NOUR

Chapitre 8

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Daddy Yanke - Gasolina

(mettre la musique quand vous sentez qu'elle est primordiale ... ;))

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Veracruz, Mexico

16 h 12

Nour

Je ne suis jamais allée en boite de toute ma vie, je n'en ai jamais eu l'occasion.

L'annonce de Melik sur le déroulement de notre soirée m'a scotchée sur place. Et j'étais bien la seule à avoir été dans cet état. Le blond était détaché de la discussion, je pense qu'il ne viendra sûrement pas. Alec était pour. Mais moi, j'étais complètement perdue.

Quelle était la tenue appropriée pour une virée en boîte de nuit ? Je n'ai absolument rien à mettre.

Et j'ai accepté comme une conne, pour Melik. Il en avait tellement fait pour moi.

J'étais positionnée sur mon lit à regarder mon mur. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ?

- Toc, toc... c'est ton super héros.

Melik entre dans la chambre, mais il n'était pas seul.

Derrière lui, une rousse était avec lui, elle devait à peine avoir la vingtaine. Elle était grande en taille, je dirais au moins un mètre soixante-dix, elle avait une taille fine. Et son visage est angélique, elle avait un teint clair, à la différence des habitants du Mexique qui étaient un peu plus bronzés. Elle est incroyablement belle, une beauté rare.

Les rousses ont toujours été belles à mes yeux. Leurs cheveux hors du commun les rendaient uniques.

- Nour, je te présente Elena. Et Elena, voici Nour. Bon moi je vous laisse.

Les présentations ont été rapides. Dès la fin de sa phrase, Melik était sorti de la pièce à la hâte, comme si... rester dans la même pièce avec cette Elena le brûlait.

Il nous avait laissé toutes les deux.

Je vis la rouquine s'approcher de moi et me tendre la main tout en souriant.

- Enchanté Nour, désolé pour Melik c'est un abruti de première surexcité, en plus il m'avait dit que tu t'appelais Angelina et non Nour.

Un rire m'échappa. J'aimais déjà cette nana. Nous allons très bien nous entendre toutes les deux.

- On m'a dit que ce soir, on allait en boîte ?

On ? Donc la rouquine était de la partie ?

- C'est ça, et sans mentir Elena, je stresse à mort, dis-je en lâchant un rire nerveux. Je ne sais pas quoi mettre.

Elle rigole d'un rire franc.

- Et tu penses que je suis là pourquoi ? me dit Elena.

- Je ne sais pas pour me dire de ne pas venir ?

Et elle rigole de plus belle.

- Non, je suis là parce que nous allons sortir pour te trouver une tenue. En gros, meuf, on va en ville faire du shopping, je vais être ta styliste personnelle, dit-elle surexcitée.