La Fiancée du Dieu de la Mort Tome 1

Chapitre 21: Nuit d'ivresse🔞🔥

Elle ne s'était pas amusée depuis tellement longtemps qu'elle avait enfin l'impression de respirer. Elle dansait avec Sandra qui lui apprit quelques pas de danse. Elle rencontra les amis de sa collègue qui lui offrit un verre et une cigarette qu'il appelait ''joint''. Elle avait déjà fumé, un jeune artiste à Florence qui l'avait initié.

Elle accepta quelques bouffées qui lui tournèrent rapidement la tête. Après plusieurs verres de vin et de bouffée d'herbe, elle planait totalement. Elle dansait avec des inconnus en riant et pleurant pour un rien. Mais c'était la meilleure soirée qu'elle avait vécue depuis longtemps.

Elle remit ça tous les week-ends avec Sandra. Puis un soir, alors qu'elle était ivre et défoncée, il était là. Elle crut qu'il était une hallucination, alors elle éclate de rire. Natan la regardait surpris, assis dans un fauteuil orange à pois marron. Theon riait tellement qu'elle dû s'asseoir sur le sol, dos au mur. Natan se lève et va la trouver. Elle repousse en commençant à pleurer.

- Theon, il faut que tu te lèves. Lui ordonne Natan, sévèrement.

- Oh, un fantôme qui me donne des ordres, trop marrants ! S'exclame Theon en riant de plus belle.

Natan la soulève et l'emmène dans sa chambre. Elle se jette sur son lit en grognant.

- Je vais te déshabiller. La prévient-il en attrapant ses bottes.

- Vas-y Dieu des morts et des menteurs. Dit-elle en se laissant faire.

Natan ne lui répond pas et lui enlève les bottes en tirant dessus. Elle riait sans donner du sien. Puis il l'a redresse pour lui enlever sa robe. Elle était aussi molle qu'une poupée de chiffon. Sauf que les poupées, ça ne riait pas. Elle se laisse tomber sur le dos et se retrouva torse-nu devant lui et en petite culotte verte.

Les années 60...

- Je ne sais pas si tu es réellement là, mais tu es un sale enfoiré, je voulais que tu le saches. Dit-elle avant de s'endormir.

Natan soupire et la couche sous la couverture et reste là, à la regarder ronfler en se disant qu'il avait encore fait une grosse connerie.

Le lendemain, Theon se réveilla avec son habituelle gueule de bois du dimanche. Elle grogne en cachant sa tête dans son oreiller, puis tente de se lever en se mettant à quatre pattes dans le lit. Puis avec le plus gros des efforts, elle se laissa tomber à genoux. Elle trotte jusqu'à la salle de bain et se redresse grâce à son lavabo.

Elle se regarde dans le miroir, son maquillage avait disparu. Comme si on le lui avait enlevé. Ses cheveux étaient ébouriffés. Elle rit et prend son aspirine. Ensuite, elle marche comme un mort-vivant jusqu'à la cuisine, pour se servir un café. Elle détestait ça, mais après une gueule de bois ça faisait toujours du bien. Puis elle entend quelqu'un se racler la gorge.

Elle écarquille les yeux et se retourne au ralenti vers Natan qui attendait sagement assis dans le canapé jaune poussin. Elle n'avait pas rêvé cette nuit. C'était bien lui qui l'avait déshabillé pour la coucher. Elle était toujours en petite culotte devant lui. Mais elle s'en fichait, elle voulait juste qu'il s'en aille.

- Dégage d'ici. Lui dit-elle avant de partir dans sa chambre.

Natan se lève et la suit.

- Theon, il faut que l'on parle.

- Tu veux parler ? Vraiment ? Raille t'elle en enlevant sa culotte qu'elle lui jette au visage.

- S'il te plaît.

- Presque vingt ans Natan ! Vingt ans à attendre que tu daignes te montrer ! Quand on est marié, on ne vit pas à distance ! Et puis merde, je n'en ai rien à foutre de tes explications !