Rivale en beauté

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- Quel pendentif ? C'est si important que tu dois t'affoler ainsi ?

Demanda Stella perplexe.

- Il est en argent, avec le dessin d'un petit papillon, il n'a rien d'extraordinaire mais ce pendentif, ça m'aide à dormir le soir, il ne peut pas disparaître ainsi...

Les larmes embuaient déjà ses yeux.

Ce pendentif était très précieux pour elle, il appartenait au seul grand parent qu'elle avait connu, car les autres n'étaient plus de ce monde, certains même avant sa naissance, sauf la mère d'Henry, Marie DUJARDIN.

Elle était très avancée en âge, elle avait vécu 83 printemps, et malgré, à part quelques malaises de temps en temps, elle était pleine de vie.

Marie voulait à tout prix voir grandir ses petits-enfants surtout sa petite Malia, sa préférée. Pour ça, elle avait décidé d'habiter chez son fils aîné, Henry pour le reste de ses jours.

Dès qu'elle était en âge de parler, Malia se souvenait que Marie lui chantait des berceuses en lui tenant la main, tous les soirs avant de s'endormir parce qu'elle avait peur du noir.

Rare fois ses parents jouaient ce rôle, c'était toujours Marie qui l'aidait à s'endormir.

Un soir elle s'était endormie avec sa grand-mère assise à côté du lit. Il était 2 heures du matin, lorsque Malia se réveilla en sursaut, quelques instants après avoir retrouvé ses esprits, elle sentit que sa main était tenue par quelqu'un, elle tourna la tête pour voir sa grand- mère encore là, appuyée au bord du lit.

Malia retira d'abord sa main dans la sienne et vit soudain qu'elle tenait le pendentif de Marie, le déposant sur son oreiller, elle décida de réveiller Marie pour lui demander d'aller se coucher.

Elle l'appela plusieurs fois, encore et encore mais sans réponses.

Elle avait 9 ans cette époque-là, elle était déjà consciente que sa grand-mère était quelqu'un de fragile, pensant que c'était un malaise, elle s'était levée d'un bond de son lit et s'était dirigée en courant vers la chambre de ses parents, en poussant la porte presqu'avec fracas, elle cria :

- Maman, papa, je crois que Mamie fait un malaise !

Une fois réveillés, tous les deux se précipitèrent vers la chambre de Malia.

Malia se souvint juste qu'elle avait vu son père assis sur le lit, plongeant son visage entre ses mains, et sa mère avec les yeux écarquillés, portant sa main à sa bouche, les autres, Joshua, Claire et Jenny dormaient encore.

La petite Malia avait passé des semaines à faire des cauchemars, ses parents étaient toujours à ses côtés pour la surveiller et dormaient à tour de rôle, jusqu'au jour où elle avait trouvé le pendentif de Marie dans l'un de ses tiroirs, en le prenant, elle souvint de Marie et de ses berceuses, un instant après elle le portait à son cou, et depuis, plus de cauchemars...

...- Quand je me sens triste, ou nerveuse, ça m'aide à me calmer. C'est mon ange gardien, un réconfort si vous voulez.

Voyant l'air triste de Malia lorsqu'elle expliqua ce que représentait cet objet à ses yeux, sensibles, Stella et Sam l'aidaient maintenant à chercher le pendentif dans tous les endroits où elle avait pu passer.

10 minutes plus tard, toujours rien. Debout dans le couloir du bâtiment près d'un casier :

- Tu es sûre, que tu le portais ce matin ? Ajouta Sam en réfléchissant : y a-t-il une possibilité de l'avoir laissé chez toi ? Ou bien il est tombé autre part, sans que tu t'en rendes compte, peut-être dans le taxi ?

DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant