Chapitre 19

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Le vent sifflait dans les oreilles du papillon alors qu'il ramenait Nathalie au manoir. Elle s'était endormie dans ses bras, le visage enfin à peut près paisible. Sa mèche rouge retombait sur ses yeux, cachant sa fine monture de verre.

Cela faisait une vingtaine de minutes qu'ils filaient sur les toits de Paris, en direction de la grande demeure. Il voyait enfin le toit de sa maison.

Le manoir de quinze mettres se dessinait sous ses yeux avant qu'il ne se pose avec agilité sur les pavés de la cours intérieur.

Il se détransforma, gardant toujours fermement Nathalie dans ses bras.

Il gravit les escaliers menant jusqu'à la chambre de la jeune femme, faisant le moins de bruit possible.

Ses pas résonnaient sur le carrelage immaculé du long couloir de l'étage. Les images de la nuit tournaient en boucle dans sa tête : la façon dont Nathalie était tombée dans ses bras, la toux incontrôlable qui avait durée plusieurs minutes, maculant le sol de légères gouttes de sang, les larmes qu'elle avait versée en lui disant qu'elle avait longtemps pensée à s'enlever la vie, ses propres larmes mêlées aux siennes lorsqu'elle lui avait racontée combien elle détestait la vie.

Ils arrivèrent enfin jusqu'au lourd battant de la chambre de Nathalie.

Il l'allongea avec une infinie douceur, remontant la couverture sur elle. Il lui embrassa le front alors qu'elle commençait à ouvrir les yeux.

Il se leva, et commença à partir de la vaste pièce lorsqu'elle lui arrgipa le bras. Il se retourna.

"-Reste... S'il te plais...

-D... D'accord." il lui sourit, hôta ses chaussures et sa veste puis la rejoignit dans le vaste lit de la jeune femme.

Il s'allongea à ses côtés tandis qu'elle se blottit contre lui, se rassurant de son odeur familière. Il lui embrassa le front et s'endormit à son tours.

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"-Nath', promet moi... Promet moi de les protéger, promet moi de veiller sur Adrien, promet moi de sauver Gabriel des ténèbres, s'il te plais...

-Em'... S'il te plais, tu ne peux pas nous abandonner... Il faut que tu te battes... La jeune brune avait les yeux trempés de larmes. Elle était agenouillée au bord du lit de la jeune femme.

-Nathalie... Je ne peux plus, il faut que tu me laisses partir... Mais... S'il te plais, ne recommence pas ça..." La blonde avait pris les poignets de la brune, caressant du bout de ses doigts froids les rares fines cicatrices visibles. La jeune femme hocha la tête, fondant en larmes lorsque la jeune Agrest rendit son dernier soupir.

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"-NON ! La jeune Nathalie était dans un des couloirs sombres du lycée qu'elle fréquentait. Trois grosses brutes étaient entrain de s'acharner sur elle, lui assenant des coups plus violents les uns que les autres.

-Pardon ? On a pas très bien entendus ! Tu viens de dire non ? Tu viens de gagner le jackpot, on dirait ! Maylin, j'te laisse finir."

Une jeune fille, les cheveux longs, bleus électriques, les yeux noirs, s'approcha de la jeune Nathalie, un sourire carnacier aux lèvres.

Elle lui cracha au visage, donnant coups de poings sur coups de poings dans l'abdomen de la jeune fille. Elle lui piétina la jambe lorsque la jeune brune essayait de se débattre. Elle lui arracha ses lunettes du visage, les écrasant d'un coup de talon.

"-J'espère que la prochaine fois, t'y réfléchira à deux fois, avant de dire non, Sancœur."

Elle lâcha la jeune Nathalie, lui crachant une nouvelle fois au visage, et tourna des talons, suivi des deux autres garçons.

Un Simple Sentiment... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant