Chapitre 38

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Après m'avoir presque étouffer, Khaleb me lâcha pour faire une accolade à tous ses amis qui se rapprochèrent de lui pour le féliciter de la merveilleuse nouvelle. Moi pendant ce temps, j'essayais de me faire pardonner au près d'Anne-lise qui s'était sentit quelque peu peinée de n'avoir pas été mise au courant.


Hormis ça, la suite de la fête se déroula à merveille mais sans Khaleb et moi car ce dernier me raccompagna dans notre chambre pour que je me repose vu que j'étais fatiguée.



Une fois dans celle-ci, il m'aida à m'échanger avant de venir se glisser dans le lit à mes côtés.


_ Alors ? Quel est mon cadeau ? Lui demandais-je l'air suspicieuse.


_ Ce n'est pas un truc matériel...



_ Et qu'est-ce que c'est !?


_ Eh bien...j'ai présenté ton recueil de poème...tu sais, celui que tu griffonnes sur ton bloc-note...


_ Oui.


_ ...je l'ai présenté à une amie qui travaille dans une maison d'édition et elle l'a adorée ! Elle m'a dit qu'on pourra le publié d'ici peu. Expliqua t-il.


_ Quoi !? Sérieux !? M'écriais-je sous le choc avant de sauter dans les bras de Khaleb. Merci ! J'ai trop hâte d'être riche ! Plaisantais-je.


Suite à ma phrase, Khaleb éclata de rire avant de me prendre à son tour dans ses bras.



_ Je t'aime ! Murmura t-il.


_ Moi aussi !





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Durant les deux moid qui ont précédées le mariage, Khaleb et moi avons passés notre temps à faire des visites prénatales, à voir les photos de notre bébé qui se formait déjà et à faire des achats. Les achats se faisaient plus avec les filles et yonis des fois mais je ne pouvais pas dire que Khaleb ne faisait pas d'efforts. Ce qui serait mentir car malgré mes sautes d'humeur assez fréquente, il ne perdait pas son calme et ne s'emportait pas. Ce dont je lui en était reconnaissant car il est connu qu'avec la grossesse, les nerfs de la femme sont à fleur de peau et qu'il vaudrait mieux éviter toute confrontation, stresse ou émotions fortes. De plus, le bébé ressentait toutes les émotions qui se profilaient au tour de lui. De ce fait, il valait mieux de véhiculer des ondes positives pour que ce dernier se sente à l'aise, protéger et en sécurité.



Même pendant mes crises d'appétit très fréquente, il n'avait pas broncher une seule fois à mes demandes farfelues; que ce soit de la cola du singe qui est un fruit dont je raffolais plus petite et que ma grand-mère paix à son âme me gardais lorsque nous vivions encore au Cameroun, le koki qui est un met typiquement bamiléké et dont je n'arrivais pas à me passer, ou encore mes envies de citron pressé, de maïs braisé ou de porc, chose que Khaleb n'était conformément à sa religion pas censé manger mais qu'il faisait l'effort de faire cuisiner pour moi. Toutes ces petites attentions qui me touchaient.


Des fois, lorsque je m'endormais sur la balancelle en forme d'œuf qui se trouvait sur le balcon de notre chambre, je sentais sa tête sur mon ventre car ses cheveux caressaient doucement ma peau tandis que ses oreilles étaient à l'affut du moindre battement de coeur.



Ayant lu quelques magazines concernant l'aménagement des chambres pour bébé, j'avais décidée d'aménager celle du mien au plus tôt. Bien évidemment, je m'étais renseigner sur la question chez ma mère, Anne-Lise et un petit peu sur des sites web tels que Google et pinterest pour avoir une idée du style qui irait le mieux dans le cas où l'enfant serait une fille ou un garçon et sur le fait qu'il était mieux que l'enfant ait sa chambre à lui ou qu'il dorment d'abord avec nous.


RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant