DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME I

Je te remercie sincèrement.

...

...

Les choses ne s'étaient pas déroulées comme l'espérait Nicolas.

Les ravisseurs avaient donné un lieu d'échange, mais n'étaient pas venus.

Lorsqu'ils avaient débarqué à l'entrepôt qu'ils avaient tracé grâce à l'appel, il n'y avait personne.

C'était maintenant que Nicolas devenait en colère, il était calme avant parce qu'il croyait avoir la situation sous contrôle alors que les faits actuels prouvaient le contraire.

Ils pensaient que les ravisseurs étaient au courant du leurre.
 
Ils étaient dans cet entrepôt et Nicolas n'arrêtait pas de dire que Malia était là, il n'y avait pas longtemps.

Comment pouvait-il le savoir avec certitude ? Personne ne pouvait le comprendre, peut-être parce que seul lui-même arrivait à sentir son odeur chaste.
 
*Où tu peux bien être ma sauvage ?*
 
Ce que Nicolas ne savait pas, ce n'était pas que les ravisseurs étaient au courant de son plan, mais plutôt qu'ils étaient obligés de déplacer Malia à un autre endroit pour faciliter la visite de leur patronne qui avait appelé soudainement, juste au moment où ils allaient faire l'échange.
  
Ils s'étaient dits qu'il valait mieux que leur patronne voit bien que le travail était fait, ensuite, ils renégocieront avec Jacobs.

Ce sera deux paquets cadeaux pour le coup.

Ce que par contre les ravisseurs ne savaient pas, c'est que Malia avait réussi à défaire ses liens dès qu'ils étaient arrivés.

Mais, elle restait dans la même position, bras croisés par derrière, un sac noir sur la tête.
 
La rançon était assurée, ils allaient recevoir l'argent.

Les deux étaient dans un total désaccord sur le fait qu'ils auraient dû aller jusqu'au bout de leur chantage.

Ils auraient pu se faire 50 fois plus d'argent, en plus, rien ne garantissait que cette femme payaig correctement.

....

- On peut toujours faire ce qui était prévu, on emmerde cette Lewis!

- On va s'attirer des ennuis.

- Moi je dis qu'on prend l'argent de Lewis, ensuite celui du jeune maitre de la cité après on se casse.

- Tu aimes trop l'argent, on risque de tout perdre, si on fait quelque chose de travers.

- Qui n'aime pas l'argent, il n'y a que toi, qui aime vivre dans la crasse. Pourquoi faut-il que tu sois le plus bête?

- Ne me parles pas comme ça!

- Je te parle comme je veux imbécile!

- On est dans le même bateau, si je suis un imbécile, toi, tu es le premier.

- Je vais appeler le richard et lui donner un autre lieu de rendez-vous.

- Non, tu ne feras rien!

L'autre se mit en travers de son chemin et en le poussant.

- Laisse-moi passer!

- Non!

- Connard! Je vais t'étriper, tu me dis pas quoi faire!

Trop impulsifs, ils se foncèrent dessus et se déchirèrent.
 
Malia baissa la tête et la secoua vigoureusement jusqu'à ce que ce qui était sur sa tête tomba au sol.

Elle les regarda se battre comme des idiots.
  
*Quels imbéciles, quel genre de ravisseurs vous êtes?*
 
Ennuyée en soupirant et en secouant la tête, jusqu'à ce que le téléphone sur le sol attira son attention.
 
*Bénédiction!*