Chapitre 7

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Marinette se réveilla en sursauts. Elle tait en retard, encore. Tikki essayait de la réveiller depuis au moins cinq bonnes minutes. La jeune Eurasienne s'habilla en expresse, manquant de tomber plusieurs fois, sous les encouragement amusés de son kwami.

Elle fini enfin par sortir de sa chambre, avec déjà une minute de retard. Mademoiselle Bustier n'allait pas la louper, cette fois. La jeune adolescente dévala les escaliers et décida de courir jusqu'au collège au lieu d'attendre le prochain bus.

Elle frappa trois coups timides à la porte de sa salle de classe.

"-Désolé.... Du.... Retard.... Mademoiselle.... Bustier.... Haletait Marinette, essoufflée par sa course folle. La classe entière retint un éclat de rire en voyant Marinette Dupain-Cheng, essoufflée, les joues et le nez rose par le vent froid de ce début de mois de février.

-Ce n'est rien, Marinette, va t'asseoir. Lui sourit sa professeur principale.

-Dupain-Cheng, toujours en retard, vraiment ça ne m'étonne pas de toi, la boulangère. On est toujours à t'attendre.

-Oui et bien, Chloé, moi au moins, je ne charge pas ma 'meilleure amie' de faire mes devoirs à ma place !" Lança soudainement Marinette sans réfléchir à ce qu'elle avait dit. Toute la classe avait les yeux rivés sur elle.

Elle s'assit à côté de sa meilleure amie, Alya.

"-Marinette ? Ça va ?

-Ouais... J'ai juste passée une très mauvaise nuit. Et j'en ai assez de me laisser marcher dessus par cette peste.

-Ah... Ouais c'est compréhensible, mais ne t'abaisses pas à son niveau, Marinette, ça sert à rien." La jeune fille sourit à la fille aux cheveux bleus.

La journée se passa sans encombres. Seulement, Marinette n'avais pas arrêtée de penser à Adrien, plus que d'habitude. Elle se devait de lui parler. Elle n'en pouvait plus de tourner autour du pot, de vouloir attendre le bon moment. Parce qu'elle avait compris que si elle continuait à attendre, il n'y aurait jamais de bon moment pour parler au blond.

Elle réussit à l'intercepter à la fin des cours, sur les escaliers menant à la cours.

"-A... Adrien, attends !

-Marinette...?

-Il... Faut que je te parles. Dit-elle, sa détermination la pris elle aussi de surprise.

-Je t'écoutes ? Est-ce que tout va bien ?

-Pour ça, je crois que ne c'est pas à toi e poser la question... Mais je voulais te dire que... Que... Elle détourna la tête, inspirant longuement. Elle ne pouvait pas rater, cette fois. Elle ne devait pas se dégonfler. Elle devait affronter ce qui l'effrayait au plus au point : ses sentiments. Elle reprit : Adrien je crois que... Que je t'aime..." Elle sentait un poids se libérer dans son estomac, une pression en moins à porter sur ses frêles épaules. Elle se sentait rougir.

Le blond mit quelques secondes à assimiler ce que la jeune fille en face de lui venait de lui avouer. Dans un sens, il ne pouvait pas accepter de sortir avec elle, car il aimait Ladybug, mais dans un autre sens il sentait que ses émotions avaient tournées, que son cœur lui disait que ce n'était plus de l'héroïne dont il était amoureux, mais bien de la fille aux cheveux bleus devant lui. Il planta ses yeux émeraudes dans ses yeux océans.

Il se rapprocha d'elle, doucement. Il lui pris les mains, se sentait devenir écarlate jusqu'aux oreilles. Marinette écarquillait ses grands yeux. Elle rougissait elle aussi. Autant que le blond. Il lui caressa doucement le visage d'une main douce et pleine d'amour. Il s'approcha un peut plus d'elle jusqu'à sceller leurs lèvres en un baiser rempli de promesses d'avenir, d'amour, de joie.

Un Simple Sentiment... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant