Juin 1979
Le drame a lieu un jour de semaine
Avant son départ, le rassemblement de quelques affaires dans son carton à couvercle, Kaya a eu la visite de son patron d'une trentaine d'années au courant pour la mort de Luis à l'âge de cinquante ans dans ce terrible accident de voiture sur une autoroute accidentogène. La mine morne, la voix grave, les mains dans les poches de son pantalon blanc taille haute, une fesse au bord du bureau il l'a autorisée à prendre quelques jours de congés pour assister à son enterrement.
-Merci, essuie ses joues expressément, je...chamboulée la voix de Kaya se brise comme du verre.
-J'ai perdu ma mère quand j'étais jeune, donne un mouchoir qu'était dans une petite boîte en carton, je sais ce que c'est. Les paumes de ses mains sont sur ses épaules, et l'aide à porter le carton jusqu'à l'ascenseur.
C'était inévitable Pasadena galope vers elle depuis ce maudit coup de téléphone à 2 heures du matin qui l'a poussée à quittait son lit, boire du vin blanc, fumer, et peindre une toile sanglante tel une démente. Loin d'être apaisée elle sniffera de la cocaïne sur une carte routière appartenant à Luis. Dans cet appartement elle ne parviendra pas à exorciser ce deuil, ses larmes, les tremblements de ses lèvres mais en même temps s'abritera dans un châle de tristesse, et de froideur. La mort a failli déjà la faucher mais a eu une chance contrairement à son père qui buvait trop ces tant-ci.
Pourtant ça ne fait deux ans qu'elle est partie décrocher son étoile, un boulot, une ambition notable, et quelque part c'était comme si il c'était déroulé une éternité.
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11 heures, Pasadena
Le soleil de plomb est vachard, le ciel céruléen sans nuage, une brise gluante colle à son dos trempé par cette chaleur torride de plus trente six degrés. La portière arrière du taxi ouverte Kaya monte pour se diriger chez sa mère Lucia. Mélancolique, fatiguée de sa courte nuit, elle contemple ces collines mais une chape de pollution l'entoure, les maigres palmiers aux longs troncs bordent les trottoirs, et ces rues idylliques du centre ville occupé par ces boutiques à toile rigide, cafés, bars, boîte de nuit, restaurants, fleuriste, et le cinéma qu'elle a fréquenté à l'adolescence. Cette arrivée l'oblige à se forcer à être joyeuse, replonger dans les souvenirs, et geindre.
Au 493-497 Colorado Boulevard manuellement elle baisse la vitre, le vent dans ses cheveux souples noir intense, une mèche indocile se colle à son gloss grenat luisant au soleil, la retire du bout de ses doigts aux ongles vernie d'un marron proche du café au lait faisant un rappel au fard à paupière qu'elle a chipé à sa mère, et se souvient du Pasadena Civic Auditorium une salle de théâtre ou ses parents l'ont emmené plusieurs fois enfant au début de l'hiver pour une représentation d'un père noël, et de ses lutins. En grandissant elle aimera la peinture de Frida Kahlo, la musique de Tina Turner, The Doors, et de Los Panchos. Les poèmes Espagnol que récitait Lucia en se coiffant devant le miroir de la salle de bain. Les magazines Creem, Rolling Stones qu'elle achetait après les cours et lisait allongeait à plat ventre sur son lit.
La crise de nerf de Luis lors de la guerre du Vietnam, ses angoisses répété comme une maladie qui plané, sa spiritualité bafoué, le racisme qui l'écœuré, son goût prononcé pour l'alcool, les cigares, la tequila, ainsi que sa réflexion sur ce pays versatile, et vertical. Dire qu'au 1881 Las Lunas elle a jouée de la guitare acoustique avec Bruce et Asa. Les inséparables frères. Deux fois de rang elle assistera avec ses copines de Pasadena City Collège au concert d'Oti du 30 avril 1976, celui du 18 février 1977, et l'apparition de Mitch Langland leur futur bassiste.
