Je te hais tellement Malia.

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...

...

- Ils ont drôlement repoussé.
 
D'un air taquin, Nicolas enfouit ses doigts dans ses cheveux pour apprécier leur souplesse, il avait pris cette habitude une fois qu'ils avaient repoussé et ce matin, une envie de la taquiner le titillait sur le lit en voyant leur éclat.

- Tes cicatrices ont drôlement disparu.
 
Répondit sa femme avec une pointe de malice dans sa voix.

Il se raidit un moment :

- On oublie ma sauvage, je sais que tu n'hésiteras pas à le refaire.

- Ça me manque de te donner du fil à retordre.

- Tu ne serais pas allergique au bonheur par hasard ?

- Tu as peut-être raison, ça empeste le bonheur depuis des mois.

- Alors chamaillons-nous.

Accentuant ces mots d'un clin d'œil, il attrapa Malia par la taille pour l'empêcher de quitter le lit et Malia passa par dessus de lui.

- Depuis quand j'annonçais ce genre de chose, je préfère te prendre par surprise moi.

- Hein?
 
Suspect, il prit un temps de réflexion dans lequel Malia voulait en profiter pour se sauver à nouveau après avoir éclaté de rire en voyant son visage décomposé tout à coup.

- Lâche-moi maintenant.

La renversant sur le lit pour emprisonner ses mains au dessus de sa tête, il lui vola un baiser.

Cependant, après ce baiser qui aurait dû la destabiliser, Malia ne laissa rien paraître.

- Quel coup tu prépares?

- Rien mon cœur.

- Pourquoi je ne te crois pas alors?

- Parce que c'est ton affaire.

- Pas d'insectes hein?

- Je t'ai eu pauvre idiot, je ne prépare rien contre toi.

Laisse-moi descendre maintenant, c'est l'heure d'aller travailler.
 
En guise de réponse, il déposa de tendres baisers sur tout son visage, il embrassa le lobe de chaque oreille qui rougissait, puis le cou, l'épaule, la poitrine, le ventre..

- Pas maintenant Nicolas.
 
S'efforça-t-elle de dire alors qu'elle y prenait plaisir et ses mains parcouraient le grand dorsal de Nicolas.

- Hum hum.

- Arrêtes Nicolas.

- Hum hum.

- On va être en retard.

- Hum hum.

- Nicolas, il faut qu'on y aille.

- Hum hum.

...

Il faisait un "hum hum" à chaque phrase, pour finir nus sous la douche le souffle haletant.

...
*

- Qu'est-ce qui ne va pas ma sauvage ?

Nicolas finit de s'habiller et aida Malia à attacher sa montre quand il vit qu'elle changea d'expression Soudainement.

Ils étaient forcés de finir de prendre leur douche, mais avaient quand même passé 30 minutes de passion folle sous l'eau.

- Rien!

Répondit-elle machinalement le regard loin.

- C'est Sylvana n'est-ce pas ? 

Il lui caressa tendrement la joue pour la sortir de sa rêverie.

DANS CETTE VIE COMME DANS L'AUTRE - TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant