Chapitre 37

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"-Nathalie.... Depuis quand ? La jeune blonde en face de la jeune brune observait ses bras entaillés, les yeux écarquillés.

-Depuis... Depuis la cinquième... Une larme roula sur les joues pâles de la jeune fille à la mèche rouge.

-Quatre ans. Ça fait quatre ans et tu ne me le dis que maintenant ?

-Émilie... Nathalie aggripa ses propres bras pour essayer de recréer sa bulle de protection.

-Non ! Nathalie tu ne m'as rien dis ! On... On avais promis de tout se dire, tu te souviens ? On avais promis juste après ça ! Elle leva son tee-shirt, dévoilant ainsi son tatouage blanc, représentant le côté blanc d'un yin-yang. Elle reprit : Nathalie je refuse de te laisser seule dans ta souffrance, je refuse que tu te laisses te faire du mal... S'il te plais...

-Je ne peux rien te promettre, Em'.... Dit-elle, la gorge nouée en détournant les yeux.

-Alors essaye au moins ! Mais s'il te plais arrête de t'infliger ça ! Depuis... Depuis la mort de ton père, je n'arrive même plus à te reconnaître... S'il te plais, reviens...

-Émilie... Une partie de moi est morte en même temps que papa. Et tu le sais très bien... Tu n'as pas le droit de m'en vouloir pour ça...

Prenant conscience des mots durs qu'elle venait de balancer au visage de sa meilleure amie, Émilie fondit en larmes dans les bras de Nathalie.

-Oh Nath... Je te demande pardon... Je te demande pardon... Je n'aurais jamais dû... Jamais... Je suis si stupide... C'est pas de ta faute... Je suis tellement désolée...

-Non, c'est rien..." Elle pris son amis contre elle, et ferma les yeux.

Mais la jeune blonde sortit un couteau de sa manche et le planta dans le dos de la jeune femme, maintenant adulte.

Elle la laissa tomber à terre tandis qu'elle se vidait de son sang.

"-C'est moi, qui avait l'alliance en premier, Sancœur. Et ça te fera une nouvelle cicatrice à rajouter à ta collection, c'est cadeau !"

Et elle ferma les yeux.

___

Gabriel se réveilla, sentant sa fiancée bouger à ses côtés. Elle était parcourue de tremblements et des perles de sueurs coulaient de son front.

Elle cria.

Gabriel essayait de la réveiller du mieux qu'il pouvait sans la brusquer.

Elle criait encore.

"-Nathalie, réveille toi, c'est fini !"

Elle ouvrit les yeux, haletant, cherchant de l'air.

"-Calme toi, c'est bon, tout va bien, ce n'était qu'un cauchemar, je suis là."

Il la pris contre elle, la berçant tendrement tandis qu'elle se calmait petit à petit. Il regarda le réveil : cinq heures trente huit.

Il la regarda se rendormir tandis que trois coups à la porte retentirent.

"-Entrez. Répondit calmement le couturier.

-Papa... J'ai entendu crier...

-Ce n'est rien, Nathalie a fait un cauchemar, mais c'est fini, tout va bien. Il sourit à son fils, tandis que ce dernier se rapprochait du lit de son père.

-Euh... Est-ce que... Est-ce que je peux rester ?

-Oui, viens. "

L'homme se décala, faisant une place au jeune blond de la famille qui s'allongeait contre son papa et sa deuxième maman vers une fin de sommeil confortable.

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