Lorsque je me suis réveillée, il se faisait tard. Alors que je m'apprêtais à me lever, j'ai ressentie une grande douleur à la tête.
J'étais fatiguée et mes membres engourdis mais, j'avais également très soif. C'est pourquoi, j'ai ravalée mes larmes et me suis levée pour me rendre à la cuisine et boire de l'eau.
Alors que je m'apprêtais à boire mon verre d'eau, une voix retentit.
_ Qu'est-ce que tu fais là !?
Apeurer, je lâcha le verre d'eau qui tomba et se brisa, rependant ainsi son contenu.
_ Je...j'avais soif. Dis-je la tête basse.
_ Comment va ta tête ? Demanda t-il subitement.
_ Non elle...elle ne me fait plus mal. Dis-je en touchant ma tête puis mon front.
_ Tu es vraiment maladroite ! Dit-il las avant de se baisser et de ramasser les débris de verre.
_ M...merci !
_ Cesse donc de bagayer !
_ ...
_ D'accord !
Je m'apprêtais à partir lorsqu'il me tendit un verre d'eau. Après avoir bu tout le contenu, je me dirigea dans ma chambre. Une fois dans celle-ci, je me laissa glisser dans mon lit, le sourire aux lèvres et les yeux pleins d'étoiles. Je dis un prière pour que mon rêve soit plein de romance aux côtés du cheick. Je devais sûrement être folle pour avoir de telle idées mais je ne pouvais m'en empêcher.
...............
Lorsque j'ouvris les yeux, je vis Tim et yonis à mon chevet.
_ Qu'est-ce que vous faites ici ? Demandais-je en me frotant les yeux pour chasser le sommeil.
_ On est venu prendre de tes nouvelles ! Dit Tim en me saisissant par les épaules avant de me secouer comme un pommier.
_ Euh Tim...je pense que c'est pas comme ça qu'on demande à une personne si elle va bien ! Dit yonis pour résonner sa cousine.
_ Ah oui ! Pardon ! S'excusa cette dernière.
_ Ce n'est pas grave. C'est gentil de votre part mais je vais bien. Assurais-je.
_ Tu peux pas savoir la peur que tu nous a fait ! Dit Tim. On était tous très inquiet.
_ Carrément ! Même Khaleb s'est inquiété comme jamais ! D'ailleurs, c'est lui qui t'a ramené au palais. Affirma Tim.
_ Tellement que j'ai failli me retrouver avec un oeil au beurre noir ! Dit yonis faisant mine de souffrir. Ce qui me fit rire.
_ Et pourquoi ça ? Demandais-je curieuse.
_ En fait, la bombe qui a explosée sous tes pieds n'était pas une bombe de peinture mais bien une vrai bombe ! Dit Tim.
_ Quoi !? M'exclamais-je sous le choc.
_ Oui ! On était tous sous le choc ! Heureusement, tu as éviter de peu l'explosion. Suite à ça, Khaleb a fait fouiller tout le monde sans exception ! Tout a été passer au peigne fin. En réalité, je n'avais encore jamais vu mon frère autant énerver.
_ Même vous ? Ai-je demandée.
_ Oui ! Khaleb était tellement énervé qu'il a même détruit des trucs. Pendant tout le temps où tu étais endormie, il est venu te voir. Il s'inquiètait même si il ne le montre pas tout le temps. Poursuivit Tim.
_ Juste un petit truc. Méfie toi d'ivanna ! Dit yonis d'un air sérieux. Ce qui me surpris car jamais il ne l'étais vraiment.
_ Je suis sûre qu'elle y ai pour quelque chose ! Dit Tim.
_ Peut-être bien mais on a aucune preuve pour dévoiler son petit jeu au grand jour. Dit yonis.
_ Mais, on vous a pourtant fouiller non !? Alors...on devrait avoir des preuves de sa culpabilité si c'est vraiment elle !
_ C'est là qu'est le problème ! Elle n'a pas été fouiller ! Dit yonis.
