DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME I

Le kidnapping.

...

...

- On ne joue pas avec le feu, tu comprends maintenant la sauvage, ou bien il me faudra te resocialiser ? Tu sais, ça ne me posera aucun problème de t'aider à...

- Arrêtes de me casser les couilles!

- Comment faire si tu n'en a pas?

-...

Nicolas dût refermer rapidement la porte de sa chambre et laisser le verre se briser sur la porte :

- J'espère que je n'aurai pas à trouver une troisième maison demain, sois gentille, d'accord?

Cria Nicolas derrière sa porte comme pour parler à un enfant.

Soupirant fortement, les bras croisés, Malia rentra dans sa chambre et claqua la porte.

Ça faisait cinq jours qu'ils s'étaient installés dans une nouvelle maison.

L'hôtel où ils avaient passé les cinq derniers jours après l'incendie était maintenant en rénovation.

Obligé, car il y avait Malia et Nicolas en même temps dans le même espace, l'hôtel était bien victime de leur querelle.

Leur magnifique lustre dans le hall, n'était plus accroché mais brisé en miette au sol, plusieurs vitres cassées par une ninja lanceuse de toutes sortes d'objets qu'elle trouvait sous la main, appelée Malia Marinet Jacobs.

Aussi, elle avait fait envahir l'hôtel de rats, en voulant les enfermer dans la chambre de son mari pour le torturer.

Hélas, Bastien avait perdu le contrôle de ses rongeurs et ils s'étaient éparpillés dans tout l'hôtel.

Ils avaient rongé les câbles électriques qui alimentaient l'hôtel et résultats, tout le monde resta dans le noir pendant une nuit entière.

Le propriétaire avait porté plainte en plus d'exiger une indemnisation inexplicablement énorme, comme compensation pour les dommages.

Inutile de dire que ce n'était qu'une goutte d'eau dans l'océan pour Jacobs, Nicolas avait tout payé sans se plaindre et avait même racheté l'hôtel pour lui redonner sa potition en utilisant l'influence des jacobs

Bastien et Bradley étaient fatigués du petit jeu du jeune couple, ils faisaient presque le sal boulot, ils faisaient les achats.

Maintenant ils décidèrent de communiquer entre eux depuis l'incident de l'hôtel, et chaque fois que Nicolas préparait un coup, Bastien était au courant et vice versa.

Comme ça, ils évitaient les trop gros dégâts comme brûler toute la cité par exemple...

Dans sa chambre à rattraper quelques heures de travail, parce qu'il était plutôt occupé à nuire à la tranquillité de sa femme ces derniers temps au lieu de travailler, le travail s'était un peu accumulé pour Nicolas.

C'était pareil pour Malia.

Nicolas se sentit engourdi par la fatigue.

Levant sa main pour se frotter les yeux, le bandage qui enroulait sa paume lui rappela la fois où Malia avait déposé les cafards directe dans main.

Frémissant en repensant à la scène où il s'était réveillé et avait trouvé plusieurs cafards morts dans sa paume, il grimaça en regardant sa main.

* Saleté d'insectes*

Mais en songeant à son contre-attaque phénoménale qui marquera la vie de sa femme à jamais, il pouffa de rire.

Et oui, la contre-attaque la plus phénoménale.

Couper les cheveux de Malia après l'avoir endormi, en style rock'n'roll, ça c'était de la vraie contre-attaque.

Elle savait que dès que Nicolas lui avait donné ce sédatif, elle aurait dû s'attendre au pire.