temps.

-Aujourd'hui, on va calmer un peu le jeu, murmure t'il en passant une serviette autour de mes épaules.

-Pourquoi?

-Parce qu'il faut savoir prendre de repos. Puis tu as tellement de plaies je ne serai même pas ou frapper. Normalement on ne réouvre pas les plaies fraîches sinon tu auras de sales cicatrices. Sans parler du fait que tu n'arrive pas a t'assoir donc c'est que c'est encore trop sensible.

-C'est nul ça, je râle.

-Ça ne veux pas dire qu'on peut pas s'amuser. Tiens un brosse à dents, elle est neuve.

-Merci.

Je me brosse les dents en même temps que lui.

-On fait quoi aujourd'hui?

-Toi je ne sais pas, moi je vais aller faire des courses sinon on ne peut pas manger du week-end.

-Ah, je peux vous accompagner?

Il prend quelques secondes pour réfléchir. Il ne semble pas convaincu par mon idée et en même temps il a l'aire de l'apprécier.

-Ça peut-être amusant.

J'arque un sourcil curieux de voir ce qu'il entend par la. Il me fait signe de le suivre dans sa salle de jeu et ouvre un tiroir. Il sort un petit truc bizarre, face à mon incompréhension il ricane et s'explique.

-Penche toi.

J'obéis.

-Qu'est ce que...

-C'est comme un plug anal, seulement celui-ci et gonflable et connecté. Je peux le faire grossir et vibrer à ma guise.

Pour appuyer son explication il l'allume et me l'enfonce. Je gémis en sentant les variantes qu'il fait.

-Vous voulez l'utiliser dehors, je demande un peu inquiet.

-Ne t'inquiètes pas, il n'y a que quand je le gonfle qu'il peu s'entendre si il n'y a pas de bruit comme ici. Mais sinon il ne s'entend pas, écouté bien tu n'entends pas les vibrations alors que tu les ressens.

-C'est pas faux.

-Tu sais ce qui est drôle aussi?

-Non quoi?

-L'endroit où je fait mes courses est à vingt minutes de voiture, ça veux dire que tu vas rester assis tout ce temps.

-Ah.

-Habillé toi on vas y aller.

-Je n'ai que mes vêtements d'hier.

Il disparaît et reviens avec un teeshirt propre et un boxer.

-Je pense qu'on a le même tour de hanche donc il devrai t'aller puis tu peux remette ton jeans d'hier.

-Merci.

M'assoir dans la voiture est compliqué. En plus de la douleur, je sens le gode se gonfler légèrement et s'enfoncer d'avantage. J'essaye d'étouffer mon gémissement. Il ne lève pas les yeux de son téléphone et souri.

-Ça va, rit il.

-Oui, je soupir en m'attachant.

-Le meilleur est à venir.

Il pose son téléphone, s'attache et roule. A seulement cent mètre de la maison je sens le jouet vibrer intensément puis doucement. Les variation les font gémir doucement. Il tapote je ne sais quoi sur le tableau de bort et met de la musique. Les vibrassions se cale sur la musique. Étant donner que c'est du rock j'ai l'impression de vivre des montagnes russes émotionnelles. J'agrippe la main qu'il pose sur ma cuisse pour essayer de me contrôler. Les vingt minutes me paraissent excessivement longue et très courte en même temps. On arrive devant une coopérative, il arrête la musique et coupe les vibration, je reprend mon souffle.

-Ça va aller?

-Oui.

-Alors sort de la voiture.

Je sort, ça me fait un bien fou de ne plus être en appuis sur mes fesses. Il reprogrammé l'objet pour que j'ai de légère vibration. Pour le moment je peux gérer et contrôler mes mimiques pour que ça passe inaperçu au yeux de tous. Je le suis dans les rayons sans vraiment faire attention au gens qui m'entoure. J'ai tellement peur de perdre le contrôle...

-Putain, je souffle en sentant que ça s'intensifie.

-Tout vas bien, demande le prof en se tournant vers moi avec un sourire ravageur.

-Oui, on rentre quand?

-Dans pas longtemps.

On passe à la caisse et retournons à la voiture. Je mords l'intérieure de ma joue en fonction des variations de rythme. A chaque que je commence à m'habituer il change le rythme, c'est plaisant mais me demande beaucoup de concentration pour ne pas gémir. Un homme nous arrête en criant le nom du prof. Ce dernier lui fait une bise en souriant.

-Ça faisait longtemps qu'on ne c'était pas vue, s'exclame le blond en serrant d'avantage mon prof. Et c'est qui lui, demande t'il en me dévisageant.

-Azur, un ami.

-Avec toi ça veux tout dire.

Son regard dédaigneux me donne envie de le claqué, vue sa remarque je comprend qu'il devais certainement s'amuser avec mon prof.

-On peut rentrer, je demande mécontent.

-Vas dans la voiture si tu veux.

-Ouais.

Je monte et vois que les deux semble très bien s'entendre. Le dominant passe la main dans la chevelure du blond et lui embrasse le front. Je grince des dents, je n'aime pas du tout ce que je vois. Il remonte enfin en voiture après avoir ranger les course à l'arrière. Je ne peux m'empêcher de rouler des yeux et de prendre un ton condescendant.

-C'était qui?

-Will, un ancien soumis, je l'ai invité à venir boire un coup à la maison.

-Aujourd'hui?

-Oui, je sais que je peux faire ce que je veux devant lui avec mes soumis si ils sont ok. Après si tu ne veux pas jouer devant lui je comprend aussi et on prend l'apéro normalement.

Étrangement j'ai envie de jouer devant lui, comme si ça pouvais me permettre de marquer mon territoire.

-Tant que ça ne par pas en plan à trois ça me va.

-Parfait.