"-Je... Je comprends. Après une inspiration de la pars du jeune garçon, il reprit : Je suis chat noir."
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Un silence pesant reignait à pressant dans la grande salle.
"-T... Toi ?
-Oui, père... Je suis désolé...
-Non... Non, c'est impossible, comment...
-Père, malgré tout ce que vous avez pu faire en étant le papillon, ainsi que Papillombre, vous restez mon père. Oui, j'aurais pu choisir de vous haïr tous les deux, mais je ne le ferais pas. Tout simplement parce que je sais maintenant tout ce qui vous a poussés à faire ces choix, certes mal, mais ce n'est en aucun cas de votre faute. Et même si j'ai souffert en chat noir lors de nos combats, je ne vous en veut toujours pas. Je vous aime, tous les deux. Et vous avez le droit de vous perdre. Et vous êtes déjà pardonnés. Je ne vous en veut pas. Vous êtes ma famille. Je ne peux pas faire autrement. Et je suis heureux que vous me l'ayez dits, même si c'était compliqué. Alors merci. Le jeune garçon souriait aux deux personnes en face de lui.
Nathalie pris la parole, la voix tremblante :
-Mais... Comment tu fais pour nous pardonner tout ce qu'on a fais... Adrien comment tu fais pour ne pas nous détester...
-Parce que vous ne le faisiez pas pour vous. Vous le faisiez pour ramener maman, peu importe le prix que ça aurait coûté.
-Tu est un fils en or, Adrien." Sourit son père, les larmes aux yeux.
Le jeune blond vint rejoindre les deux adultes sur le canapé d'en face. Ils s'enlacèrent tous les trois, comme une vrai famille.
Quelques secondes plus tard, le silence fut interrompu par une des quintes de toux déchirantes de Nathalie. Elle se plia en deux sur le canapé, faisant tomber ses lunettes de ses oreilles.
"-Nathalie !" Gabriel se précipita aux pieds de la jeune femme tandis qu'Adrien essayait de la calmer, assis à côté d'elle.
Mais la quinte de toux de la brune semblait ne pas vouloir partir. L'homme assis sur les genoux, à même le sol voyait avec horreur les goûtes de sang s'accumuler sur le poing de la jeune femme, parfois tombant sur le sol blanc. Adrien lui jetta un regard paniqué. Mais lui non plus, ne savait pas quoi faire. Il avait peur. Gabriel Agrest avait peur. Adrien Agrest avait peur. Nathalie Sancœur avait peur. Après d'interminables minutes, qui parurent des heures aux trois personnes présentes dans le bureau, la toux de Nathalie se tarrissait. Mais la jeune femme, bien que, ne toussant plus, n'arrivait pas à reprendre son souffle. Elle était comme bloquée, suffocant, suppliant l'air de rentrer dans ses poumons, elle avait des bouffées de chaleur. La sueur perlait sur son front.
"-Adrien, va voir Ladybug, s'il te plais, si il existe un moyen de la sauver, c'est à elle qu'il faut demander." Le jeune garçon hocha la tête, se transforma et s'elança sur les toits de Paris.
"-Nathalie, Nathalie c'est moi, respire. Aller, s'il te plais calme toi... Il lui pris le visage en coupe embrassant son frond, espérant la calmer. Il reprit : Nathalie, calme toi, suis ma respiration, Nathalie ouvre les yeux. Nathalie !"
La jeune femme sentait le sol se dérober sous elle tandis que Gabriel essayait de la tenir éveillée. Sa tête lui tournait, une migraine d'une douleur atroce lui foudroyait les tempes, ses yeux s'allourdissaient.
Des membres devinrent plus lourds, des yeux se fermaient. Et elle tomba inconsciente dans les bras de Gabriel.
"-Nathalie ! Nathalie, non réveille-toi, s'il te plais, réveille toi... S'il te plais... S'il te plais..." il pleurait. Ses larmes coulèrent en un torrent d'eau salée, tandis qu'il serrait fort la jeune femme dans ses bras. Son cœur battait. Mais il était faible. Trop faible. Il l'allongea sur le canapé, un coussin sous sa tête. Il replaça une des nombreuses mèches qui tombaient sur les yeux clos de la jeune brune. Il s'attarda longuement sur la joue de Nathalie, l'effleurant du bout des doigts. Il regarda autour de lui lorsqu'il aperçut les lunettes de la jeune femme. Il lui replaça sur ses yeux clos.
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Un Simple Sentiment...
FanfictionNathalie était assise sur son lit, se tuant encore et toujours à la tâche. Malgré les supplications acharnées de Gabriel pour qu'elle se repose enfin, elle ne voulait pas arrêter. C'était la dernière chose qui la tenait en vie... ⚠️Attention, mentio...