Bonus :

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Voici la lettre d'amour qu'offre Joshua à Sam dans le chapitre 47 : 


Mon amour,


Je ne sais pas si tu t'en rappelles, mais le jour où nous avons dû nous embrasser pour la toute première fois, c'était chez moi, et il y avait Nora. Après ça, nous étions allés au cinéma. Et pendant le film, tu parlais à Nora (parce que tu m'évitais un peu le jour-là, ce que je peux comprendre en réalité) de lettres d'amour, justement. Car dans le film, l'un des personnages était en train d'écrire une lettre d'amour. Je m'en rappelle parce que ce jour était un peu spécial. Déjà, je t'avais embrassé. Et aussi, le matin même, j'avais réalisé que si je souhaitais autant ta présence, c'est parce que j'étais attiré par toi, et pas qu'un peu. J'ai envoyé un message à Nora ce même-jour, le matin, pour lui confier ce que je venais juste de réaliser. Sauf qu'évidemment, Nora étant Nora, elle savait déjà ce que je ressentais pour toi, avant même que je le comprenne moi-même.

D'où ce que je suis en train d'écrire. Tu l'auras sûrement deviné, c'est une lettre d'amour. Je sais que je ne dis pas souvent ce que je pense, contrairement à toi, mais j'ai vraiment envie que tu saches tout ce que je ressens pour toi. A quel point je t'aime, Sam. Même si je te l'avoue, ça me terrifie un peu de m'ouvrir à ce point, mais tu en vaux vraiment la peine. Je veux que tu saches tout ce que je ressens pour toi, et je vais faire de mon mieux pour ne rien oublier.

Je suis amoureux de toi. Irrémédiablement amoureux de toi. Je me réveille en pensant à toi, je viens en cours avec l'envie de te serrer dans mes bras et de t'embrasser, je rentre chez moi en me disant que j'ai vraiment une chance infinie de t'avoir dans ma vie. Et quand tu dors avec moi, que t'es dans mes bras ou qu'on s'embrasse, il y a tellement de papillons dans mon ventre que j'ai l'impression qu'ils ne partiront jamais. Je suis complètement fou de toi, et ça me rend tellement heureux.

Je ne sais pas trop comment procéder. Il y a tellement de choses que j'ai envie de dire à propos de toi, tellement de qualités que j'ai envie de lister, mais je ne sais pas par où commencer. Je te préviens, ma lettre sera sûrement un peu brouillonne et mes idées mélangées, alors ne tiens pas trop compte de ce détail, mon amour.

J'aime ton rire. Ton sourire. Tes cheveux. Tes yeux. Le fait que tu parles autant. Que tu dises tout ce que tu penses. Ton odeur. Tes goûts vestimentaires. Ton style musical. Ta chambre. Tes lèvres. La façon que tu as de toujours répandre la bonne humeur autour de toi. Ton nez. Ton acné aussi, je l'aime, ça fait partie de toi. Quand tu m'appelles « mon cœur ». Tes jambes (rien de bizarre à ça hein). Quand tu te colles à moi en dormant. Ta douceur. Quand tu racontes quelque chose et que tu fais des grands gestes en parlant, même si au début je ne supportais pas ça. Tu es beau. Le plus beau à mes yeux, n'oublie jamais ça. Ton nom de famille m'obsède, également. Je ne sais pas du tout pourquoi, mais ça sonne si bien. Surtout précédé du « monsieur ». Monsieur Rolzen, c'est beau. Je vais faire comme toi et m'avancer, beaucoup, mais si on se marie un jour, j'aimerais avoir ton nom de famille. Je suis un peu comme toi au final, je me précipite aussi. Mais je le cache juste un peu plus.

Je pense que je pourrais continuer longtemps, en vrai. Parce que j'aime tout chez toi. Tu es parfait à mes yeux mon amour, vraiment. J'aime tant t'appeler de la sorte, parce que ça en dit beaucoup sur ce que je pense. Ça te prouve que je t'aime, puisque tu es littéralement mon amour. Tu es l'incarnation de l'amour que je te porte. Je te l'accorde, dit comme ça, c'est un peu bizarre, mais je trouve que c'est quand même beau.