_ Comment ça !? M'exclamais-je perdue.
_ Khaleb considère qu'elle est incapable de faire une telle chose. Dit Tim énervée.
_ Mais...et vous !? Vous êtes bien sa famille non !?
_ On dirait que cette sorcière lui a retourner le cerveau ! Dit Tim en frappant mon lit de ses poings.
_ Pour l'instant, évite la le plus possible. Et méfie toi d'elle. Au départ, je ne l'aurais jamais soupçonner de telles méthodes. Mais maintenant...je crois que j'ai sous-estimé la force d'une femme jalouse. Dit yonis d'un ton blagueur à la fin de sa preuve.
_ D'accord ! Je ferais attention !
_ Bon, on te laisse ! Dit Tim en s'en allant à la suite de yonis. Mais je l'interpella avant qu'elle ne franchisse la porte.
_ Tim...euh...dis moi...comment va ma mère ? Demandais-je inquiète que son état de sentier ai pu empirer.
_ Euh...à vrai dire, elle a fait une rechute. Son état s'est empirer.
À ces mots, je me suis précipitée dans la chambre de ma mère mais elle n'y était pas.
_ Où est-elle !? Demandais-je paniquer.
_ Rose calme toi ! Dis Tim d'une voix douce pour m'apaiser. Mais je ne voulais pas être apaiser ! Tout ce que je voulais était ma mère !
_ Où est ma mère !? Où elle est !? Demandais-je en me mettant à fouiller sa chambre.
_ Où est-ce que vous la cachez !?
_ Rose...
_ J'ai dit OÙ ELLE EST !?
Ma mère était tout pour moi ! Elle était mon soleil et ma lune ! Elle était mes deux parents depuis que mon père nous avait abandonné dès qu'il avait réussi à émerger dans la richesse. Il avait oublié la femme qui avait passée son temps à s'endetter, à travailler et à prier pour lui. Il avait tout oublié ! Après son départ, ma mère était tombée gravement malade. Elle était criblée de dette et avait du assurer plusieurs emplois pour pouvoir rembourser tous ses débiteurs. Le pire était qu'il ne nous avait rien laissé ! Même pas une couverture ! Il nous avait mise hors de sa maison pour héberger sa nouvelle maîtresse. Mais malgrer ça, malgrer cette pauvreté, cette misère et toute cette souffrance, ma mère s'était toujours battue pour m'offrir le meilleur. Elle avait essuyée les insultes et les moqueries des frères et soeurs de mon père. Elle s'était démener pour nous faire quitter le pays car un ami lui avait dit avoir du travail pour elle et c'est là que nous nous sommes retrouver ici en occident. Nous avons traverser beaucoup de chose mais c'était toujours ensemble. Toujours à deux.
Sans que je ne puisse m'arrêter, je me suis mise à pleurer en tenant l'oreiller recouvert de son odeur dans mes bras.
_ Rose...rose...
Je pleurais encore et encore. En fait, c'est difficile de se dire que malgré tout nos efforts, tout notre travail, nous ne pouvons pas rendre ce que nous aimons fière de nous. Présentement, tout ce que je pouvais faire était de prier qu'il ne lui arrive rien. Prier que le ciel, le seigneur et ses anges me laissent rendre ma mère heureuse.
Je pleurais tellement que je n'étendis pas quelqu'un entrer. Je ne savais pas qui elle était car ma vue était brouillée par mes larmes mais cette personne me pris dans ses bras et me caressa doucement la tête.
Inconsciemment, je serra cette personne dans mes bras comme l'on s'accroche à une bouée de sauvetage.
Elle était ma bouée de sauvetage et je ne devait pas la lâcher.
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Rose
Roman d'amourLe soir du banquet organiser à l'occasion des fiançailles du cheick Khaleb Ad Hassan du pays d'Anhor, personne ne s'attendait à ce qu'il trouve sa moitié parmi ses convives. Il se voit donc contraint d'épouser cette femme pour qui il ne ressent rien...