Chapitre 22

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"-Marinette, attends ! La jeune fille aux cheveux bleus se retourna. C'était la fin des cours, et elle devait rentrer chez elle pour aider ses parents à finaliste une commande importante.

-Adrien ? Mais... Tu n'est pas déjà rentré chez toi ?

-Je voulais savoir... Comment... Tu allais ? La jeune fille se figea.

-Je... Oui, ça va.

-Mari... Honnêtement. J'ai bien vu, à la soirée de vendredi que tu étais ailleurs... Et tu avais l'air perturbée... Alors s'il te plais, réponds moi honnêtement. Est-ce que tu vas bien ?

-Adrien, je vais bien. Mais promis, si ça va pas, je t'appelle. Je t'aime." Elle embrassa le jeune blond et se mit à courir sur le trottoir vers la boulangerie familiale. Elle s'efforça de retenir ses larmes. Elle avait trop pleurée.

Elle détestait mentir à Adrien, mais il ne pouvait pas l'aider sur ce sujet. Et même si il arrivait à lui faire oublier quelques minutes son mal être, l'anxiété et ses symptômes dépressifs refaisaient surface, ayant l'effet d'un coup de massue dans le cœur de la jeune Eurasienne. Elle avait mal, c'est vrai, mais elle préférait s'occuper des autres. C'était la chose pour laquelle elle était le plus douée.

De son côté, Adrien restait sur le trottoir en face du collège, hébété.

Pourquoi avait-elle réagis de cette manière ? Il savait très bien qu'il y avait quelque chose qui travaillait celle qu'il aimait, mais au fond, peut-être que, finalement, Nathalie avait raison. Il ne pouvait pas l'aider. Mais être présent pour elle était déjà un bon début.

Il soupira, puis entra dans la voiture familiale.

____

"-Gabriel, est-ce que tu as fini la dernière robe pour la nouvelle collection ? Le défilé est dans...

-Ne t'en fais pas, j'ai tout fini la nuit dernière.

-Gabriel... Tu t'épuises, à force de travailler jusqu'à plus de quatre heure du matin...

-Nath', tu ne peux rien me reprocher sur ça, puisque tu fais pareille. Dit le styliste, sur le ton de la plaisanterie.

La jeune femme esquissa un mince sourire, rejoignant celui qu'elle aimait à son bureau, à l'autre bout de la salle.

-Oui, tu as raison... Elle plaça ses mains derrière sa nuque.

-Hmmm... J'ai toujours raison !" Il sourit à son tours, plaçant ses mains sur la taille de la brune.

Elle rit doucement.

Gabriel se surpris à penser qu'il y avait longtemps qu'elle n'avait pas rit comme ça. Elle était si belle.

Il se pencha vers la jeune femme, scellant ses lèvres à celles de Nathalie avec une infinie douceur.

Ils se séparèrent, front contre front.

"-J'ai... Quelque chose pour toi. La jeune femme recula.

-Gabriel... Tu sais que je n'aime pas les cadeaux...

-De toute façon, tu n'as pas le choix." Sourit le couturier.

La jeune femme roula des yeux, un sourire en coin. Il était décidément irrécupérable.

Elle le suivit jusque dans son atelier, lui tenant fermement la main.

Il tira une boîte qui était rangée sur une étagère, remplie d'autre boîtes semblables.

Il la guida jusque dans sa chambre à elle.

Arrivés jusque dans la vaste pièce, il tendit la boîte rectangulaire à Nathalie qui l'ouvrit quelques secondes plus tard.

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