Chapitre 41

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Marinette courait maintenant de la chambre d'Alya à celle de Marc, la main soudée à celle d'Adrien, Nathaniel menant la marche, tandis qu'Alya attendait des nouvelles dans sa chambre.

Ils ouvrirent la porte. Marc leva les yeux. Il avait des cernes qui lui barraient le visage, le manque de nourriture de ces derniers jours lui avait creusé les joues, éliminant le peu de graisse que le jeune homme avait accumulé malgré lui, et ses cheveux étaient en pagaille. Il était seulement couvert d'une chemise à manches courtes de l'hôpital, d'un bas de pijama que ses parents avaient apportés, et de sa veste qu'il avait remis sur ses épaules, cachant le désordre qu'étaient ses bras à ses amis.

"-Marc ! La jeune Eurasienne s'assit sur le rebord du lit de son ami.

-Vous êtes là ?

-oui, on est là. Répondit Adrien, le sourire aux lèvres.

-Nath' m'a dit pour Alya... Elle va bien ?

-Oui, elle s'est réveillée ce matin, elle n'a rien de grave, pas de séquelles. Et c'est pas tout... On sait qui a fait ça.

Un silence de plomb s'abbatit dans la pièce.

-Mari', tu ne m'as rien dis ?

-Adrien... J'en ai eu la certitude seulement ce matin...

-Tu aurais pu me le dire ! Il fronça les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle ne lui avait rien dit.

-Je pensais que Nathalie l'aurait fait !

-Stoooop !! On se calme ! Intervient Nathaniel. Bon aller, c'est pas grave, le tout c'est que tu nous le dise maintenant.

-C'est... Lila. J'ai une preuve, si vous voulez.

Ils secouerent tous la tête négativement.

-Non, on a pas besoin de preuves. On te crois, cette fille est la reine des menteuses, c'est pas étonnant.

Marinette hocha la tête, puis se tourna vers son amoureux.

-Adrien ?

-Comment elle aurait pu faire ça ?

-elle nous a mentie sur toute la ligne. Elle... Elle se créée de fausses identités, Lila n'en était qu'une parmi d'autre... Elle s'est servie de nous seulement pour essayer de se rapprocher de ton père. Mais quand il l'a renvoyée de la marque, elle a essayée de tout faire pour le nuire. A commencer par Nathalie, puis elle s'est attaquée à toi, indirectement de ton père, elle voulait blesser ceux à qui tu tiens pour t'affecter et pour que ça affecte ton père par la suite. Elle veut le faire payer seulement à cause de son égaux sur dimensionné...

-C'est une malade... Il faut la dénoncer...

-C'est ce que j'avais prévue de faire, oui...

-Je viendrais avec toi, et je demanderais à Nathalie de nous accompagner.

-Merci, Adrien."

Ils passèrent encore un moment avec le jeune écrivain, puis s'en allèrent chacun de leur côté.

Marinette avait décidée de rester un peu avec sa meilleure amie le temps qu'elle puisse sortir de l'hôpital, le jour suivant, tandis qu'Adrien et les autres rentrèrent chez eux. Seuls restaient les parents d'Alya Cesaire.

____

Adrien marchait maintenant dans le hall du manoir, tandis que Nathalie et son 0rere fermaient la marche.

Gabriel avait été mis au courant de la fourberie de l'ancienne Volpina, promettant à son fils de faire tout ce qui était en son pouvoir pour arrêter cette folie. Il avait été donc convenu qu'ils aillent porter plainte dès le lendemain avec l'aide de l'enregistrement de Marinette et les témoignages de tous ceux qui avaient été concernés, de près ou de loin, par l'affaire.

Le jeune blond était maintenant dans sa chambre, ayant laissé les deux adultes retourner travailler au bureau du styliste.

"-Gabriel ? Tu vas bien ? Demandait Nathalie, inquiète depuis le retours de l'hôpital.

-C'est juste que... Je me serais effroyablement à l'étroit dans cette salle d'attente... Les deux seules fois où j'y suis allé, les deux femmes de ma vie étaient au bord de la mort. Je ne supporte pas les hôpitaux, Nath'...

-Gaby... Je suis désolée de t'avoir infligée ça... A toi... Et à Adrien... Il n'aurait jamais dû voir ce qu'il a vu, cette nuit là...

Le styliste s'approcha de sa secrétaire, remettant une mèche de ses cheveux en place.

-Il aurait fini par les voir, ou en tout cas, il aurait fini par s'en douter. Ce n'est pas de ta faute si tu es mal dans ta peau, Nath'. Tu n'as pas à te blâmer pour ça.

-Je n'ai 0as envie de parler de moi. Parle moi, s'il te plais...

Il ferma les yeux.

-j'étais seulement un gamin qui voulait dessiner des robes... Les autres ne me comprenaient pas, ils me rabaissaient, en permanence... Il n'y a eu qu'Emilie, qui y a cru... Et toi. Mes parents n'étaient jamais là, et quand bien même ils l'étaient, ils avaient mieux à faire que de s'occuper de moi. Ça s'est arrangé au lycée, mais je n'avais toujours pas confiance en moi. Malgré le fait que vous passiez vos journées, toi, Amélie et Émilie, à me rabâcher que j'avais du talent et qu'il fallait que j'arrête de dire que je n'y arriverais jamais. Et comme tu le disais si bien, ce n'est pas en restant statique que Yves Saint Laurent a lancé sa marque. J'ai commencé à y croire, je me suis marié avec Émilie, je l'aimait tellement... On a eu Adrien, notre petit garçon, puis elle est morte... A cause de moi... Et toi, tu m'as suivie dans mes accès de folies, mettant en péril ta santé pour un homme dont il n'était plus que le fantôme. Tu as faillit mourir... A cause de moi. J'ai faillit perdre celle qui crois le plus en moi, celle qui me donne la force de me lever chaque matin, celle qui me rappelle tous les jours que mon cœur bat un peut plus à chaque fois que mon regard croise le sien... J'ai faillit te perdre, Nath' ! Je ne m'en serais remis... Et je m'en veut tellement de m'être laissé abattre aussi facilement. Sans toi... Adrien aurait retrouvé mon cadavre depuis longtemps...

Des perles salées coulaient maintenant le long des joues du styliste, serrant le cœur de la brune.

-Gabriel... Ne pleure pas. Elle essuya ses larmes du bout des doigts. Je suis là, maintenant, d'accord ? Et jamais, je ne t'abandonnerais... Je t'aime, Gabriel. Et je sais combien ça été dur ces temps-ci. Mais on y arrive toujours, OK ? On va y arriver, ensembles.

-Ensembles." Ils se sourirent, tandis que Nathalie enfouissant son visage dans le creux de l'épaule du couturier, respirant son odeur apaisante.

Pour la première fois depuis bien longtemps, une petite lueur d'espoir était entrain de germer dans le cœur de la jeune femme, faisant naître un sourire naïf sur ses lèvres, tandis que Gabriel la tenait dans ses bras.

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Coucou !! Bon. Il est court TvT mais j'ai bien aimée me pencher sur les sentiments de Gabriel, pour une fois ^^

Désolé pour les éventuelles fautes d'orthographe... 😭💀

En espérant que ça vous a plu ?

Un Simple Sentiment... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant