Chapitre 28

8.7K 255 203
                                    

Veracruz, Mexico



Quelques semaines plus tard, 

15 h 03



Ilhan



- Aller, s'il te plaît Ilhanouuu, miaule la blonde.

- Va te faire enculer Brianna, dis-je sèchement en me replongeant dans les dossiers.

- Justement Ilhan, vient le faire toi s'il te plaît.

Une heure.

Une putain d'heure qu'elle était arrivée à Veracruz et une heure déjà qu'elle me cassait les couilles. Le papa réalise tous les souhaits de sa pute de fille, Brianna avait, comme par hasard, voulu faire un tour chez moi.

Ou dans mon lit.

Je sens la blonde se lever de sa chaise pour s'approcher de plus en plus de moi, s'installant finalement sur mon bureau, ses fesses sur mes feuilles.

Super.

Mes yeux quittent les lettres noires imprimées sur la feuille blanche pour se poser dans ceux de Brianna d'une façon ennuyée. Elle était désireuse, comme toujours.

Elle pose ses mains à plats sur le bois sombre et s'appuie dessus pour se pencher légèrement. Elle humecte ses lèvres à l'aide de sa langue et cligne comme une attardée mentale des yeux, essayant de se donner un air mignon.

Brianna réduit petit à petit la distance qui séparait son visage du mien, toujours avec cette lueur de désir s'enflammant tel un feu ardant dans ses iris. Une de ses mains quitte le bureau pour s'installer sur mon torse musclé et l'autre vient se poser sur ma nuque.

Je ne sais pas pourquoi, mais ça n'avait plus le même gout qu'avant.

Je m'apprêtais à répliquer quand la porte s'ouvrit en un fracas, nous faisant retourner tous les deux en même temps.

La merdeuse se trouvait à l'encadrement de la porte, son sac de cours en main et son téléphone d'une autre. J'aperçois le corps de Brianna se crisper et ses yeux s'écarquiller légèrement, tandis que moi, un petit rictus vient s'installer sur mes lèvres.

Que le spectacle commence.

Le regard de la noiraude se teint d'une lueur amusée, mais à la limite de la colère, ses yeux verts étaient ancrés dans ceux de Brianna, faisant accentuer la panique de la blonde. Sa main posée sur mon torse, n'était plus comme un appel au sexe, mais comme un appel à l'aide, ses doigts s'agrippèrent presque désespérément sur le tissu de ma chemise.

Non non, Brianna, tu es entrée toute seule dans sa cage.

La merdeuse laisse tomber son sac au sol tandis qu'elle range son téléphone dans sa poche arrière tout en continuant de la fixer.

On peut dire, qu'elle était parfaitement dans le thème, elle était habillée d'un legging noir, épousant un peu trop bien son corps et d'un long tee-shirt de la même couleur, s'arrêtant pile-poil en bas de son fessier.

- La rata topo desnuda a donc fait son grand retour, dit la noiraude d'un ton hautain.

Au fur et à mesure que la merdeuse s'approchait de nous, Brianna se collait inconsciemment à moi. Elle lui foutait la frousse, à elle, la fille du chef le plus redouté du Venezuela.

NOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant