Little Sign ( CORRECTION ! )

Purgatoire

L'enfer n'est-ce pas sur terre ? 

Des artistes se liquéfie dans la presse, les photos compromettantes apparaissent comme le coucou lorsque la sonnerie de l'horloge retentie. Les politiciens ne sont jamais contents, des guerres éclatent, le sida s'implante, Oti a sortie son album le plus sombre.

Ce soir sur scène les doigts d'Asa procurent des notes vertigineuses. Habitué certes mais étonne encore.  Cette marque certifié perdure,  autant que sa personnalité se pulvérise puisqu'on aura un abus monumental de sosie qu'on en finira par en avoir assez.  La dose a pulvériser le record. Au bout du compte Asa c'est laisser entraîner dans cet escaliers ellipsoïdale sans possibilité de fuite : le feu est partout, son frère, Devon, et  Mitch prit au piège. Le purgatoire est imminent maintenant il faut s'abstenir de se complaire dans cette décharge irrespirable pour s'agenouiller devant dieu, et demander pardon.  Mais comment on fait ? 

Dans ce contexte Val téléphone à Kaya pour qu'elle fournisse une solution à ses problèmes d'alcool,  si elle est au courant de l'arrivée de ce dealer dans leur foyer, et a su intervenir.   Pourquoi Bruce ne tourne pas la clé dans ce verrou pour cadenasser cette bête qui a investie le  tube digestif d'Asa ? Lui aussi en consomme. Une mauvaise passation mais Kaya n'a pas de solution. En ce qui concerne l'alcool pour Val c'est de temps en temps à une soirée, autour d'un repas entre amis, les fêtes, d'anniversaire, et consomme de la cocaïne :« Nous sommes des pécheurs, qui s'autodétruit. »Val a comparé cette substance à une main qui s'extrait de sa bouche.

La folie des années 80's, les fêtes qui finisse dans le vomit, le sexe, la merde, l'heure qui n'existe pas, et le sang.  Après ce tournage elle raconte  à Kaya qu'entre eux c'est merveilleux, démesurée, et ils ont ivre d'amour. Jeune, naïve, croit qu'il va se réveiller mais ce masque est collé à son visage.  L'Asa virulent peut à tout moment éclore. 

-------------------------------

Pasadena. 

À son atelier Kaya essuie la paume de sa main couverte de peinture rouge sur le carrelage du lavabo, décroche quand le téléphone sonne. Val entre deux temps mort s'enquit de ses nouvelles, si elle peint,  et va bien. Sur le tapis le sujet Asa fait son retour.

-Val, c'est l'argent qui fait tourner le monde, et je n'ai besoin de te le répéter. Sa toile ne la satisfait pas, la perfore à coup de petite truelle.

Sa mère dans le couloir envoie en l'air son bouquin, se débarrasse de ses lunettes de vue, tape l'épaule de sa fille intervient pour l'enlever de force avant qu'elle ne se coupe.

-C'est quoi ce vacarme ?!  Son autre main tient sa pochette.

-Ce n'est rien. Kaya jette la truelle courbée souple dans le lavabo. Essuie rapidement ses mains sur son tablier et reprend le téléphone.

Décidément même si Asa n'est pas dans les parages Val ne veux pas raccrocher c'est aussi son amie est un fil invisible les relit au même homme. A quelques pas de là Lucia l'examine attentivement du couloir les bras croisés, et son verre de jus d'orange frais comme remontant. Kaya la rassure il n'y plus de danger, et parle avec Val.

Son ami aime  le désordre. Les mots  de Kaya ont un pouvoir phénoménal.  Ceux ont les souvenirs de Pasadena, l'enfance, son adolescence qui lui raconte quand ils ont au lit d'une chambre d'hôtel en hauteur pour que personne ne les atteigne. Après leur ébat, une cigarette,  il se confie.  Ce bâton  que Kaya a frappé sur cette mer  déchaîné  n'était qu'un avertissement à cette possession encore inexplicable qu'un corps tenta d'exorciser par la violence après l'accident. 

Son dos sur le mur beige, le cartilage  de l'oreille sur le combiné, Val esquive une tentative de photo par un photographe déplaisant, déplacé en détournant le visage, et son garde du corps l'évacue. Le rire tonitruant de son partenaire retentie avec son manager à gros cigare dans la bouche. Val cherche ses mots, donne sa pochette à son assistante : « Il va m'épouser. »

-Qu'il tâche d'être sobre se serait miraculeux. Je n'aimerai pas que tu me rapportes qu'il était soûl, et perdu.  Sur le tabouret Kaya apprécie cette toile défrichée, et fume une cigarette.

-Tu as raison.  Mais ses doutes  montent d'un cran, et ne sait pas quoi en penser. Je voudrais ton avis.

-Tu le connais, Asa est timide, nerveux.  Elle boit un verre de tequila. Un musicien est infranchissable à des moments de sa vie, et j'en suis témoin.

Intelligente, indépendante, doué en tant qu'actrice, Val est  une femme avisée, et sera intervenir quand il le faut.

-J'espère que tu sais dans quoi tu t'engages.  Caresse sa perruche.

Val comprend qu'elle n'a pas confiance en son ami d'enfance à tout moment son alcoolémie pourrait nuire à ce mariage, et cet amour.  S'il en est conscient alors  renoncer au dernier moment serait loyal. 

-Je serai là pour lui. Me connais. Val est sûre d'elle.

-Je vous souhaite un bel avenir. Son cartilage tuméfié saigne s'en moque, ce n'est pas assez.

-Merci, pour ton écoute, ta compréhension. De toute façon tu seras là, il y tient.  Sans toi ça ne serai pas pareil. Lève sa main pour prévenir au cameramen, sa coiffeuse qu'elle arrive. Qu'on lui laisse encore un peu de temps.

La respiration de Kaya est loin, la perruche chante dans sa cage, et Val  croise le doux regard de  l'acteur qui lui donne la réplique : « Il essaiera  d'être un bon mari. Je l'aime. Passe une bonne journée. »  Elle raccroche, et part la rejoindre.