DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME I

C'est le maître des Jacobs

- Que dis-tu?

Malia stupéfaite, ne croit pas ce qu'entendent ses oreilles.

Il reprend sa phrase avec plus de tendresse en misant sur chaque mot.

- Lass, tu es ma femme!

*Sa femme!*

*Sa femme!*

Cette phrase résonne dans la tête de Malia en faisant écho mais un écho agréable, une douce mélodie, elle baissa les yeux, son cœur tremble et bat si fort qu'on peut entendre le bruit dans cette voiture silencieuse tout à coup.

Elle devient stressée, ses mains humidifiées malgré l'atmosphère frais,, sa gorge devient serrée, elle déglutit difficilement.

Qu'est-ce qu'elle ressent en ce moment?

*Suis-je surprise, ou.., heureuse?*, comment?* :

- Mais...

Levant les yeux et voulant dire quelque chose, elle tombe sur une paire d'iris profonds comme l'océan et s'y perd dans la seconde, dans ses yeux bleus brille une joie inexplicable, il a un sourire radieux sur ses lèvres.

*il semble..., heureux*.

Malia scrute lentement son visage, en s'attardant sur ses lèvres rouges rosées, elle avale sa salive, ce tableau magnifique la captive au point qu'elle oublie de parler, comme envoûtée, elle bat lentement ses paupières et inconsciemment Malia mord doucement sa lèvre inférieure.

Très étonné et excité de son action, Nicolas hausse un sourcil ensuite, son sourire s'élargit et ses yeux se mettent à briller plus :

- Ne fais pas ça Lass.

Il dit avec une voix basse et vibrante.

Malia dans un autre monde se lèche même les lèvres, ne quittant toujours pas celles de Nicolas des yeux.

* Merde elle recommence! Est-elle consciente que ses mouvements sont troublants?*

Pensa Nicolas, tourmenté à l'intérieur.

Il avance et l'embrasse longuement, puis il lui mord sa lèvre inférieure en se détachant.

En ce moment ils oublient tout le monde dans la voiture vu leur sourire et la façon dont ils se regardent sans rien dire.

Atchoum!!!

Stella éternue subitement.

Il fait un peu trop froid dans la voiture qui ne roule toujours pas, les deux redescendent de leur petit nuage et regardent en même temps Stella :

- Désolée!

Dit-elle doucement en se frottant le nez, se sentant coupable.

Nicolas jette un regard désolé et frustré sur Stella et lorsqu'il voit le bout de son nez devenir un peu rouge, il regarde le chauffeur durement, ce dernier paniqué, éteint directement la clim.

Son patron est habitué à ce froid, et lui, à force de s'y exposer tout le temps, il y est aussi habitué.

Quand les filles sont montées, il a oublié de régler la clim à une température normale.

Évidemment, Malia ne pouvait pas ressentir le froid, vu cette chaleur pas possible qui dégage de son corps.

Nicolas demande au chauffeur de démarrer pour ramener les filles.

À ce moment-là Malia murmure en tirant sur la manche de Nicolas :

- Ta femme? Ce n'est un peu bizarre de m'appeler comme ça?