Un souvenir inoubliable capturé avec le polaroid de Luis qu'il a acheté trois ans plus tôt au Mexique avec Lucia dans une charmante petite boutique, et elle qui essayait des chapeau sur sa chevelure tressée. Les frères Hawken elle les a rencontrés à l'école primaire sous un préau de pierre accumulant l'humidité les rares jours de pluie. Deux amis ayant subit le racisme violent, bloqué par la barrière de la langue puisqu'il ne pratiquer pas l'anglais. L'adaptation a été rude, le courage exemplaire, les amis qu'ils auront seront toujours présent.
Aujourd'hui avec amertume elle contemple les façade blanche des maisons, toits aux tuiles rouges, composé d'allée fleurie par les roses, le son des grillons la nuit, la pelouse verdoyante ombragés par les arbres, et l'arrosage automatique renvoient l'humidité de l'herbe fraichement coupé. Malgré tout Kaya se force à retardée le moment ou il faudra retrouver Lucia. Des jeunes insouciants montent dans une Austin pour retrouver des amis à la plage. Une fillette les pieds sur le pédales du vélo accélère les nattes aux vent. Le chauffeur dépasse le 475 N Allen Avenue, sa station service, un supermarché, un bar à la devanture décrépit, et un drugstore. Derrière ses larges verres fumés octogonale de ses lunettes de soleil Kaya pleure emporté par l'émotion.
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1245 N Allen Avenue
La maison de ses parents n'a pas changé d'un pouce, grande, façade blanche sa pelouse tondu rapidement par le voisin d'en face, l'arbre, et l'allée en serpentin. Son dos collé au siège Camel sa peau gratte, paie le chauffeur, et la cigarette entre les lèvres elle hésite à la grillée. Dépose ses bagages au sol, retire ses larmes avec un mouchoir brodé. Au milieu de l'allée elle remonte ses cheveux en un chignon maladroit au-dessus du crâne.
-Ma chérie ! Lucia courent sur le bêton bouillant, se jette dans ses bras.
Sa mère paraît plus fatiguée, ces cheveux mil longs blancs clairsemé de gris aux racines mais n'a rien perdue de sa beauté, sa fougue d'antan, et cette douceur maternel. Troublée par cette tendresse Kaya résiste à craquer encore une fois.
-Tu es la bienvenue. Lucia est en haut des escaliers tenant la poignée des sacs lourd.
Emerveillée par les roses Baccaras noires longeant le mur côté cuisine avec sensualité, du bout des doigts elle se pique la peau avec une tige pointue saigne, sur la langue le goût est salé et pas désagréable. La douleur n'est pas suffisante il faut qu'elle soit plus forte. Au salon tout est à sa place Luis semble vouloir revenir d'un instant à l'autre. Son journal soigneusement plié en deux au milieu de la table basse, adorait les matchs de foot, et son parfum épicé embaume l'air. Ils s'appelaient tous les jours, lui raconter la progression d'Oti : « Ils ont du succès, si tu voyais ça ! » Le dimanche en fin de soirée il lui apprenait des pas de danse sur la musique sur Ahora Y Siempre de Los Tecolines. La voix de Lucia brise les images réaliste du passé, propose de s'assoir sur le canapé, savoir si le voyage n'a pas été pénible pour sa jambe, et tient à se reposer.
-Non, ça ira. Se tient encore debout.
Le téléviseur qu'elle leur a offert à noël dernier au-dessus un bouquet de fleur offert par les parents de Bruce et Asa. Ceux de Devon Hacher, ainsi que Mitch sont sur la table central ou un napperon blanc est usé. L'émotion remonte à la surface Kaya se tourne vers les doubles portes vitrées à poignet boule qui mènent au jardin, les ouvre pour recevoir une claque imaginaire, et sa mère ne voulant pas qu'elle sursaute avance à tâtons.
-Je n'étais pas là. Sa voix tressaute.
Dehors des moucherons forment un nuage épais des qu'ils s'envolent au-dessus de la piscine, et le temps s'égrènent.
-Maintenant, si. Lucia l'étreint.
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Little Sign ( CORRECTION ! )
General FictionKaya Rowe travaille dans une agence immobilière à Los Angeles, vend des villas à des stars mais la mort de Luis (son père) dans un accident de voiture bouleverse tout. De retour à Pasadena, elle retrouve ses anciens repaires, souvenirs, et ses amis...