Las Lunas

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17 heures

Au cours de la tournée Oti, Kaya a eu une brève relation avec Mick Jagger, Rod Stewart, David Bowie, et Bon Scott. Ces hommes tombé sous son charme exotique, sa culture, sa joie de vivre savamment étudié, le son de sa voix chaude, entêtante, et son irrépressible besoin de sentir qu'elle est plus que jamais vivante. C'est la nuit que tout se déroule. Discrètement elle les faisaient monter dans sa chambre d'hôtel ainsi aucun paparazzi ne repérer quoi que ce soit, et n'a pas se justifier la star ce n'est pas elle. Des hommes l'ont souvent invité à partager une danse, discuter autour d'un verre, et admirer ce visage.

Arrivé à Londres sa jambe a commencer à se tortiller, a des crampes musculaires, mal dormir, souffrir atrocement, au point de ne plus pouvoir poser le pied au sol, qu'elle a dû écourter les retrouvailles avec ses amis. Dans l'avion les larmes aux joues rouges, bouffie, entre ses seins elle a calé le disque II pour compensation psychologie, et en même temps a maudite cette jambe en maugréant des phrases en espagnol. Levant ses bras vers le ciel. De retour à Pasadena au trente-sixième dessous, comme si elle accouchait d'un monstre mort-né son corps c'est écroulé sur le lit et a dormi deux jours d'affilés.

Kaya c'est une fille qui n'aime pas les adieux, la solitude, les enterrements. Est-ce la solution d'accepter ce job à Pasadena ? Elle est partageait entre le oui et le non. Aurait-pu garder celui à Los Angeles il était quand même bien payé, l'appartement confortable, connaissait les lieux à la mode, faisait un tour en voiture tard la nuit (une habitude transmise par Asa,) et rentrer à l'heure qu'elle voulait. C'était chouette. La grande classe. Pourtant il manquait ce je ne sais quoi pour maintenir la flamme. Désormais chez ses parents Kaya refuse d'encombrer sa mère, être un boulet, ne le supporterait pas, et ne voudrait pas la décevoir. Une ratée ça jamais.

Malgré leur ascension les frères Hawken vivent chez leurs parents, s'en accoutument fortement mais évidemment ils auront un jour l'occasion de rencontrer le grand amour pour partager cette aventure avec celle qui aura cette chance. Ce n'est pas son cas, Kaya n'envisage pas le mariage, par contre l'adoption c'est une possibilité adore les enfants, voyager à Mexico, Espagne, Chine, vivre au son de la musique, danser dans ses robes fluides aux épaules dénudées dans ces bars, et continuer la peinture.

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20 heures passé

Elles vont au 1881 Las Lunas, les femmes sont invité par la famille Hawken, partager un repas au salon, écouter la musique jazz, le père pratiquer le saxophone, et les files au piano. À peine Kaya démarre le moteur la pointe de son pied accélère sur la pédale en faisant attention à ne pas accrocher le talon de sa mule, et l'ourlet de sa robe violine. La chaleur éprouve sa mère qui passe son temps à déplier son éventail jaune à motif oiseaux tropicaux pour redescendre la transpiration qui part des pieds, et vont jusqu'en haut de son corps. Les vitres sont ouvertes mais la ménopause n'arrange rien, et ne la supporte pas. L'été le tissu de ses robes collent à ses hanches que ça en est digérable.

Quitter Pasadena c'était une occasion inévitable, Luis ne voulait pas que sa fille chérie s'enfonce dans la mélasse, ne découvre pas le monde sur toutes les coutures, ses trésors caché, se prive de vivre une passion amoureuse mais contrairement à Lucia qui n'était pas prête elle a tout de même comprise son objectif. Pendant l'adolescence Kaya a déjà été confronté à la mort tragique de son grand-père du côté de sa mère. Il est mort par balle par un junkie. En 1974 elle a peint son cadavre, par la suite des crânes, mains coupées, et les a montré à ses parents impressionné du réalisme cru.

Arrivait à destination Lucia sort la première de la voiture avec un bouquet de fleurs coincé entre le creux du coude, sa poitrine à l'élastique de la peau détendue, et se repeigne les cheveux. Contrariée sa fille fume une cigarette assise sur le capot avant encore chaud, pendant qu'Asa salut Lucia, et rejoint Kaya.

-Ta jambe te tire soucie ? Asa observe attentivement son amie.

-Absolument pas ! Pince son nez. Je pense, voilà tout.

Les pas de Bruce résonnent sur l'allée de leur maison embaumant l'essence recracher par les pots d'échappement des voitures sur cette route paisible. Le sifflement des criquets dans les buissons, l'aboiement d'un chien qu'une voisine promène sur le trottoir, une petite fille qui fait du vélo, des fleurs qui s'épanouissent dès que le soleil se couche, et un chat en haut d'une branche d'arbre. Dès que Bruce est à hauteur de son amie il trouve qu'elle à bonne mine mais ce n'est pas sa vision. Elle a mal dormi et a des cernes.

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Courte rétrospective

Un après-midi Bruce a racontait à Kaya qu'il peignait au pinceau des numéros sur les portes des maisons, payé cinq dollars, et emprunter la sono à Devon qu'il faisait payer dix dollars. Le jour de son audition Asa n'aimait pas sa voix, ce fut à Bruce de prendre les devants pour le virer mais à ces deux là ils leur manquaient toujours quelques choses. Une pièce qui pourrait les faire décoller. Pourtant tous les quatre demeurent des adolescents d'une génération d'après-guerre se reconstruisant, voulant aller de l'avant, et prônant l'insouciance.

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Des odeurs de viande cuite s'évapore de la fenêtre ouverte de la cuisine jusqu'à leur papille. Le chien approche sa truffe du sac de Kaya se baissant pour le caresser, détendu Asa s'étire le dos, son débardeur sans manche à bande noir et blanche remonte en profite pour dévoiler un filet de peau moite. Ils ont content de revenir à la maison. Le soleil à moitié caché derrière les feuilles des arbres développent une palette de couleur qu'elle pourrait peindre. Le ciel est bleu nuit orangée, des oiseaux volent, des cris d'enfants retentissent dans le jardin, un homme arrose sa pelouse.

-Tu es prête pour rester définitivement à Pasadena ? Bruce croise ses bras. 

-Pourquoi pas. Après tout j'ai grandit ici. Ses doigts remettent ses boucles d'oreilles dans le trou de son lobe.

-Vous venez ! Le repas va être froid. Coucou, Kaya ! La mère des garçons s'impatiente sur le pas de la porte.

Kaya bouge son bras aux bracelets qui s'entrechoquent autour de ses poignets pour la saluait au loin mais se précipite vers elle faire un bise sur la joue, et entrer à l'intérieur.

Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant