DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME I

Tel père tel fils.

...

...

Le dimanche du rendez-vous arriva, et Malia s'était enfermée toute la journée, refusant de voir qui que ce soit.

Elle passait plutôt une bonne journée dans sa chambre, contrairement à ce que pensait Henry ou Carène.

Pour eux, elle boudait.

Sa matinée avait bien débuté, elle passa un bref moment dans ses livres après avoir pris sa douche.

Heureusement qu'elle s'était préparée, elle s'était levé tôt ce matin, elle était descendue dans la cuisine et remonta s'enfermer dans sa chambre en apportant des fruits, de l'eau et même du lait..

Sa journée n'était pas vide car il y avait son Nicolas qui l'amusait toute la journée.

Nicolas l'avait rassuré et de ne s'inquiéter rien, que lui, il était le seul qui allait l'épouser contre vents et marées.

Il disait que c'était normale pour les parents de faire ce choix dans ce milieu, toutefois, les enfants pouvaient faire leur propre choix certaines fois.

Il lui avait dit que ses parents avaient essayé de faire la même chose avec lui et pas qu'une seule fois.

Sans pour autant lui dire qu'il vivait actuellement la même chose.

Puisque Nicolas la soutenait, rassurée, elle n'avait besoin de rien d'autre.

Elle regarda même quelques films pour tuer le temps, chose qu'elle faisait rarement car elle préférait de loin ses livres.

Son père avait commencé par lui envoyer un message pour lui rappeler le rendez-vous, ensuite était venu la chercher dans sa chambre, enfin, envoya Carène la convaincre.

*Je ne veux personne d'autre que Nicolas pour époux!*

Pensa-t-elle.

*Vous pouvez faire ce que vous voulez, je ne changerai pas d'avis!*

Même Ava était venue lui demander d'ouvrir la porte, ou au moins accepter de manger quelque chose.

Il était 19 heures et la pauvre Ava pensait encore qu'elle avait passé la journée sans manger alors que miss Marinet avait passé sa journée à déguster ses chips, ses nachos, ses fruits.

Ava paraissait triste dans sa voix, disant qu'elle avait cuisiné son plat préféré, ce qui avait fendu le cœur de Malia.

*Tu ne vas pas faire ça à ta cuisinière préférée*

*En plus, du porc aigre-doux, des pommes de terre et cette sauce, miam*

Elle saliva rien qu'en y repensant.

Elle n'avait pas de problème avec la nourriture alors elle demanda à Ava de laisser le plateau devant la porte et de s'en aller.

Une fois qu’Ava était partie, elle ouvrit discrètement la porte et prit son plateau puis verrouilla sa porte.

*Désolée mon petit papa, c'est juste une petite rébellion !*

N'écoutant personne à ce sujet, sans donner de raison, elle refusait tout bonnement d'obtempérer.

Henry riait de la situation avec Noah qui vivait exactement la même chose avec Nicolas. Ou presque la même chose.

Les actions de ce dernier étaient différentes de celles de Malia.

Au moins, elle répondait à son père même si c'était pour refuser.

Nicolas faisait comme s'il ne comprenait pas la langue parlée par Noah ou Ana.