Chapitre 24

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Veracruz, Mexico



14 h 30



Nour



Je me trouve dans le vaste jardin de la maison des Perez-Santos, sous le ciel d'azur d'une belle journée ensoleillée. Je suis assise confortablement sur le même canapé de l'autre soir, lorsque que je m'étais fait un chocolat chaud. Les rayons du soleil filtrent à travers les feuilles des arbres majestueux qui entourent le jardin, créant un jeu d'ombres douces et de lumière sur le sol.

Je suis plongée dans un livre captivant, mes doigts glissant doucement sur les pages tandis que je dévore chaque mot.

La faculté nous avait accordé deux bonnes semaines de repos suite au travail acharné que l'on avait fournis pour l'examen. 

Le doux parfum des fleurs environnantes embaume l'air, ajoutant une note subtile à cette scène paisible. Un léger souffle de vent fait danser les pages du livre, et moi, mes cheveux caressés par la brise, je tourne la page avec un sourire de satisfaction.

Comme si je n'avais pas un psychopathe qui m'envoyait des messages bizarre via la poste.

À côté de moi, une petite table en verre est ornée d'une carafe d'eau fraîche, de verres délicats et d'une assiette de fruits juteux que je me suis préparé. Le murmure apaisant d'une fontaine dans un coin du jardin crée une mélodie harmonieuse, mêlée au chant des oiseaux qui se perchent dans les arbres.

Le temps semblait s'arrêter sous ce décor. J'étais tellement absorbée par mon livre que je n'ai même pas remarqué que quelqu'un lisait par-dessus mon épaule.

- "Soyez imprévisible", en voilà un drôle de livre, me dit Alec.

Je me retourne surprise par son intervention inattendu. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas croisé lui. Je saute dans ses bras, il m'avait étrangement terriblement manqué.

- Je ne savais pas que tu aimais Robert Greene, cette règle te décrit clairement, rigole Alec en me réceptionnant dans ses bras.

C'est vrai que j'aime beaucoup les livres sur le travail sur soi, les lois du pouvoir ont toujours été intéressantes à lire.  

Je me recule de lui, trouvant que l'accolade ait duré longtemps.

Même si je ne communiquais pas beaucoup avec Alec, j'avais comme l'impression que nos liens étaient plus fort avec les autres habitants de la villa.

Je ne saurais comment l'expliquer, je ne connaissais rien à rien de lui, c'est même un type très mystérieux, mais je me sentais bien avec lui. C'était bien plus que de l'amitié. 

C'était comme un lien de fraternité, il était comme un grand frère pour moi. Le grand frère que je n'ai jamais eu.

Je pense que je dis ça parce que mon vrai grand frère ne m'a jamais traité comme sa petite sœur, et qu'Alec ne partage sûrement pas le même ressenti, mais ça m'était égal. 

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