Chapitre 35

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L'ambulance se dirigeait vers le lieu de l'accident, l'endroit où Marc avait été renversé.

Nathaniel était à ses côtés, les larmes roulant sur ses joues, essayant de le réveiller. Il avait appelé leurs amis, complètement déboussolé et en état de choc. Ils avaient tous réagis de la même manière. Ils n'avaient su quoi dire.

Nathaniel leva la tête, et de l'autre côté du trottoir se trouvaient tous leurs amis ainsi que leur professeur principale, tous étant sous le choc. Ils s'approchèrent tous du couple, laissant rouler quelques larmes pour certains, restant forts pour les autres.

La sirène de l'ambulance était enfin audible pour le groupe rassemblé autours du jeune écrivain, le conducteur ayant pris la fuite juste après avoir renversé le jeune garçon.

Les infirmiers ainsi que les pompiers avaient installés Marc sur un brancard, faisant attention à ce que son sythme cardiaque reste stable.

"-Est-ce que quelqu'un était présent lorsque ce jeune homme à été percuté ?

-Oui, moi, j'étais de l'autre côté de la route. Déclarait le jeune rouquin, la voix tremblante.

-Bien, est-ce que tu pourrais nous d'écrire la scène ?

-Je... Je... Marc allait traverser et la voiture est arrivée. Il l'a pas vu, il avait l'air perturbé...

-Bien, merci beaucoup, jeune homme.

L'ambulancier se tourna vers Mademoiselle Bustier.

-Vous êtes sa mère ? Demandait-il calmement tandis qu'il pointait nathaniel du doigt.

-Non, seulement leur professeure principale. Nous sommes arrivés après l'accident, Nathaniel a appelé ses camarades pour les prévenir et nous sommes arrivés.

-Bien. Je suis désolé, mais vous ne pouvez pas venir avec nous dans qu'il y ait l'accord de vos parents.

-Monsieur, je... C'est mon petit ami. Déclarait, au bord des larmes, le jeune écrivain.

-Je... Il réfléchit un instant, se tourna vers Câline, qui, d'un signe de tête, approba. Il reprit : D'accord, tu peux monter."

Le jeune adolescent hocha la tête et se tourna vers sa classe.

"-Appelles nous quand t'en sais plus, Nathaniel.

-T'en fais pas, Marinette, j'allais le faire dans tous les cas." Ils firent tous un signe de main au jeune rouquin avant qu'il ne monte dans le véhicule en direction des urgences les plus proches.

Le jeune garçon avait ramassé toutes les affaires de son copain avant qu'ils ne soient embarqués.

La veille, Nathaniel avait passé une bonne partie de la soirée au téléphone avec son copain. Ce dernier n'allait pas bien. Chez lui, c'était compliqué. Sa mère n'était pas le problème. Ni son père. Le problème était son grand frère. C'était sûrement la personne la plus homophobe que le jeune rouquin n'avait jamais rencontré.

Il s'acharnait sur son petit frère à cause de sa différence, l'insultant, le rabaissant. Ses parents avaient beau essayer de faire tout ce qui étaient en leur possible pour aider leur plus jeune fils, rien y faisait. Le grand Michael était tout simplement imbuvable. Il rendait la vie dure à toute sa famille.

Marc ne se sentait plus à sa place, chez lui. Et Nathaniel avait passé plus de deux heures la veille à le rassurer, lui dire que si il avait besoin, il pourrait même débarquer la nuit chez lui, ses parents laissaient toujours la porte ouverte de toutes manières.

Il essayait de sortir le jeune garçon de sa dépression, essayait de le faire sortir de chez lui, lui faire penser à autre chose qu'à s'entailler les bras. Il savait. Et il avait été extrêmement en colère quand il avait su. Il sait très bien qu'il ne peux rien y faire, à pars l'aider petit à petit en étant là pour lui, et c'est très frustrant. Il a juste l'impression d'être sur le banc de touche à attendre que le match soit fini. Et le sentiment d'inutilité rendait le jeune dessinateur très triste. Il ne pouvait que regarder son petit ami, le garçon qu'il aimait, se renfermer de plus en plus, se faire encore plus de mal, souffrir seul. Il se sentait impuissant et il détestait ça. Il voudrait l'aider... Il voudrait lui prendre une part, ou même toute sa souffrance, si il en avait le pouvoir. Il se sentait terriblement coupable.

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