Quand j'ai compris que je tombais amoureux de toi, j'ai eu un peu peur. J'ai surtout eu peur quand j'ai commencé à avoir envie de t'embrasser. Il ne se passait pas une seule heure sans que je ne te supplie intérieurement de m'embrasser. Je voulais tellement pouvoir t'aimer, tu sais. Je me rappelle une fois, chez toi. Le jour où on a fait des crêpes tous les deux, je devenais intérieurement fou. Je rêvais du moindre de tes contacts, je m'imaginais en train de t'embrasser à chaque instant. J'ai même cru que tu allais m'embrasser, quand ton ordinateur est tombé du lit de ta sœur.

Je tombe un peu plus amoureux de toi à chaque instant. Oui, je l'admets, ça fait un peu cliché, mais c'est la vérité la plus totale. Je suis dingue de toi. Tu es mon premier amour, celui dont on parle dans les livres et dans les films.

Pendant que j'écris, j'hésite encore à me maquiller pour déposer des baisers sur la feuille. Je crains un peu de gâcher la lettre si je fais ça, mais au fond, je suis sûr que ça te plaira si je le fais. Je suis encore au stade du brouillon, et je ne suis même pas sûr d'avoir le courage de t'offrir cette lettre. J'espère que je l'ai fait.

En parlant de maquillage, j'ai adoré te voir maquillé. Tu étais vraiment sublime, même si après réflexion, je te préfère sans. C'était simplement une autre forme de beauté. Et j'aime absolument toutes les beautés que tu es capable d'avoir.

Tu m'aides à aller mieux, aussi. Parce qu'il n'y a évidemment pas que le physique qui rentre en compte dans mon amour pour toi. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais lorsque tu es là, j'arrive à laisser la lumière allumée pendant que je me douche. Je n'arrive pas encore à me regarder vraiment dans le miroir, mais je ne commence pas à paniquer en me voyant. Il y a encore quelques semaines, je n'y arrivais que quand tu étais là, mais maintenant, j'y arrive aussi quand tu n'es pas là. Pas tous les jours, mais quand j'ai passé une très bonne journée, j'y arrive. Et ça, c'est grâce à toi. Je progresse vraiment.

Je t'ai déjà parlé du fait que je buvais, me droguais, ce genre de choses, avant l'été dernier. Avant de repasser les examens d'entrée pour le lycée, en fait. Il n'y a que quand j'ai su que j'étais accepté que la pression s'est vraiment relâchée et que j'ai réussi à arrêter définitivement. Le dix juillet, ça fera un an que je n'ai plus touché à tout ça. C'est vraiment quelque chose dont je suis fier.

Je crois que j'ai vraiment pris les bonnes décisions depuis que j'ai emménagé ici. Mais tomber amoureux de toi était sans aucun doute la meilleure. Je suis fou amoureux de toi, cela doit être la vingtième fois que je le répète dans cette lettre, mais je vais le redire encore et encore, je t'aime.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Et je t'aime, encore une fois. Je t'aime si fort.

Le jour où l'on s'est en quelque sorte disputés, j'ai eu tellement peur de te perdre. Je ne veux pas te perdre, d'aucune façon. J'ai vraiment pleuré le jour-là, je ne ressemblais plus à rien, mais tu m'as quand même pardonné. Merci pour ça.

Je commence à me répéter un peu. Je t'avoue que mon inspiration est un peu en panne et que j'ai aussi du mal à m'exprimer par écrit, mais au moins tu pourras relire ça dès que tu auras un doute. Mais j'espère grandement que tu ne douteras jamais de l'amour que je te porte, il n'est pas près de disparaître, ni maintenant, ni jamais d'ailleurs. J'en suis persuadé, je t'aimerai toute ma vie. N'oublie pas ça non plus.

Mon but, en t'écrivant ça, est également de te rassurer. Si tu as encore des doutes après ça, fais-moi en part, je t'en prie. Je ne veux pas que tu aies des doutes à propos de mon amour pour toi, de notre relation, de rien du tout.

Je t'aime de tout mon cœur, mon amour.


Joshua <3. 

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