Parfaite

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Entre temps, les parents de Malia finissaient de dîner et faisaient ensemble la vaisselle dans une harmonie parfaite.

Cependant, toujours inquiète, Carène ne cessait d'interroger son mari :

- Chéri, tu crois qu'on a bien fait de la laisser dormir chez un inconnu ?

- Je n'ai jamais été aussi content pour elle Carène !

- Et tout ton beau discours sur l'alcool et les garçons, tout à l'heure, tu n'étais pas vraiment inquiet alors ?

- C'était juste une petite mise en garde de rien du tout, c'est une grande fille.

- Qu'est-ce que tu racontes, on parle du même enfant Henry ?

- Laissons la juste s'amuser un peu, notre fille n'est plus aussi solitaire qu'avant. Je ne m'inquiète pas trop, je crois plutôt que c'est une bonne chose qu'elle rencontre d'autres personnes à part sa famille, ces filles m'ont l'air d'être des gens de bien et Malia est assez grande. On l'a bien éduqué et protégé du mieux qu'on a pu. Ce qui me rend triste, c'est le fait qu'elle n'a pas assez profité de sa jeunesse.

Henry finit d'essuyer une assiette avant de la déposer pour continuer à dire calmement.

- Je suis heureux pour elle et toi tu devrais lui faire confiance, elle réfléchit avant d'agir, notre fille est très mature pour son âge. (Henry soupira un instant), Depuis la mort D'Hanna, elle s'est refermée sur elle-même, elle est devenue si réservée, elle a toujours cette peur de perdre quelqu'un qui lui est cher, je le vois en elle, dans sa façon de nous traiter.

- Oui, elle n'en parle jamais la pauvre, Hanna est partie si jeune, en plus Malia et Hanna étaient si proches.

Dit Carène semblant réfléchir à quelque chose.

- Henry, ça fait déjà 2 jours, tu lui as dit pour l'entreprise ?

- Non, je lui dirai demain, quand elle rentrera.

Henry sourit et s'avança vers Carène, déposant un doux baiser sur son front :

- Après tant d'années de refus, ce projet a fini par attérrir, je vais enfin vous rendre heureuse comme vous le méritez.

- J'étais déjà heureuse mon cœur parce que j'ai ton amour, mais tu vois ce que tu as accompli c'est grâce à ton talent et au pouvoir de la persévérance, oui, la persévérance.

Renchérit Carène d'une voix douce et rêveuse.

...

***

Dans le club Maze, l'une des propriétés du groupe des Jacobs.

À l'intérieur, la musique rendiat l'ambiance très animée, le club était toujours bondé de toutes sortes de personnes de la haute société qui n'y venaient rien que pour le plaisir.

Alors qu'en bas tout était animé, à l'étage, un homme blanc disposant d'une carrure extraordinairement imposante, 1 m 90, en tenue décontractée, tout en noir, son élégance et son aura dominaient toute la pièce où il se trouvait.

Ses cheveux soyeux et coiffés en une longue tresse tombant sur son dos, son beau visage blanc avec des traits fins, ses grands sourcils épais bien tracés, un nez droit, la bouche rosée.

Les manches de sa chemise repliées jusqu'aux coudes, laissant détachés les trois boutons du haut du col, ses fines et longues jambes dans un jeans noir.

Il était appuyé sur la rampe en train de balayer les autres personnes qui s'amusaient en bas dans la grande salle, de sa paire d'iris perçante d'un bleu profond.

DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant